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Rapport trimestriel sur l’économie et le commerce – T4 2022
Points saillants
- La croissance économique mondiale a ralenti à 1,2 % au quatrième trimestre de 2022, comparativement à 3,9 % au troisième trimestre. La forte inflation, le resserrement des conditions financières, les éclosions de COVID-19 en Chine et la guerre en Ukraine ont contribué au ralentissement des activités.
- Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un ralentissement de la croissance mondiale à 2,9 % en 2023 sous l’impulsion des économies avancées qui ne devraient croître que de 1,2 %. La croissance des marchés émergents devrait augmenter légèrement pour atteindre 4 % en 2023.
- L’économie canadienne a terminé 2022 sur une note stable, affichant une croissance (calculée sur une année) de 0,0 % au quatrième trimestre de 2022. La hausse du commerce net a compensé une contraction importante des stocks et une contraction continue des investissements et du marché du logement. Par ailleurs, la consommation au quatrième trimestre a rebondi après une faible croissance au troisième trimestre.
- Bien que le volume des échanges de biens et de services ait contribué à la croissance, la valeur des exportations (-1,0 %) et des importations (-1,2 %) de biens et services du Canada a diminué au quatrième trimestre 2022. La contraction des exportations de biens l’emporte sur la croissance robuste des exportations de services.
- Comme l’effet de la hausse des taux d’intérêt continue d’avoir une incidence sur les secteurs de la consommation et de l’habitation, la Banque du Canada prévoit que la croissance économique canadienne ralentira pour passer de 3,4 % en 2022 à 1,0 % en 2023. Cependant, les indicateurs de fréquence élevée de février 2023 indiquent que l’année a commencé plus en force que prévu. L’activité économique devrait se redresser légèrement en 2024, avec une croissance prévue de 1,8 %.
Tableau 1 : Faits saillants – quatrième trimestre de 2022
Points saillants | Variation en %, T4 2022 par rapport à T3 2022 | Variation en %, 2022 par rapport à 2021 |
---|---|---|
Remarques : * Dans l’ensemble du rapport, le PIB correspond aux variations trimestrielles à des taux annualisés. Source : Oxford Economics, Bureau néerlandais d’analyse économique, Statistique Canada. | ||
PIB mondial réel* | 1,2 | 3,1 |
Volume du commerce mondial de marchandises | -2,1 | 3,2 |
PIB réel du Canada* | 0,0 | 3,4 |
Exportations canadiennes (biens et services) | -1,0 | 21,0 |
Importations canadiennes (biens et services) | -1,2 | 20,3 |
Ralentissement de la croissance économique mondiale au cours du quatrième trimestre
La croissance économique mondiale a ralenti à la fin de l’année 2022, augmentant de 1,2 % au quatrième trimestre (T4) après avoir affiché une forte croissance au troisième trimestre (3,9 %). Le ralentissement a été plus marqué dans les marchés émergents, qui ont affiché une croissance de 1,4 % au quatrième trimestre 2022, comparativement à 7,1 % au troisième trimestre. La croissance des économies avancées a ralenti, passant de 1,9 % au troisième trimestre à 1,1 % au quatrième trimestre.
L’économie américaine a mieux résisté que prévu, progressant de 2,7 % au quatrième trimestre de 2022, après une croissance de 3,2 % au troisième trimestre. La consommation a soutenu la croissance au quatrième trimestre, les Américains ayant puisé dans leur épargne – le taux d’épargne des particuliers aux États-Unis a atteint un niveau record à la fin de 2022 –, tandis que le marché de l’emploi a tenu le coup. Cette vigueur a finalement amené la Réserve fédérale à resserrer de nouveau ses taux au début de 2023. Parallèlement, la croissance a ralenti dans de nombreuses économies européennes, l’économie de la zone euro s’étant contractée de 0,1 % au quatrième trimestre de 2022 après avoir progressé de 1,5 % au troisième trimestre.
Sur les marchés émergents, l’économie chinoise a considérablement ralenti au quatrième trimestre, n’augmentant que de 2,3 % comparativement à 14,5 % au troisième trimestre. Plusieurs éclosions de COVID-19 dans le pays et les difficultés persistantes du marché immobilier ont affecté la croissance économique chinoise. L’année 2022 a marqué l’expansion économique la plus lente de la Chine au cours des deux dernières décennies.
Sur une note prudemment optimiste, l’inflation a commencé à montrer des signes de ralentissement potentiel à la fin de 2022. Selon les estimations du FMI, l’inflation mondiale a ralenti à 7,1 % en décembre 2022. Bien que ce chiffre reste élevé, il est en baisse par rapport au pic de 8,3 % atteint en août 2022. Toutefois, l’inflation mesurée par l’indice de référence s’est avérée plus persistante et demeure élevée, ce qui laisse croire que le problème n’est pas encore réglé.
Figure 1 : Croissance du PIB réel, principales économies (variation trimestrielle en %, taux annualisé)

Sources : Oxford Economics, Statistique Canada. Données désaisonnalisées. Consulté le 2023-03-10.
