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Affaires mondiales Canada : Rapport sur les résultats ministériels 2019‑2020 - Tableaux de renseignements supplémentaires

Table des matières

Stratégie ministérielle de développement durable

1. Contexte de la Stratégie ministérielle de développement durable

La Stratégie fédérale de développement durable (SFDD) 2016‑2019 présente les activités de développement durable du gouvernement du Canada, comme l’exige la Loi fédérale sur le développement durable. Conformément aux objectifs de la Loi d’intégrer des considérations environnementales, sociales et économiques dans le processus décisionnel, et de rendre ces décisions plus transparentes et responsables envers le Parlement, Affaires mondiales Canada soutient de rapporter sur la mise en œuvre de la Stratégie ministérielle de développement durable (SMDD).

2. Le développement durable à Affaires mondiales Canada

La Stratégie ministérielle de développement durable de 2017 à 2020 d’Affaires mondiales Canada décrit les actions prises par le Ministère afin d’atteindre les objectifs de la SFDD en ce qui concerne les mesures efficaces sur les changements climatiques et un gouvernement à faibles émissions de carbone. Ce tableau de renseignements supplémentaires présente les résultats disponibles associés aux actions ministérielles qui ont un lien avec ces objectifs. Le tableau de l’an dernier se trouve sur le site Web du Ministère.

3. Rendement du Ministère en fonction de l’objectif de la SFDD

Mesures efficaces sur les changements climatiques : Une économie à faible émission de carbone contribue à limiter l’augmentation moyenne mondiale à un niveau bien en dessous de 2 degrés Celsius et soutient les efforts pour limiter l’augmentation à 1,5 degré Celsius.

Cible(s) de la SFDD : D’ici 2030, réduire de 30 % les émissions mondiales totales de gaz à effet de serre du Canada par rapport aux niveaux de 2005.

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Jouer un rôle de premier plan dans les initiatives et les accords internationaux sur les changements climatiques.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Collaborer avec Environnement et Changement climatique Canada pour jouer un rôle de chef de file et fournir des conseils stratégiques et juridiques à l’appui de la négociation et de la mise en œuvre d’ententes internationales en matière d’environnement et d’initiatives sur les changements climatiques, y compris la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Mesure dans laquelle des conseils juridiques de grande qualité et opportuns concernant les obligations juridiques internationales du Canada sont pris en compte et intégrés aux positions du gouvernement du Canada sur le droit de l’environnement dans les tribunes internationales.

Résultats atteints : Tout au long de l’année, AMC a continué de fournir en temps opportun des conseils juridiques de grande qualité, conformément au droit international, dans le but d’éclairer l’élaboration de solides positions canadiennes pour les négociations internationales sur les changements climatiques, d’assurer la cohérence juridique des décisions internationales, et de veiller à ce que les priorités et les intérêts du Canada soient bien compris et préservés. Cela comprend :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 13

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Faire progresser un programme commercial progressiste, y compris l’intégration de solides dispositions environnementales dans les accords commerciaux et le soutien des exportations de technologies propres.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Mesure dans laquelle les dispositions environnementales sont intégrées aux accords de libre-échange et à d’autres aspects du programme commercial du Canada.

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 13

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Donner suite à l’engagement du Canada de fournir 2,65 milliards de dollars en financement climatique pour appuyer la transition des pays en développement vers des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques, conformément aux priorités de la Politique d’aide internationale féministe du Canada.

Point de départ : S.O.

Cible : 2,65 milliards de dollars d’ici la fin de l’exercice 2020-2021

Indicateur de rendement : Mesure dans laquelle les accords avec les partenaires sont achevés afin de verser et de mettre en œuvre 2,65 milliards de dollars de financement climatique d’ici la fin de l’exercice 2020-2021. (Point de départ : 838 700 700 $ versés au 1er juin 2017)

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 13

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Intégrer la durabilité de l’environnement dans l’aide canadienne au développement afin de s’assurer que les investissements internationaux canadiens n’entraînent pas d’effets négatifs importants sur l’environnement, conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale et à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Pourcentage des initiatives d’aide au développement d’Affaires mondiales Canada qui ont fait l’objet d’une analyse environnementale. (Point de départ : 100 %).

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 13

Gouvernement à faible émission de carbone : Le gouvernement du Canada prêche par l’exemple en réduisant les émissions de carbone de ses activités

Cible(s) de la SFDD : Réduire les émissions de gaz à effet de serre des immeubles et des parcs automobiles du gouvernement fédéral de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030, avec l’ambition d’atteindre cette cible d’ici 2025.

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Améliorer l’efficacité énergétique de nos immeubles et de nos activités.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : S.O.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : S.O.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Moderniser notre parc de véhicules.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère :

Point de départ : 42 % du parc de véhicules est hybride en janvier 2017

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Pourcentage de véhicules à faibles émissions dans le parc national du Ministère

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable :

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de carbone grâce aux pratiques d’achat écologiques.
Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Veiller à ce que la collectivité de l’approvisionnement d’Affaires mondiales Canada reçoive de la formation sur les achats écologiques et continue de promouvoir l’utilisation de produits écologiques.

Point de départ : 80 %

Cible : Promouvoir des pratiques d’achats publics qui sont durables, conformément aux politiques et aux priorités nationales.

Indicateur de rendement : Pourcentage de spécialistes de l’approvisionnement et de la gestion du matériel qui ont suivi le cours sur les achats écologiques (C215) de l’École de la fonction publique du Canada.

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 12.7

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Mettre en œuvre une stratégie mondiale de remplacement cyclique des imprimantes, qui intégrera les achats écologiques.

Point de départ : 2 273 038 pages en juin 2016

Cible : Promouvoir des pratiques d’achats publics qui sont durables, conformément aux politiques et aux priorités nationales.

Indicateur de rendement : Réduction, en pourcentage, du nombre total de pages imprimées à l’administration centrale.

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 12.7

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Veiller à ce que les considérations environnementales soient intégrées aux politiques, aux processus et aux pratiques du Ministère, conformément aux cycles de mise à jour ministériels.