Version texte - Figure 1
Partenaire | T3 2022 | T4 2022 |
---|---|---|
Économies avancées | 1,94 | 1,10 |
Marchés émergents | 7,14 | 1,40 |
Canada | 2,32 | 0,00 |
Chine | 14,54 | 2,30 |
France | 0,68 | 0,30 |
Allemagne | 1,91 | -1,70 |
Italie | 1,60 | -0,50 |
Japon | -1,01 | 0,60 |
Royaume-Uni | -0,65 | 0,10 |
États-Unis | 3,24 | 2,70 |
Volume du commerce mondial de marchandises et de la production industrielle au quatrième trimestre
Les volumes du commerce mondial de marchandises se sont contractés de 2,1 % au quatrième trimestre 2022, après une croissance modeste au troisième trimestre (1,3 %). Les volumes d’exportation des économies avancées ont diminué de 1,0 % au quatrième trimestre, entraînés par une contraction des exportations des États-Unis (-2,6 %). Les exportations de la zone euro (-0,2 %) ont également fait baisser les volumes, tandis que les exportations du Royaume-Uni (+0,9 %) et du Japon (+0,8 %) ont freiné la tendance.
Les volumes d’exportation des économies émergentes (-4,0 %) se sont contractés pour le deuxième trimestre consécutif. La contraction a été généralisée sur l’ensemble des marchés. L’activité en Chine a continué d’être mise à mal par la politique nationale zéro COVID, les volumes d’exportation ayant diminué de 5,5 % au quatrième trimestre. La levée des mesures zéro COVID en décembre devrait soutenir la croissance du commerce en 2023.
Après avoir augmenté de 1,2 % au troisième trimestre de 2022, la production industrielle mondiale en volume a diminué de 0,8 % au quatrième trimestre. La contraction a été plus importante dans les économies avancées (-1,1 %) que dans les marchés émergents (-0,5 %). La croissance modeste en Chine (0,5 %) a partiellement compensé les contractions observées ailleurs dans les pays émergents d’Asie, en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient.
Figure 2 : Volume du commerce mondial de marchandises et de la production industrielle Indice (2010 = 100)

Source : Bureau néerlandais d’analyse économique, consulté le 03/10/2023.
Version texte - Figure 2
Date | Volume du commerce mondial de marchandises | Volume de la production industrielle mondiale |
---|---|---|
Jan-20 | 120,7 | 120,1 |
Fév-20 | 120,8 | 120,8 |
Mar-20 | 118,2 | 120,3 |
Avr-20 | 104,4 | 109,8 |
Mai-20 | 104,4 | 110,9 |
Juin-20 | 111,9 | 116,1 |
Juil-20 | 117,3 | 119,9 |
Août-20 | 119,7 | 121,4 |
Sep-20 | 123,0 | 123,2 |
Oct-20 | 123,8 | 124,4 |
Nov-20 | 125,8 | 125,6 |
Déc-20 | 126,6 | 127,0 |
Jan-21 | 127,1 | 128,5 |
Fév-21 | 126,9 | 128,2 |
Mar-21 | 131,0 | 128,7 |
Avr-21 | 130,4 | 129,3 |
Mai-21 | 129,0 | 128,2 |
Juin-21 | 129,5 | 129,5 |
Juil-21 | 128,8 | 129,7 |
Août-21 | 129,8 | 129,3 |
Sep-21 | 129,4 | 128,3 |
Oct-21 | 130,9 | 129,4 |
Nov-21 | 134,4 | 131,0 |
Déc-21 | 135,9 | 132,4 |
Jan-22 | 133,8 | 133,8 |
Fév-22 | 134,7 | 135,1 |
Mar-22 | 133,0 | 133,6 |
Avr-22 | 132,8 | 131,0 |
Mai-22 | 135,8 | 132,0 |
Juin-22 | 134,9 | 133,8 |
Juil-22 | 135,0 | 133,3 |
Août-22 | 136,7 | 134,0 |
Sep-22 | 137,0 | 134,2 |
Oct-22 | 135,4 | 133 |
Nov-22 | 133 | 132,8 |
Déc-22 | 131,8 | 132,6 |
Ralentissement de la croissance économique dans les économies avancées et reprise modeste dans les marchés émergents
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un ralentissement de la croissance mondiale à 2,9 % en 2023, car l’inflation élevée, la hausse des taux d’escompte des banques centrales et la guerre en Ukraine continuent de freiner la croissance.Note de bas de page 1 Un déclin marqué et généralisé de la croissance est attendu parmi les économies avancées, avec un ralentissement de la croissance de 2,7 % en 2022 à 1,2 % en 2023. Parallèlement, la croissance des marchés émergents devrait s’accélérer légèrement, passant de 3,9 % en 2022 à 4,0 % en 2023.