Point de départ : 80 %

Cible : Promouvoir des pratiques d’achats publics qui sont durables, conformément aux politiques et aux priorités nationales.

Indicateur de rendement : Pourcentage des politiques, des processus et des pratiques du Ministère qui ont été créés ou mis à jour au cours de l’exercice et qui ont intégré des considérations environnementales.

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 12.7

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Mettre en œuvre une politique stratégique globale relative aux appareils, qui assurera la durabilité de la gestion des biens de TI, réduira les coûts de mise à jour continue et le dédoublement des appareils

Point de départ : 1,21

Cible : Promouvoir des pratiques d’achats publics qui sont durables, conformément aux politiques et aux priorités nationales.

Indicateur de rendement : Nombre d’appareils par employé.

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 12.7

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Faire la démonstration de technologies innovatrices.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : S.O.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : S.O.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Promouvoir des pratiques de transport durables.
Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Encourager et faciliter l’utilisation de pratiques de transport durables.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Nombre de séances d’information ou de communications sur les transports qui comprennent des conseils sur les pratiques de transport durables.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Poursuivre le fonctionnement du service de navette IntraBus qui transporte le personnel entre ses trois principaux bâtiments à l’administration centrale.

Point de départ : 200

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Nombre moyen de passagers du service de navette par jour.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Point de départ : $1 372 000 en 2013-14

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Pourcentage de réduction du coût des services de taxi par rapport à la mise en place préalable du service de navette.

* Estimation des fonds consacrés aux déplacements en taxi avant la fusion et la mise en place du service de navette; le coût fournit une mesure du nombre total d’heures et de la distance.

Résultats atteints : S.O.Note de bas de page 1

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : Travailler avec Services partagés Canada afin d’accroître la bande passante du réseau dans les missions à l’étranger.

Point de départ : mise à niveau en cours dans 15 des sites les plus congestionnés

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : Nombre de missions où la bande passante a été mise à niveau (point de départ)

Résultats atteints :

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : ODD 9C

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Comprendre l’incidence des changements climatiques et renforcer la résilience.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : S.O.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : S.O.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Améliorer la transparence et la reddition de comptes.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : S.O.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : S.O.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

Mesure(s) de contribution de la SFDD : Élaborer des politiques pour un gouvernement à faible émission de carbone.

Mesure(s) correspondante(s) du Ministère : S.O.

Point de départ : S.O.

Cible : S.O.

Indicateur de rendement : S.O.

Résultats atteints : S.O.

Contribution de chaque résultat ministériel à l’objectif et à la cible de la Stratégie fédérale de développement durable : S.O.

4. Rapport sur l’intégration du développement durable

Affaires mondiales Canada continuera de veiller à ce que son processus décisionnel tienne compte des objectifs et des cibles de la SFDD grâce à son processus d’évaluation environnementale stratégique (EES). L’EES relative à une proposition de politique, de plan et de programme comprend une analyse de l’incidence de cette proposition sur l’environnement, notamment sur les objectifs et cibles pertinents de la SFDD. Au cours du cycle d’établissement de rapports 2019-2020, AMC a présenté deux propositions nécessitant une EES.

Les déclarations publiques sur les résultats des évaluations d’Affaires mondiales Canada sont publiées lors de l’annonce d’une initiative ayant fait l’objet d’une EES (voir ici ). La déclaration publique vise à montrer que les incidences sur l’environnement de la politique, du plan ou du programme approuvé, y compris les répercussions sur l’atteinte des objectifs et des cibles de la SFDD, ont été prises en considération lors de la préparation de la proposition et du processus décisionnel.

Au cours de la même période, Affaires mondiales Canada a procédé à des évaluations environnementales de trois accords commerciaux en cours de négociation, afin de déterminer les risques environnementaux, d’évaluer l’importance de ces risques et de déterminer les possibilités d’amélioration ou d’atténuation qui pourraient être envisagées dans le cadre de négociations ou au moyen de mesures nationales. Ce processus a conduit à la publication d’une première évaluation environnementale au cours du cycle d’établissement des rapports 2019-2020.

Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus

Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité

Nom du programme de paiements de transfert : Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité

Date de début : 9 décembre 2009

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subvention et contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-12 (modifications); 2015-16 (modifications); 2018-19 (modifications)

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 31. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme

Description : Le PRCLC fournit une assistance pour renforcer la capacité des principaux États bénéficiaires, des entités gouvernementales et des organisations internationales à prévenir les menaces découlant de la criminalité internationale et à intervenir face à celles-ci, dans le cadre d’un mandat mondial, mais avec un accent sur les pays des Amériques.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Aucune

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : La prochaine évaluation aura lieu en avril 2021.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Le Programme offre une programmation par l’entremise de ministères et d’organismes du gouvernement du Canada, de certaines institutions multilatérales, de certains gouvernements étrangers et d’organisations non gouvernementales.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions4 929 6665 903 29711 250 0002 016 2042 016 204-9 233 796
Total des contributions11 085 59510 310 0947 601 78215 839 62915 594 1487 992 366
Total pour le programme16 015 26116 213 39118 851 78217 855 83317 610 352-1 241 430

Explication des écarts : Le PRCLC a pu programmer 97 % de ses allocations totales. Bien que l’enveloppe globale ait été dépensée à 100 %, la rotation du personnel au sein du PRCLC a entraîné des retards dans la mise en œuvre complète de l’enveloppe relative au passage des clandestins.

Fonds canadien d’initiatives locales

Nom du programme de paiements de transfert : Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL)

Date de début : 1er avril 2012

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 9. Programme de la coordination géographique et de l’appui aux missions 27. Aide humanitaire; Programme 33. Fonds canadien d’initiatives locales

Description : Le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) est un programme de contribution offert par l’entremise des ambassades et des hauts commissariats du Canada (ci-après : missions) qui appuie des projets à petite échelle et à fort impact dans les pays en développement.

Les objectifs du programme sont de contribuer à la réalisation des priorités thématiques du Canada en matière d’aide internationale, de contribuer à la défense des valeurs et des intérêts canadiens, et de renforcer les relations bilatérales du Canada avec les pays étrangers et leur société civile.