Parmi les économies avancées, la croissance économique des États-Unis devrait passer de 2,0 % en 2022 à 1,4 % en 2023 en raison de conditions financières de plus en plus difficiles. La guerre de la Russie contre l’Ukraine continuera d’avoir des répercussions sur la croissance en Europe, avec un ralentissement de la croissance de la zone euro de 3,5 % en 2022 à 0,7 % en 2023. L’économie du Royaume-Uni devrait se contracter de 0,6 % en 2023.
Sur les marchés émergents, la levée de la stratégie zéro COVID en Chine en décembre a stimulé les perspectives pour 2023. La croissance économique de la Chine devrait être de 5,2 % en 2023, soit une hausse de 0,8 point de pourcentage par rapport aux perspectives d’octobre 2022 du FMI. On s’attend à ce que la croissance en Inde, en Indonésie et dans d’autres pays émergents d’Asie ralentisse. De même, la croissance en Amérique latine et dans les Caraïbes devrait diminuer, en raison des conditions financières difficiles et de la baisse des prix à l’exportation. Le Moyen-Orient et l’Asie centrale connaîtront également un ralentissement de la croissance, dû en partie à la baisse de la production de pétrole.
Bien que ses perspectives mondiales pour 2023 soient faibles par rapport à la croissance des deux dernières décennies, le FMI est loin d’avoir les prévisions les plus faibles. Par exemple, la Banque mondiale prévoit une croissance de l’économie mondiale de 2,2 % en 2023, tandis qu’Oxford Economics, un prévisionniste du secteur privé, s’attend à une croissance de seulement 2,1 % en 2023. Les répercussions ultimes du resserrement généralisé de la politique monétaire, la question de savoir si et quand l’inflation ralentira, et la guerre en Ukraine demeurent les principales sources d’incertitude.
Figure 3 : Prévisions de croissance du PIB mondial (variation annuelle en %)

Source : Perspectives de l’économie mondiale du FMI, janvier 2023, consulté le 2023-01-30.
Version texte - Figure 3
Année | Prévisions de croissance |
---|---|
2022 | 3,4 |
2023 | 2,9 |
2024 | 2,1 |
Stagnation de l’économie canadienne au quatrième trimestre
Après cinq trimestres consécutifs de rendement relativement élevé, la croissance de l’économie canadienne est restée essentiellement inchangée (0,0 % en rythme annualisé) au quatrième trimestre 2022. Le commerce net a ajouté 4,7 points de pourcentage à la croissance au quatrième trimestre, une contraction des importations (12,0 %) et une faible croissance des exportations (0,8 %) ayant toutes deux stimulé la croissance. Une baisse substantielle de l’accumulation des stocks, en particulier dans les secteurs de la fabrication et du commerce de détail et de gros des biens durables, a compensé la contribution positive du commerce en soustrayant 5,6 points de pourcentage à la croissance au quatrième trimestre de 2022.
Pendant que l’économie stagne, la situation sous-jacente est nuancée, car le resserrement du marché de l’emploi soutient les dépenses, tandis que les taux d’intérêt font baisser les investissements et le logement. La consommation a contribué à hauteur de 1,6 point de pourcentage à la croissance du PIB au quatrième trimestre de 2022, après un troisième trimestre morose. En outre, la consommation des ménages a contribué à hauteur de 1,1 point de pourcentage à la croissance du quatrième trimestre, après déduction à la croissance du trimestre précédent. La consommation de biens (3,0 %) et de services (1,3 %) a augmenté au quatrième trimestre de 2022. Les dépenses pour de nouveaux véhicules, qui ont profité des améliorations apportées à la chaîne d’approvisionnement, ont soutenu une forte croissance des biens durables. Les institutions sans but lucratif et les gouvernements ont aussi légèrement contribué à la croissance au quatrième trimestre.
Par ailleurs, le déclin continu des investissements des entreprises et du logement a retranché respectivement 1,0 et 0,7 point de pourcentage à la croissance au quatrième trimestre de 2022. Avec la hausse des taux d’intérêt, la diminution des nouvelles constructions et des rénovations a contribué à la contraction de l’investissement dans le logement. Dans l’ensemble, la demande intérieure finale a été faible au quatrième trimestre de 2022, augmentant de 1,0 %.
Figure 4 : Croissance du PIB réel canadien et contribution à la croissance

Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0104-01, consulté le 2023-03-10.
Version texte - Figure 4
Croissance du PIB | T3 2021 | T4 2021 | T1 2022 | T2 2022 | T3 2022 | T4 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|
Croissance du PIB (%) | 5,8 | 6,9 | 2,4 | 3,6 | 2,3 | 0,0 |
Consommation (points de pourcentage) | 10,8 | 1,4 | 1,7 | 4,3 | 0,8 | 1,6 |
Investissements (points de pourcentage) | -3,5 | 2,3 | 1,3 | -2,2 | -1,6 | -0,6 |
Stocks (points de pourcentage) | -3,3 | 4,2 | 2,2 | 7,1 | -1,0 | -5,6 |
Échanges nets (points de pourcentage) | 2,1 | -1,1 | -3,0 | -5,8 | 4,1 | 4,7 |
Les industries de biens se sont contractées au quatrième trimestre, tandis que les industries de services ont connu une montée
Le PIB réel par industrie a progressé de 0,2 % au quatrième trimestre, les industries productrices de biens s’étant contractées de 0,6 % tandis que les industries de services ont progressé de 0,5 %. Il s’agit du rythme de croissance du PIB réel le plus faible depuis le deuxième trimestre de 2021.