Le programme offre également un financement à petite échelle aux organisations locales pour répondre aux catastrophes naturelles et aux urgences humanitaires. La contribution moyenne est de 28 000 $. Les projets sont en grande partie conçus et mis en œuvre par des organisations locales, ce qui les rend très adaptés aux besoins locaux.

Les priorités thématiques du FCIL sont approuvées annuellement par un conseil de gestion du programme. En 2019-2020, celles-ci étaient les suivantes :

  1. l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles;
  2. la gouvernance inclusive, y compris la diversité, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit;
  3. la paix et la sécurité, avec un accent sur la prévention des conflits et la consolidation de la paix;
  4. la dignité humaine, y compris la santé, l’éducation et la nutrition;
  5. la croissance au service de tous, y compris la promotion des droits économiques des femmes, l’accès à des emplois décents et à l’entrepreneuriat, l’investissement dans les personnes les plus pauvres et vulnérables, et la protection des progrès économiques;
  6. l’environnement et l’action pour le climat, avec un accent sur l’adaptation et l’atténuation ainsi que sur la gestion de l’eau.

Les considérations sexospécifiques et les évaluations de la condition féminine, de la paix et de la sécurité sont intégrées à la planification, à la sélection et à l’exécution des projets, y compris par la formation des diplomates canadiens qui travaillent au programme dans les missions à l’étranger.

Résultats atteints : En 2019-2020, le FCIL a été géré efficacement par 70 missions canadiennes à l’étranger pour appuyer 572 projets dans 125 pays. En 2019-2020, les organisations de la société civile (OSC) locales, les établissements universitaires et les administrations locales ont mis en œuvre près de 80 % des projets du FCIL. Les missions ciblaient souvent des OSC prometteuses et relativement nouvelles qui n’auraient pas été autrement admissibles à un financement de la part de donateurs internationaux. Les ateliers de renforcement des capacités ont permis de dispenser une formation sur l’élaboration de propositions, la budgétisation, le suivi et l’établissement de rapports sur les projets afin d’aider les partenaires locaux à disposer des outils nécessaires pour obtenir un financement futur.

En 2019-2020, le programme du FCIL a continué d’intégrer l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles dans tous les programmes, conformément à la Politique d’aide internationale féministe. Garantir des résultats solides pour les femmes était essentiel pour les projets visant le renforcement du pouvoir économique (59 projets) et la participation politique (16 projets). Pour améliorer les résultats en matière d’égalité des genres, les missions ont organisé des ateliers d’analyse comparative entre les genres avec les demandeurs éventuels du FCIL. Dans l’ensemble, 94 % des projets du FCIL comportaient des consultations avec les femmes et les filles et 95 % des projets comportaient une analyse comparative entre les genres dans la conception de leurs projets. Il convient également de noter que 36 % des projets ont été exécutés par des organisations de défense des droits des femmes.

Conformément aux années précédentes, une forte proportion des projets du FCIL en 2019-2020 ont porté sur la promotion des droits de la personne, de la diversité et de l’inclusion dans les pays en développement (150 projets). Les projets visaient notamment à déterminer les obstacles à la participation politique des femmes au Panama ; à former les organisations de la société civile, les avocats et la police du Kirghizistan pour accroître la capacité de la société civile à reconnaître, combattre et prévenir la torture; et à fournir des services de conseil et de contentieux aux travailleurs migrants au Mexique.

En 2019-2020, 61 % des projets ont été mis en œuvre par des organisations de défense des droits de la personne et de gouvernance inclusive, dont beaucoup travaillent dans des environnements difficiles où la liberté d’association, de réunion et d’expression est restreinte. Pour relever ces défis, un projet du FCIL en Ouganda a mis au point un outil pour signaler les violations des droits des défenseurs des droits de la personne (DDP), formé les DDP burundais à la sécurité physique et à la gestion du stress, et lancé une campagne de sensibilisation du public sur les activités des DDP.

En raison de l’apparition de la pandémie de la COVID-19 au début de 2020, un certain nombre d’organisations bénéficiaires ont dû retarder les activités prévues ou clôturer leurs projets plus tôt. Toutefois, trois organismes bénéficiaires ont pu reconfigurer leurs projets actuels du FCIL pour s’adapter à la crise sanitaire. Au Cameroun, par exemple, une organisation de la société civile locale a pu acquérir rapidement du matériel et dispenser une formation aux femmes locales sur la fabrication de masques pour se protéger contre la transmission de la COVID-19. En peu de temps, plus de 5 000 masques ont été produits et préparés pour être distribués aux personnes vulnérables déplacées à l’intérieur du pays. Ce projet du FCIL a été l’un des premiers à avoir un effet direct sur les efforts de lutte contre la pandémie de COVID-19 en Afrique.

Le FCIL est un outil de défense des intérêts clés qui offre aux missions canadiennes des occasions de sensibiliser et de favoriser les discussions sur des questions importantes pour le Canada. Dans leurs rapports de fin d’année, 93 % des diplomates canadiens qui dirigent le FCIL à l’étranger ont indiqué que le programme renforçait de façon significative la capacité de leur mission de promouvoir les valeurs et les intérêts canadiens dans leur pays d’accréditation. Les résultats positifs et la clientèle générés par les projets du FCIL ont fourni une plateforme au Canada pour défendre un éventail de questions, comme la lutte contre la violence sexuelle et sexiste (71 projets en 2019-2020) ou la promotion des droits des personnes LGBTI (32 projets en 2019-2020). Cela comprenait des occasions de prendre la parole en public pour les ambassadeurs canadiens lors de conférences, de balados et d’entrevues télévisées. Les projets du FCIL ont également été mis en évidence dans le cadre de campagnes de sensibilisation plus larges (par exemple, #DéfendrelaLibertédesMédias, 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, #InclusionSignifie, #RememberRohingya), pour promouvoir le travail des partenaires des OSC.