Après un trimestre record, l’extraction minière, pétrolière et gazière a diminué de 2,6 % au quatrième trimestre de 2022, menant la contraction globale des biens. L’industrie a été touchée par la baisse continue des prix, ainsi que par des problèmes inattendus au niveau de la chaîne d’approvisionnement et des besoins d’entretien en décembre. Une baisse de 0,7 % dans l’industrie de la fabrication, due à des diminutions dans la fabrication de machines et de produits en plastique, a également contribué à la baisse globale du secteur des marchandises au quatrième trimestre.
L’administration publique et les soins de santé ont progressé pour le dixième trimestre consécutif. En raison de la taille du secteur, l’administration publique a été le principal contributeur à la croissance au quatrième trimestre, progressant de 1,5 %, en partie grâce aux élections municipales et à un rebond après une baisse en septembre. La santé et les services sociaux, un autre secteur important, a été le deuxième contributeur en importance à la croissance au quatrième trimestre, avec une hausse de 1,2 %. Malgré le mauvais temps en décembre, les activités de transport et d’entreposage ont progressé de 1,6 % au quatrième trimestre de 2022, car presque toutes les restrictions de déplacement liées à la COVID-19 ont été levées en octobre.
Figure 5 : PIB du Canada aux prix de base par industrie pour le T4 (Variation trimestrielle en %)

Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0449-01. Consulté le 2023-03-09.
Version texte - Figure 5
Industrie | % |
---|---|
Mines, carrières et extraction de pétrole et de gaz | -2,6 |
Services publics | -0,8 |
Fabrication | -0,7 |
Hébergement et restauration | -0,5 |
Commerce de détail | -0,3 |
Industrie de l’information et industrie culturelle | -0,1 |
Finance et assurance | -0,1 |
Immobilier, location et location à bail | 0,0 |
Gestion administrative et gestion des déchets | 0,1 |
Tous les secteurs | 0,2 |
Services éducatifs | 0,4 |
Commerce de gros | 0,4 |
Autres services (sauf administration publique) | 0,5 |
Construction | 0,8 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | 1,0 |
Soins de santé et assistance sociale | 1,2 |
Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 1,3 |
Administration publique | 1,5 |
Transport et entreposage | 1,6 |
Arts, spectacles et loisirs | 3,9 |
Les exportations de services demeurent robustes, alors que les exportations de biens continuent de diminuer au quatrième trimestre
La valeur des exportations de biens et services a diminué pour le deuxième trimestre consécutif, se contractant de 1,0 % au quatrième trimestre de 2022. Les exportations de biens se sont contractées de 2,0 %, tandis que les exportations de services ont connu une forte croissance de 3,9 %. Malgré une contraction de la valeur des exportations, les volumes d’exportation ont augmenté au quatrième trimestre. La valeur des importations de biens et services s’est contractée pour la première fois depuis le début de la pandémie, diminuant de 1,2 % au quatrième trimestre, uniquement sous l’effet des biens (-1,7 %), les importations de services ayant légèrement augmenté (0,9 %). Comme les importations se contractent plus rapidement que les exportations, le déficit des biens et services du Canada a rétréci à 2,8 milliards de dollars au quatrième trimestre, comparativement à 3,2 milliards de dollars au troisième trimestre.
Six des 11 catégories de produits d’exportation de marchandises ont diminué au quatrième trimestre. La forte croissance des exportations de produits agricoles (21,4 %) et de biens de consommation (6,7 %) a compensé en partie les fortes contractions des exportations d’énergie (-13,5 %) et de métaux et de minéraux non métalliques (-5,3 %). La baisse continue des prix de l’énergie et les problèmes imprévus liés à l’entretien et à la chaîne d’approvisionnement en décembre ont fait en sorte que les exportations d’énergie ont contribué le plus à la contraction des exportations au quatrième trimestre. Pour ce qui est des services, la hausse de 9,5 % des exportations de services de voyage au quatrième trimestre reflète la reprise continue de l’industrie depuis le début de la pandémie. Les exportations de services commerciaux ont augmenté de 2,8 % au quatrième trimestre, après une contraction de 0,8 % au troisième trimestre. Une modeste augmentation de 0,9 % des exportations de transport a également soutenu la croissance, tandis que les exportations de services gouvernementaux se sont contractées de 0,8 % au quatrième trimestre.