Les projets du FCIL ont également aidé les missions canadiennes à élargir leurs réseaux et à établir des relations avec les gouvernements locaux et la société civile. 97 % des missions ont indiqué que leur programme du FCIL offrait des possibilités intéressantes d’interaction avec les intervenants locaux, y compris les OSC et les dirigeants civils. En sélectionnant des projets dans un large éventail de lieux géographiques, les missions ont pu établir des liens avec la société civile et les gouvernements dans des zones urbaines et rurales, aux niveaux local, régional et national, y compris dans les régions éloignées. Le programme a joué un rôle particulièrement important en favorisant les relations dans les pays où le Canada n’a pas de présence diplomatique permanente.

Le FCIL est également conçu comme un outil de programmation agile et souple, capable de réagir rapidement aux catastrophes naturelles ou à d’autres situations d’urgence dans les pays en développement par l’intermédiaire d’organisations locales. Les projets humanitaires et d’intervention d’urgence sont de petite envergure (maximum 50 000 $), mis en œuvre en complémentarité avec d’autres soutiens canadiens fournis par des canaux humanitaires réguliers.

En 2019-2020, 411 000 dollars ont été déboursés pour faire face à 8 crises dans le monde. Par exemple, au lendemain du cyclone Idai au Mozambique, deux projets du FCIL ont permis la fourniture d’aliments de base, de trousses d’hygiène et d’un soutien psychosocial aux communautés touchées, bénéficiant particulièrement aux femmes et aux enfants à la tête d’un foyer.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : De par sa conception, le FCIL vise à répondre aux besoins locaux et à collaborer étroitement avec les bénéficiaires, dont bon nombre sont de petites organisations disposant de ressources modestes. Les demandeurs sont sollicités principalement dans le cadre d’appels de propositions généraux, qui indiquent clairement une personne-ressource qui est chargée de répondre aux demandes de renseignements. De nombreuses missions canadiennes tiennent des séances d’information à l’intention des demandeurs intéressés. Dès que les projets sont sélectionnés en vue d’un financement, les bénéficiaires et le personnel des missions entretiennent des rapports fréquents tout au long du processus de mise en œuvre et d’établissement de rapports. Le personnel de mission visite souvent les sites de projet pour surveiller les projets. De plus, les bénéficiaires peuvent se voir offrir la possibilité de participer à des ateliers sur le partage de l’expérience en groupe ou à de la formation, y compris sur la communication de l’information financière et la tenue des dossiers.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Aide humanitaire
Total des subventions000000
Total des contributions0019 400 00016 050 0000-16 254 123
Total pour le programme0019 400 00016 050 0000-16 254 123
Programme : Fonds canadien d’initiatives locales
Total des contributions14 752 19614 482 09116 254 12316 253 65615 615 312-638 802
Total pour le programme14 752 19614 482 09116 254 12316 253 65615 615 312-638 802
Programme : Stabilisation et opérations de paix
Total des contributions0003 050 0003 050 0003 050 000
Total pour le programme0003 050 0003 050 0003 050 000
Total14 752 19614 482 09135 654 12335 353 65618 665 312-16 988 811

Explication des écarts : Depuis 2012, le programme du Fonds canadien d’initiatives locales a l’autorisation permanente de débourser jusqu’à 20 millions de dollars en fonds du Crédit 10 par année financière, avec un budget de 16,25 millions de dollars pour 2019-2020. L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles (638 802 $) était principalement attribuable aux rajustements de fin d’exercice apportés à certains projets du FCIL en raison de la pandémie de la COVID-19 et, dans une moindre mesure, en raison de fluctuations monétaires. Dans l’ensemble, 96 % des fonds du FCIL ont été dépensés.

En outre, les fonds du mécanisme de décaissement rapide du Compte de crises indiqués dans les informations financières sont considérés comme des fonds d’aide humanitaire et du Programme pour la stabilisation et les opérations de paix. L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est attribuable à la partie inutilisée des fonds.

Programme canadien de l’innovation à l’international (auparavant le Programme de partenariats internationaux en science et technologie [PPIST])

Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de l’innovation à l’international (auparavant le Programme de partenariats internationaux en science et technologie [PPIST])

Date de début : 1er avril 2006

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2015-2016

Lien menant vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2,1, Programme international d’innovation et d’investissement

Description : Le Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII) favorise et appuie les projets de recherche et développement industriels susceptibles d’être commercialisés entre le Canada et des pays partenaires. Il stimule également les activités bilatérales de réseautage et de jumelage en sciences et technologie afin d’encourager la formation de nouveaux partenariats et d’accélérer la commercialisation de la recherche et du développement. Bien que le PCII ait le pouvoir d’exécuter le programme dans tous les pays avec lesquels le Canada a conclu une entente bilatérale en matière de science, de technologie et d’innovation (STI), des fonds sont actuellement alloués à la collaboration avec le Brésil, la Chine, l’Inde, Israël et la Corée du Sud.

Résultats atteints:

* Le PCII n’a pas terminé sa collecte de données pour l’exercice 2019-2020. Les chiffres fournis sont fondés sur 3 % des projets terminés (26 projets terminés).

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : L’évaluation achevée en décembre 2019 a porté sur le PCII entre 2015-2016 et 2018-2019.

L’évaluation a permis de déterminer que les activités d’établissement de partenariats (AEP) du PCII ont permis de sensibiliser davantage les petites et moyennes entreprises canadiennes (PME) aux possibilités de recherche et de R-D en collaboration à l’étranger et ont donné lieu à des occasions d’affaires. L’évaluation a également conclu que les niveaux de financement actuels du PCII, qui demeurent inchangés depuis 2005, réduisent la pertinence du programme pour les homologues étrangers et ne répondent pas aux besoins des entreprises canadiennes.