La contraction des importations de marchandises a été généralisée, avec des baisses dans 9 des 11 catégories de marchandises. Des baisses significatives dans les biens de consommation (-3,8 %, entraînées par des baisses dans les produits pharmaceutiques), les produits chimiques et plastiques (-5,0 %) ainsi que les machines électroniques et électriques (-3,1 %) ont conduit à la contraction du quatrième trimestre. Parallèlement, la vigueur des importations de services de voyage (+3,6 %) et de services commerciaux (0,9 %) a compensé les contractions du quatrième trimestre des importations de services de transport (-2,0 %, en partie en raison de fortes baisses dans le transport maritime) et de services des administrations publiques (-0,5 %).
Figure 6 : Commerce international du Canada par produit (T4 2022, variation trimestrielle en %)

Sources : Statistique Canada, tableau 36-10-0019-01 et tableau 36-10-0021-01.
Selon la balance des paiements, données désaisonnalisées.
Version texte - Figure 6
Produit | Exportations | Importations |
---|---|---|
Agriculture, pêche et alimentation intermédiaire | 21,4 | -0,3 |
Aéronefs et autre matériel de transport | 12 | -3 |
Voyages | 9,5 | 3,6 |
Biens de consommation | 6,7 | -3,8 |
Machines, équipements et pièces industriels | 4,3 | 2,2 |
Équipements et pièces électroniques et électriques | 3,3 | -3,1 |
Services commerciaux | 2,8 | 0,9 |
Transport | 0,9 | -2 |
Véhicules automobiles et pièces | -0,2 | 1,2 |
Services publics | -0,8 | -0,5 |
Total – Marchandises et services | -1 | -1,2 |
Produits chimiques, de plastique et de caoutchouc | -2,1 | -5 |
Foresterie et matériaux de construction et d’emballage | -4,7 | -1,7 |
Minerais métalliques et minéraux non métalliques | -5,3 | -4,4 |
Produits de minéraux métalliques et non métalliques | -5,3 | -2,1 |
Produits énergétiques | -13,5 | -2,2 |
Les exportations de marchandises vers les États-Unis ont été à l’origine de la contraction du quatrième trimestre
Les exportations et importations canadiennes de marchandises se sont contractées respectivement de 2,0 % et 1,7 % au quatrième trimestre de 2022. Les exportations se contractant davantage que les importations, l’excédent commercial du Canada s’est réduit à 1,7 milliard de dollars au quatrième trimestre comparativement à 2,5 milliards de dollars au troisième trimestre.
Les exportations de marchandises vers les États-Unis (-3,6 %) ont été à l’origine de la contraction du quatrième trimestre, diminuant pour le deuxième trimestre consécutif en raison de la baisse des exportations d’énergie. Une augmentation significative des exportations de véhicules neufs vers les États-Unis n’a que partiellement compensé les baisses enregistrées ailleurs. Une diminution des exportations vers Hong Kong (-58,7 %), principalement de l’or, a également contribué à la contraction. Globalement, les exportations à l’extérieur des États-Unis ont progressé de 3,1 %, en particulier les exportations de biens vers la Chine, qui ont bondi de 20,2 % au quatrième trimestre en raison de la hausse des exportations d’oléagineux et de blé. Au quatrième trimestre, les exportations d’oléagineux et d’aéronefs et pièces détachées ont entraîné la septième hausse trimestrielle consécutive des exportations de marchandises vers l’Union européenne (5,8 %).
La contraction des importations de biens a été généralisée parmi les principaux partenaires du Canada, avec des contractions significatives en Chine (10,4 %), dans l’UE (3,9 %) et aux États-Unis (0,7 %).
Dans l’ensemble, 2022 s’est avérée une autre année solide pour le commerce des marchandises canadiennes, les exportations et les importations atteignant de nouveaux records. Toutefois, la contraction du commerce au quatrième trimestre pourrait refléter une tendance au ralentissement de la croissance. Le commerce devrait ralentir en 2023, alors que les économies mondiale et canadienne commenceront à s’adapter à la hausse des taux d’intérêt et à d’autres obstacles qui freinent la croissance.
Figure 7 : Le commerce de marchandises du Canada, par grand partenaire commercial (T4 2022, variation trimestrielle en %)

Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0023-01, selon la balance des paiements, données désaisonnalisées. L’Union européenne ne comprend pas le Royaume-Uni.
Version texte - Figure 7
Partenaire | Exportations | Importations |
---|---|---|
États-Unis | -3,6 | -0,7 |
Chine | 20,2 | -10,4 |
Union européenne | 5,8 | -3,9 |
Reste du monde | -1,9 | 0,6 |
Le commerce des services continue à se redresser
Le commerce des services a poursuivi sa reprise consécutivement à la pandémie, les exportations et les importations enregistrant leur dixième hausse trimestrielle consécutive. Les exportations de services ont progressé de 3,9 % au quatrième trimestre de 2022, tandis que les importations ont légèrement avancé de 0,9 %, ce qui a permis de réduire le déficit commercial des services à 4,5 milliards de dollars au quatrième trimestre, comparativement à 5,6 milliards de dollars au troisième trimestre.
Les exportations de services du Canada ont augmenté vers presque tous les principaux partenaires commerciaux, à l’exception notable de la Chine, où les exportations se sont contractées de 4,5 % au quatrième trimestre de 2022. Les exportations les plus importantes ont été vers États-Unis, ayant progressé de 4,2 % au quatrième trimestre. Les exportations de services vers l’UE ont également favorisé la croissance, augmentant de 5,9 % au quatrième trimestre.
Les importations de services en provenance des États-Unis ont augmenté de 2,6 % au quatrième trimestre de 2022, après une hausse de 7,4 % au troisième trimestre. Toutefois, les importations de services en provenance de pays autres que les États-Unis ont diminué de 1,4 % au quatrième trimestre, soit la première baisse trimestrielle depuis les premiers jours de la pandémie (troisième trimestre de 2020). La baisse des importations de services a été menée par des contractions en Asie, enregistrant des baisses notables avec Hong Kong (8,7 %) et la Chine (-5,3 %). Les importations de services en provenance de l’UE ont partiellement compensé ces baisses, progressant de 3,1 % au quatrième trimestre de 2022.
Les services de voyage, la deuxième catégorie de services en importance, ont poursuivi leur reprise au quatrième trimestre de 2022; l’augmentation des dépenses des visiteurs a entraîné une hausse de 9,5 % au quatrième trimestre, alors que le nombre de voyageurs en provenance des États-Unis (-0,2 %) et d’autres destinations (-15,2 %) a diminué. Parallèlement, les importations touristiques (c’est-à-dire les Canadiens voyageant à l’étranger) ont augmenté de 3,6 %, stimulées par les voyages des Canadiens aux États-Unis (11,2 %), alors que les voyages vers des destinations autres que les États-Unis ont diminué (19,4 %). Bien que l’ensemble du commerce des services se soit rétabli des répercussions de la pandémie de COVID-19, les exportations et les importations de services de voyage demeurent respectivement de 5,8 % et de 20,2 % inférieures à leurs niveaux du quatrième trimestre de 2019.
Figure 8 : Le commerce des services du Canada, par principal partenaire commercial (T4 2022, variation trimestrielle en %)

Source : Statistique Canada, tableau 12-10-0157-01, selon la balance des paiements, données désaisonnalisées. L’Union européenne ne comprend pas le Royaume-Uni.
Version texte - Figure 8
Partenaire | Exportations | Importations |
---|---|---|
États-Unis | 4,2 | 2,6 |
Chine | -4,5 | -5,3 |
Union européenne | 5,9 | 3,1 |
Reste du monde | 4,2 | -3,0 |
La faiblesse de la demande intérieure et la contraction des stocks ralentiront la croissance canadienne en 2023
Alors que la reprise après les chocs causés par la pandémie mondiale se poursuivait, l’économie canadienne s’est développée de 3,6 % en 2022. Selon le rapport sur la politique monétaire de janvier 2023 de la Banque du Canada, la croissance économique devrait ralentir à 1,0 % en 2023, soit une légère hausse par rapport au taux de 0,9 % indiqué dans le rapport d’octobre 2022.
La forte inflation et le resserrement des conditions financières demeurent les moteurs du ralentissement attendu, avec un léger assouplissement de l’inflation qui motive la légère révision à la hausse des perspectives pour 2023. L’indice des prix à la consommation (IPC) du Canada a atteint un sommet de 8,1 % en juin 2022 et est depuis redescendu à 5,9 % en janvier 2023. Bien qu’il s’agisse d’une amélioration, elle demeure supérieure à la fourchette cible d’inflation de 1 % à 3 % de la Banque du Canada. La Banque du Canada s’attend à ce que l’inflation ralentisse tout au long de l’année, pour atteindre une moyenne de 3,0 % en 2023 avant de tomber à 2,0 % en 2024.
Des gains modestes dans les exportations, la consommation et les dépenses publiques favoriseront la croissance en 2023. D’un autre côté, les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, y compris le logement et l’investissement, freineront la croissance. Enfin, les entreprises qui puisent dans leurs stocks représenteront le principal facteur qui freinera la croissance en 2023. Dans l’ensemble, la Banque du Canada estime qu’il est possible que l’économie canadienne évite une récession ou entre dans une récession peu profonde en 2023. De son côté, Oxford Economics, un prévisionniste du secteur privé, estime que la probabilité d’une récession au Canada est beaucoup plus élevée. Oxford Economics prévoit une contraction de la croissance économique de 1,3 % en 2023, en raison d’un ralentissement plus marqué que prévu du marché du logement et de la consommation.
En supposant que la Banque du Canada soit en mesure de maintenir son taux directeur à 4,5 % et que l’inflation diminue d’ici la fin de 2023, elle prévoit que la croissance économique sera de 1,8 % en 2024. L'évolution de l'économie américaine et l'ampleur du relèvement des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine constituent un risque majeur pour ces perspectives.
Figure 9 : Prévisions de croissance du PIB canadien (variation annuelle en %)

Source : Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada, janvier 2023.