L’équipe de l’évaluation a formulé les recommandations suivantes :

L’équipe de gestion du programme a mis en œuvre la plupart des recommandations, comme l’élargissement du Comité directeur du PCII à d’autres membres du gouvernement du Canada et les AEP ont été élargies pour inclure l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et le Japon. Toutefois, à moins que le PCII ne reçoive un budget accru, il n’est pas possible pour l’instant d’étendre les projets de R-D à d’autres pays.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Le programme réalise des activités d’établissement de partenariats afin de créer une filière pour les projets de recherche et développement du PCII.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions2 061 6964 824 5107 072 8475 432 6584 141 383-2 931 464
Total pour le programme2 061 6964 824 5107 072 8475 432 6584 141 383-2 931 464

Explication des écarts : Reconnaissant que le financement a été insuffisant au début de l’exercice en raison des retards dans les appels de propositions, le PCII a reporté 1,3 million de dollars à l’exercice 2020-2021. Les fonds inutilisés restants, s’élevant à 1,6 million de dollars, sont attribuables aux retards liés à la pandémie de la COVID-19. Une partie des fonds non utilisés du PCII a été réaffectée à d’autres programmes d’Affaires mondiales Canada.

Programme CanExport (anciennement Programme de soutien sur les marchés mondiaux/Programme de soutien au commerce et à l’investissement)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme CanExport

Date de début : 11 décembre 2008

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités :

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 20 : Développement du commerce international

Programme 21 : Programme international d’innovation et d’investissement

Description : Le programme CanExport harmonise les sous-programmes existants dans un mécanisme-cadre comprenant les éléments suivants :

Le Programme a pour objectif d’accroître la capacité du Canada de soutenir efficacement la concurrence dans l’économie mondiale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints : Les rapports finaux de CanExport sur les projets achevés par les PME en 2019-2020 montrent qu’au moment de leur achèvement et comme résultat direct, 27 % des entreprises avaient obtenu divers degrés de succès; 22 % avaient atteint un résultat intermédiaire, tandis que 16 % avaient pu réaliser des ventes à l’exportation dans un nouveau marché totalisant 107 960 043 $.

En 2019-2020, CanExport – Associations a approuvé un financement de 8 192 515 $ (71,5 %) pour une demande totale de 11 454 009 $. CanExport – Associations a approuvé des activités de soutien à 67 associations industrielles et organisations d’affaires dans 41 marchés, au profit de quelque 165 087 entreprises membres (dont 96 % sont des PME). Les bénéficiaires ont indiqué que grâce à ce financement, 35 312 pistes ont été générées et 23 378 partenaires étrangers potentiels ont été identifiés. De plus, plus de 28 000 employés de l’industrie ont reçu une formation à l’exportation et près de 18 000 entreprises canadiennes ont élargi leurs efforts de développement des affaires internationales.

En 2019-2020, CanExport – Innovation a approuvé un financement de 1 695 670 $ pour 191 projets, dont 163 ont été achevés à ce jour, ce qui représente un total de 1 628 097 $ de fonds versés. Sur les 191 projets, 98 % appuyaient des initiatives menées par des PME. Les centres de recherche non gouvernementaux et les établissements universitaires représentaient les 2 % restants. Grâce au financement du programme, les bénéficiaires ont signé 163 ententes avec des organisations étrangères, dont 64 ont abouti à des ententes de partenariat officielles d’une valeur totale déclarée de 36 292 573 $, ce qui représente un retour sur investissement  de 22:1. Selon les rapports, 92 % des bénéficiaires ont déclaré une augmentation modérée à élevée de la connaissance des possibilités de recherche et de développement à l’échelle internationale. CanExport –Innovation a organisé 1 292 réunions avec 1 357 organisations étrangères, au cours desquelles les bénéficiaires ont déclaré avoir rencontré 3 051 contacts étrangers. Certains projets sont toujours en cours et des données provenant des rapports finaux doivent encore être recueillies. Pour cette raison, le nombre de partenariats officiels peut augmenter en fonction des données qui seront obtenues dans le cadre d’un exercice de questionnaire de trois ans postérieur aux projets.

Pour 2019-2020, CanExport – Investissements des communautés a approuvé 85 organismes pour un montant de 5,3 M$ (61 %), avec un partage des frais de 50/50, sur une demande totale de 8,7 M $ de 97 bénéficiaires. Les bénéficiaires ont indiqué que 18 105 cibles, 4 581 pistes et 1 281 perspectives avaient été créées grâce à leurs activités ayant bénéficié d’un appui. Plus de 89 708 partenaires/investisseurs potentiels avaient été contactés grâce à la mise au point d’outils et de matériels d’investissement étranger direct (IED) et 241 personnes avaient reçu une formation à l’IED.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Aucun (à noter que les évaluations prévues pour 2018-2019 et 2019-2020 ont été reportées à l’exercice 2023-2024)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Le programme CanExport fait remplir un questionnaire annuel aux bénéficiaires, lequel permet à ces derniers de fournir une rétroaction directe à la direction du programme. Même si le questionnaire ne porte pas sur CanExport –PME, les PME bénéficiaires soumettent des rapports finaux et des aperçus annuels afin de fournir des commentaires et des données sur les résultats associés à leurs projets individuels. Le programme CanExport vise également à recueillir les commentaires des demandeurs et des bénéficiaires par des activités proactives de mobilisation et par des communications continues liées à l’exécution du programme.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Développement du commerce international
Total des contributions12 312 259,0012 581 90110 580 04927 449 15127 449 15116 869 102
Total des subventions0013 472 9414 024 9904 024 990-9 447 951
Total pour le programme12 312 25912 581 90124 052 99031 474 14131 474 1417 421 151
Programme : Innovation et investissement
Total des contributions3 980 069,004 067 2333 762 3634 417 656,004 417 656655 293
Total des subventions001 250 0001 638 745,001 638 745388 745
Total pour le programme3 980 0694 067 2335 012 3636 056 4016 056 4011 044 038
Total pour le programme16 292 32816 649 13429 065 35337 530 54237 530 5428 465 189

Explication des écarts : Des fonds supplémentaires ont été reçus à mi-exercice dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne. Les dépenses réelles pour 2019-2020 comprenaient des comptes à payer en fin d’exercice; par conséquent, les dépenses totales pour 2019-2020 peuvent être inférieures à celles indiquées dans le tableau ci-dessus.