Version texte - Figure 9
Année | Croissance du PIB canadien (%) |
---|---|
2022 | 3,6 |
2023 | 1,0 |
2024 | 1,8 |
Pleins feux sur les marchés du travail : On peut toujours compter sur ces marchés
Le marché du travail canadien a terminé 2022 en force – avec un taux de chômage s’établissant en moyenne à 5,1 %, près de creux historiques, des postes vacants (c.-à-d. la demande non comblée de main-d’œuvre) demeurant élevés, et un taux d’activité ayant légèrement augmenté à 65,4 % (un peu moins élevé qu’avant la pandémie, mais toujours élevé) au quatrième trimestre. Cette vigueur s’est poursuivie au début de la nouvelle année. Le taux de chômage a à peine bougé, s’établissant à 5,0 % en février 2023, tandis que d’autres emplois se sont ajoutés à l’économie et que le taux de participation a augmenté.
Le marché du travail a progressé après le choc initial de la pandémie de COVID-19 à l’été 2020. L’un des aspects positifs de cette reprise a été le déplacement des travailleuses vers des emplois mieux rémunérés. Les femmes sont passées d’emplois à contact élevé, comme ceux dans le domaine de la santé, à des emplois à faible contact, comme ceux dans le secteur financier, qui ont également tendance à être mieux rémunérés.
Mis à part la dynamique de genre, le marché du travail est en quelque sorte un élément incertain pour les perspectives économiques canadiennes. La vigueur persistante du marché du travail renforce le pouvoir d’achat des Canadiennes et des Canadiens, ce qui est perçu comme un signe de demande excédentaire par la Banque du Canada. En fin de compte, le resserrement des marchés du travail pourrait rendre l’objectif de la Banque du Canada de maîtriser l’inflation plus difficile à atteindre.
Le fait que des prévisionnistes annoncent une récession alors que les marchés du travail demeurent sous tension peut sembler contre-intuitif. Cela s’explique en grande partie par le fait que les taux d’intérêt ont augmenté de manière significative en 2022, mais qu’ils n’ont une incidence sur l’économie qu’avec un certain retard. C’est pourquoi de nombreux prévisionnistes estiment que l’économie canadienne connaît une demande excédentaire et que les hausses de taux d’intérêt et la faiblesse de la demande mondiale pourraient contribuer à essouffler ses ventes. À ce moment-là, cela se refléterait probablement sur le marché du travail, avec un ralentissement prévu de la croissance de l’emploi ou des pertes d’emploi potentielles.
Figure 10 : Chômage et postes vacants au Canada

Source : Tableau de Statistique Canada : 14-10-0287-01 et Tableau : 14-10-0406-01.
Version texte - Figure 10
Date | Taux de chômage (%, données désaisonnalisées) | Postes vacants (Emplois x 1 000, données désaisonnalisées) |
---|---|---|
Oct-20 | 9,0 | 573,1 |
Nov-20 | 8,7 | 567,145 |
Déc-20 | 8,9 | 562,415 |
Jan-21 | 9,2 | 564,865 |
Fév-21 | 8,5 | 615,88 |
Mar-21 | 7,6 | 640,73 |
Avr-21 | 8,2 | 649,555 |
Mai-21 | 8,2 | 671,01 |
Jui-21 | 7,8 | 766,485 |
Juil-21 | 7,5 | 819,555 |
Août-21 | 7,2 | 888,19 |
Sep-21 | 7,1 | 922,445 |
Oct-21 | 6,6 | 918,17 |
Nov-21 | 6,2 | 909,995 |
Déc-21 | 6 | 963,775 |
Jan-22 | 6,5 | 926,725 |
Fév-22 | 5,4 | 917,92 |
Mar-22 | 5,3 | 986,155 |
Avr-22 | 5,3 | 992,545 |
Mai-22 | 5,2 | 1002,175 |
Jui-22 | 4,9 | 981,585 |
Juil-22 | 4,9 | 968,63 |
Août-22 | 5,3 | 920,865 |
Sep-22 | 5,2 | 907,655 |
Oct-22 | 5,2 | 870,795 |
Nov-22 | 5,1 | 849,175 |
Déc-22 | 5 | 848,815 |
Jan-23 | 5 | |
Fév-23 | 5 |
Annexe : Tableaux
Tableau 2 : Commerce canadien par secteur industriel (en millions de dollars)
Secteur industriel | Exportations | Importations | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
T4 – 2022 | T/T % | A/A % | T4 – 2022 | T/T % | A/A % | |
Remarque : « T/T % » est la variation depuis le trimestre précédent. « A/A % » est la variation en %, 2022 par rapport à 2021. Sources : Tableaux 36-10-0019-01 et 36-10-0021-01 de Statistique Canada. Selon la balance des paiements, données désaisonnalisées. | ||||||
Biens | ||||||
Produits primaires | 118 232 | -5,6 | 28,8 | 65 697 | -2,8 | 24,8 |
Produits énergétiques | 47 816 | -13,5 | 56,8 | 13 006 | -2,2 | 58,3 |
Produits non primaires | 70 435 | 4,3 | 12,9 | 119 222 | -1,2 | 17,6 |
- Machines et matériel industriels | 12 052 | 4,3 | 19,0 | 22 804 | 2,2 | 23,9 |
- Machines et matériel électroniques | 8 350 | 3,3 | 17,8 | 21 149 | -3,1 | 14,0 |
- Véhicules automobiles et pièces | 20 410 | -0,2 | 12,5 | 30 495 | 1,2 | 19,9 |
- Aéronefs et autre matériel de transport | 7 095 | 12,0 | 1,8 | 6 080 | -3,0 | 19,0 |
- Biens de consommation | 22 528 | 6,7 | 11,9 | 38 694 | -3,8 | 14,5 |
Total des biens | 193 894 | -2,0 | 22,3 | 192 222 | -1,7 | 19,8 |
Services | ||||||
Voyages | 9 175 | 9,5 | 72,6 | 9 980 | 3,6 | 221,4 |
Transports | 5 008 | 0,9 | 27,6 | 8 883 | -2,0 | 31,6 |
Commerciaux | 27 786 | 2,8 | 3,6 | 27 490 | 0,9 | 1,9 |
Gouvernement | 366 | -0,8 | 4,4 | 435 | -0,5 | 3,1 |
Total des services | 42 335 | 3,9 | 15,1 | 46 788 | 0,9 | 22,4 |
Total des biens et services | 236 229 | -1,0 | 21,0 | 239 010 | -1,2 | 20,3 |
Tableau 3 : Commerce de marchandises du Canada par partenaires commerciaux (en millions de dollars)
Partenaire commercial | Exportations | Importations | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
T4 – 2022 (en millions de dollars) | T/T % | A/A % | T4 – 2022 (en millions de dollars) | T/T % | A/A % | |
Remarque : « T/T % » est la variation depuis le trimestre précédent, « A/A % » est la variation en %, 2022 par rapport à 2021. Source : Tableau 36-10-0023-01 de Statistique Canada. Selon la balance des paiements, données désaisonnalisées. | ||||||
États-Unis | 145 453 | -3,6 | 0,2 | 121 205 | -0,7 | 0,2 |
Mexique | 2 632 | 10,6 | 0,1 | 6 120 | -5,2 | 0,2 |
Union européenne | 9 787 | 5,8 | 0,2 | 17 323 | -3,9 | 0,2 |
France | 1 056 | 4,6 | 0,0 | 1 476 | -0,3 | 0,1 |
Allemagne | 1 928 | -9,7 | 0,1 | 4 937 | 0,8 | 0,2 |
Royaume-Uni | 4 117 | -14,3 | 0,1 | 2 317 | 4,4 | 0,0 |
Inde | 1 948 | 66,1 | 0,8 | 1 688 | -1,7 | 0,4 |
Chine | 8 934 | 20,2 | 0,0 | 16 328 | -10,4 | 0,2 |
Japon | 4 398 | -2,2 | 0,2 | 3 007 | -4,8 | 0,1 |
Corée du Sud | 1 896 | -9,9 | 0,4 | 2 675 | -1,6 | 0,3 |
Reste du monde | 14 729 | -3,9 | 0,1 | 21 559 | 3,3 | 0,2 |
Total | 193 894 | -2,0 | 0,2 | 192 222 | -1,7 | 0,2 |
Tableau 4 : Commerce des services canadiens par partenaires commerciaux (en millions de dollars)
Partenaire commercial | Exportations | Importations | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
T4 – 2022 (en millions de dollars) | T/T % | A/A % | T4 – 2022 (en millions de dollars) | T/T % | A/A % | |
Remarque : « T/T % » est la variation depuis le trimestre précédent, « A/A % » est la variation en %, 2022 par rapport à 2021. Source : Tableau 12-10-0157-01 de Statistique Canada. Selon la balance des paiements, données désaisonnalisées. | ||||||
États-Unis | 22 837 | 4,2 | 11,8 | 27 072 | 2,6 | 21,7 |
Mexique | 503 | 10,3 | 26,6 | 727 | 12,4 | 72,1 |
Union européenne | 4 955 | 5,9 | 13,9 | 5 855 | 3,1 | 18,4 |
France | 1 206 | 3,9 | 23,1 | 969 | 6,5 | 28,8 |
Allemagne | 860 | 11,0 | 3,6 | 1 045 | 3,6 | 17,5 |
Royaume-Uni | 2 035 | 6,3 | 13,0 | 2 413 | 2,1 | 16,2 |
Inde | 1 611 | -0,4 | 22,7 | 761 | 1,9 | 19,4 |
Chine | 1 942 | -4,5 | 34,1 | 1 043 | -5,3 | 26,7 |
Japon | 533 | 6,8 | 21,7 | 803 | -2,3 | 37,3 |
Corée du Sud | 392 | 3,4 | 34,2 | 159 | 5,3 | 33,0 |
Reste du monde | 7 527 | 4,2 | 19,4 | 7 955 | -6,2 | 24,7 |
Total | 42 335 | 3,9 | 15,1 | 46 788 | 0,9 | 22,4 |
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