Secrétariat du Commonwealth

Nom du programme de paiements de transfert : Secrétariat du Commonwealth

Date de début : 28 septembre 1965

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

Description : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire du Commonwealth est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. L’adhésion du Canada vise la poursuite de ses objectifs de politique étrangère en matière de paix, de sécurité et de développement internationaux. Dans cette optique, il s’attache à renforcer ses relations avec les 54 pays membres du Commonwealth. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints : Le résumé ci-dessous contient quelques exemples (non exhaustifs) des résultats et des jalons de 2019-2020, tirés du plan d’exécution et du budget de 2020-2021.

Une plus grande adhésion aux valeurs et principes du Commonwealth, en particulier ceux énoncés dans la Charte du Commonwealth.

Gouvernance publique plus efficace, plus efficiente et plus équitable.

La population du Commonwealth réalise son plein potentiel avec dignité et égalité dans un environnement sain.

Une croissance économique plus inclusive et un développement durable.

La résilience des petits États et des États vulnérables a été renforcée, y compris l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces derniers.

On s’attend à ce que toute activité retardée ou annulée du Secrétariat du Commonwealth soit mise en œuvre au cours de l’exercice 2020-2021, autant que l’environnement opérationnel le permet dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. Le report à 2021 des grandes manifestations organisées par le Commonwealth (par exemple, la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth), ainsi que la transition vers des plateformes virtuelles pour une série de réunions et d’interventions de haut niveau, exigent que l’organisation adapte la mise en œuvre de son programme.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Aucun audit n’a été effectué ou n’est prévu par Affaires mondiales Canada. Le Conseil des administrateurs du Secrétariat du Commonwealth, qui regroupe des représentants des États membres, y compris du Canada, reçoit un rapport annuel de l’audit externe et prend des mesures pour donner suite aux opinions exprimées dans ce document. Le Comité de vérification suit également le travail du Secrétariat du Commonwealth, de façon générale, et commande des vérifications internes, au besoin.

À la suite d’une demande formulée par le Conseil des gouverneurs du Secrétariat du Commonwealth, les vérificateurs internes du Secrétariat ont établi un rapport sur les renonciations et les déclarations relatives aux processus de passation de marchés de juillet 2015 à juin 2018, en mettant l’accent sur les marchés attribués à l’entreprise KYA Global. Le rapport se concentrait sur les conclusions suivantes : l’utilisation abusive de deux critères justifiant le recours à la procédure de renonciation ; le conflit d’intérêts; le fait que KYA Global était apparemment insolvable à l’époque; et le fait que le rapport final produit par KYA n’a jamais été partagé, rendant ainsi impossible l’évaluation de l’optimisation des ressources. Le Secrétariat a accepté et mis en œuvre les six recommandations formulées dans le rapport, et des audits internes complets sur l’approvisionnement suivront en 2020 et en 2021.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Aucune évaluation n’a été effectuée par Affaires mondiales Canada. Le Secrétariat du Commonwealth a réalisé un examen à mi-parcours de son plan stratégique 2017-2018 à 2020-21 au cours de l’exercice 2018-2019 et les résultats ont été diffusés en 2019-2020, et on donne actuellement suite aux recommandations. L’examen a clairement mis en évidence la nécessité que le Secrétariat du Commonwealth se concentre sur sa raison d’être et ses créneaux. Les conclusions et recommandations de l’examen à mi-parcours seront prises en considération dans le processus de planification du prochain plan stratégique quinquennal. Une évaluation finale du plan stratégique actuel devrait être préparée en avril 2021.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Le Secrétariat du Commonwealth a continué sa collaboration et sa consultation avec ses 54 pays membres et son réseau d’organisations de la société civile et de citoyens dans l’ensemble du Commonwealth.

Des consultations régulières avec les membres ont eu lieu par l’entremise des mécanismes de gouvernance interne de l’organisation. Le Canada a participé aux réunions du Comité exécutif et du Conseil des gouverneurs en 2019-2020, au cours desquelles le Secrétariat du Commonwealth a fait le point sur ses activités, ses résultats et sa planification.

La page d’information et d’événements (en anglais uniquement) du Secrétariat du Commonwealth sur son site Web contient régulièrement des communiqués de presse publics détaillant les activités de sensibilisation et les consultations entreprises par le Secrétariat du Commonwealth dans tous ses domaines d’activité. Depuis le début de la pandémie de COVID-19 en mars 2020, il y a eu une augmentation notable des manifestations virtuelles en ligne avec les membres et intervenants du Commonwealth.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions5 717 1455 700 5675 850 9635 610 8455 610 845-240 118
Total du programme5 717 1455 700 5675 850 9635 610 8455 610 845-240 118

Explication des écarts : Les écarts entre les montants prévus et les montants réels reflètent les fluctuations des taux de change, puisque les factures du Commonwealth sont émises en livres sterling. Il convient de noter que la pandémie de la COVID-19 a entraîné des retards dans les activités prévues à la fin de l’exercice, ce qui a entraîné des écarts entre les dépenses prévues et les dépenses réelles.

Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE)

Date de début : Février 1998

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : Décembre 2011 – prolongation indéfinie par le ministre des Affaires étrangères

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 16. Politique liée à la Paix et la sécurité; Programme 17. Politique de sécurité internationale et diplomatie

Description : Verser la quote-part du Canada à l’OTICE, qui est responsable de la mise en œuvre provisoire du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

L’OTICE est une organisation internationale financée par les États signataires du TICE. Rentable et axée sur les résultats, elle a une forte orientation technique, avec un budget de 80 % environ alloué à la mise en place du Système international de surveillance, le régime mondial de vérification du TICE.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Des vérifications ont été effectuées par l’OTICE en 2019-2020. Les vérifications de l’OTICE sont mises à la disposition des signataires de l’État, mais ne sont pas accessibles au public.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Les évaluations ont été effectuées par l’OTICE en 2019-2020. Les évaluations de l’OTICE sont mises à la disposition des États signataires, mais ne sont pas accessibles au public.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Politique liée à la paix et la sécurité
Total des contributions4 398 7985 077 2045 048 09900-5 048 099
Total pour le programme4 398 7985 077 2045 048 09900-5 048 099
Programme : Politique de sécurité internationale et diplomatie
Total des contributions0004 974 6094 974 6094 974 609
Total pour le programme0004 974 6094 974 6094 974 609
Total4 398 7985 077 2045 048 0994 974 6094 974 609-73 490

Explication des écarts : L’écart est attribuable aux fluctuations des devises.

Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes

Nom du programme de paiements de transfert : Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA)

Date de début : Septembre 2005

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifications); 2015-2016 (modifications)

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 31. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme

Description : Le PARCA fournit de la formation, du matériel, des infrastructures et une assistance technique pour que des États bénéficiaires, des entités gouvernementales et des organisations internationales clés puissent mieux prévenir et contrer les menaces découlant du terrorisme.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Aucune évaluation de programme n’a été effectuée au cours de la période visée, mais une évaluation de programme ministérielle devrait avoir lieu en 2021.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Les programmes du PARCA sont offerts par l’entremise des ministères et organismes du gouvernement du Canada, de certaines institutions multilatérales, de gouvernements étrangers, d’organisations non gouvernementales et d’entités privées. Au cours de la période visée par le rapport, le PARCA s’est principalement attaché à encourager les responsables de la mise en œuvre à joindre une analyse comparative entre les sexes à leurs propositions et aux programmes subséquents.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions8 642 1239 197 2735 470 0002 076 7232 076 723-3 393 277
Total des contributions27 077 57148 272 3364 900 00023 643 95521 275 52516 375 525
Total du programme35 719 69457 469 60910 370 00025 720 67823 352 24812 982 248

Explication des écarts : L’augmentation des dépenses est principalement attribuable au report des fonds pour les projets de l’Opération Impact du ministère de la Défense nationale, qui totalisent 11 826 M$, et le financement additionnel pour la Stratégie pour le Moyen-Orient.

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Date de début : 1945

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

Description : Le versement annuel d’une quote-part à la FAO est une obligation juridiquement contraignante de tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère liés au développement agricole et disposer d’une tribune internationale pour faire valoir ses points de vue. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Pour obtenir de plus amples détails, veuillez consulter le tout dernier Rapport sur l’exécution du programme, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui informe les États membres du travail mené et des résultats obtenus par l’Organisation durant l’exercice biennal 2018-2019.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Le Directeur général de la FAO et le Comité financier ont présenté leur rapport annuel pour 2019. Les résultats peuvent être consultés ici.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions18 462 60018 860 44618 700 34118 700 34117 227 069-1 473 272
Total pour le programme18 462 60018 860 44618 700 34118 700 34117 227 069-1 473 272

Explication des écarts : Les budgets statutaires des organisations internationales sont des résultats négociés et les États membres, y compris le Canada, sont juridiquement liés par le résultat final de ces négociations. Les fluctuations monétaires entrent aussi en jeu.

Subventions et contributions en appui aux relations universitaires

Nom du programme de paiements de transfert : Subventions et contributions en appui aux relations universitaires

Date de début : 1er janvier 1989

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2015-2016

Lien menant le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 20. Développement du commerce international

Description : Ces subventions et contributions servent à l’élargissement des programmes d’éducation internationale en vue de faire avancer plus efficacement les priorités du Ministère, dont contribuer à la compétitivité du Canada dans le secteur de l’éducation et promouvoir la démocratie, la primauté du droit et les droits de la personne. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les subventions obtenues dans le cadre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats atteints : Veuillez noter qu’étant donné les délais de nos programmes de bourses d’études et les retards liés à la COVID-19, l’accès aux résultats de l’exercice 2019-2020 n’était pas disponible. Les bénéficiaires de la cohorte 2019-2020 peuvent demeurer au Canada jusqu’à la fin du semestre d’été de 2020 (c.-à-d. en août 2020); pour le programme « Subventions et contributions en appui aux relations universitaires », on ne reçoit qu’un rapport final des administrateurs de bourses d’études plus tard à l’automne ou en hiver.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Aucune vérification n’a été effectuée en 2019-2020.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Les efforts d’engagement suivants ont été déployés en 2019-2020 : la promotion de programmes par l’intermédiaire du site Web Bourses d’étude d’ÉduCanada; des webinaires d’information; un engagement direct avec les demandeurs potentiels; et des efforts de promotion par les missions canadiennes à l’étranger. Étant donné que l’exercice 2019-2020 a été l’année inaugurale du programme de bourses d’études « Étudiez au Canada », les efforts de promotion ont inclus un lancement en ligne en douceur, deux webinaires distincts et des centaines d’interactions par courriel avec les demandeurs éventuels.

Parmi les autres efforts d’engagement, mentionnons la collaboration régulière avec les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens et les intervenants de l’éducation internationale (par exemple, Collèges et instituts Canada [CICAN], Langues Canada, Universités Canada), en partie par l’entremise du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI), notre administrateur de bourses d’études, la participation à quatre conférences et forums sur l’éducation. Ceux-ci incluent la Conférence des Amériques sur l’éducation internationale, la Conférence annuelle du BCEI, la Conférence annuelle de la NAFSA, la Conférence annuelle de l’Association of International Education Administrators et la conception et mise en œuvre d’une mission de collaboration dans les provinces de l’Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan avec des dirigeants d’établissements universitaires internationaux des Amériques.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions1 558 6001 820 7613 000 0002 154 3701 311 284-1 688 716
Total des contributions5 827 1476 278 0664 587 6276 433 2576 433 2571 845 630
Total du programme7 385 7478 098 8277 587 6278 587 6277 744 541156 914

Explication des écarts : L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles en 2019-2020 était lié à d’autres étudiants des réserves qui ont été identifiés et financés dans le cadre de nos programmes d’échange de courte durée. Il est à noter toutefois que certains de ces fonds « additionnels » n’ont pas été dépensés par l’administrateur des bourses d’études pour diverses raisons, y compris l’incapacité de certains étudiants à se rendre au Canada, et qu’ils seront retournés au receveur général.

La plupart des fonds ont d’abord été octroyés sous la forme de subventions, mais la plupart des activités avaient davantage les caractéristiques de contributions, ce qui explique la conversion de certaines subventions en contributions.

Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques, consulaires et celles des organisations internationales au Canada

Nom du programme de paiements de transfert : Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques, consulaires et celles des organisations internationales au Canada

Date de début : 8 janvier 1979

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 1978-1979

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 4. Le Bureau du Protocole

Description : Le Décret sur les subventions aux propriétés diplomatiques, consulaires et à celles des organisations internationales (C.P. 1979-59, 18 janvier 1979), la Loi sur les subventions aux municipalités, ainsi que les décrets et lois qui les remplacent forment la base législative du programme. Le protocole d’entente connexe conclu entre Affaires mondiales Canada et Services publics et Approvisionnement Canada définit les responsabilités pour la prestation des services ayant trait aux versements de subventions en remplacement de l’impôt foncier, de l’impôt sur la façade ou de l’impôt sur la superficie des propriétés diplomatiques et consulaires.

Résultats atteints : Les engagements internationaux du Canada ont été respectés, tels que mesurés par :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions13 523 93413 803 64215 854 00015 854 00014 580 981-1 273 019
Total des contributions000000
Total pour le programme13 523 93413 803 64215 854 00015 854 00014 580 981-1 273 019

Explication des écarts : L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est attribuable à des impôts fonciers municipaux moins élevés que prévu, en plus des changements dans le volume des subventions et les admissibilités aux subventions.

Agence internationale de l’énergie atomique

Nom du programme de paiements de transfert : Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)

Date de début : 19 décembre 1989

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 16. Politique liée à la paix et la sécurité; Programme 17.; Politique de sécurité internationale et diplomatie

Description : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Le paiement est effectué pour s’assurer que les membres sont en règle et pour maintenir leur influence et leur crédibilité au sein d’un organisme international clé, dont le Canada appuie les objectifs. L’AIEA est la principale enceinte internationale pour la coopération dans le domaine nucléaire ; l’Agence cherche à promouvoir l’utilisation sûre, sécuritaire et pacifique de la technologie nucléaire, notamment en vérifiant que les États respectent leur engagement à n’utiliser l’énergie nucléaire qu’à des fins pacifiques. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Les audits de l’AIEA ne sont pas rendus publics.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Les évaluations de l’AIEA ne sont pas rendues publiques.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Politique liée à la paix et la sécurité
Total des contributions15 666 57715 700 61016 130 35400-16 130 354
Total pour le programme15 666 57715 700 61016 130 35400-16 130 354
Programme : Politique de sécurité internationale et diplomatie
Total des contributions00016 130 35414 741 49114 741 491
Total pour le programme00016 130 35414 741 49114 741 491
Total15 666 57715 700 61016 130 35416 130 35414 741 491-1 388 863

Explication des écarts : Le budget statutaire des organisations internationales est négocié, et le Canada est juridiquement tenu de respecter le résultat final de ces négociations. Les contributions à l’AIEA sont établies en partie en euros et en partie en dollars américains. Par conséquent, les fluctuations monétaires régulières modifient la valeur de ces contributions exprimée en dollars canadiens et entraînent des écarts entre les dépenses prévues et les dépenses réelles. Le Canada doit payer ses quotes-parts en entier et, selon les fluctuations monétaires, ces quotes-parts peuvent être supérieures ou inférieures aux montants prévus.

Cour pénale internationale

Nom du programme de paiements de transfert : Cour pénale internationale (CPI)

Date de début : 1er avril 2005

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 3.; Droit international

Description : La CPI est la première cour pénale internationale permanente créée en vertu d’un traité pour mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves touchant la communauté internationale. Les dépenses de la Cour sont financées principalement par les quotes-parts des États parties. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Le 23 août 2019, le Comité de vérification (CV) a présenté son rapport à l’AEP sur les travaux de sa dixième session. Le CV s’est concentré sur la structure de gouvernance de la Cour, la surveillance des questions de vérification interne et externe et le suivi des recommandations antérieures. Le CV a pris note des travaux en cours de la Cour en vue de l’élaboration d’un manuel organisationnel, qu’il avait précédemment considéré comme un outil essentiel pour toute organisation, et il attendait avec intérêt de l’examiner avant la publication de la version finale. Il a demandé au Bureau de la vérification interne de soumettre un projet de plan de vérification interne modifié pour examen et validation par le CV, et a approuvé les trois recommandations formulées par le Cabinet d’audit externe concernant les états financiers de la Cour et deux recommandations concernant les états financiers du Fonds au profit des victimes. Il a également recommandé que le Cabinet d’audit externe procède à au moins une vérification du rendement.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : À la suite d’une résolution de décembre 2019 de l’AEP, un examen par des experts indépendants (EEI) a été commandé (le 1er janvier 2020) « en vue de formuler des recommandations concrètes, réalistes et susceptibles d’être mises en pratique, destinées à améliorer les performances, l’efficience et l’efficacité de la Cour et du système du Statut de Rome dans son ensemble... et de soumettre lesdites recommandations à l’Assemblée et à la Cour pour examen ». Le Groupe d’experts indépendants doit soumettre son rapport final au Bureau et à l’AEP en septembre 2020.

Habituellement, il y aurait eu un rapport annuel sur les activités d’évaluation et d’inspection du Mécanisme de contrôle indépendant (MCI), qui a pour mandat d’effectuer des évaluations et des inspections à la demande directe du Bureau ou des chefs d’organes. Le rapport annuel de 2018 ne contenait pas de rapport sur une évaluation qui avait été effectuée au cours de la période considérée en raison de l’absence de personnel clé. En 2019, cependant, aucun rapport n’a été présenté en raison d’un examen en cours du MCI. Dans une résolution différente de décembre 2019 de l’AEP, le Bureau de l’AEP a été chargé « d’achever le réexamen entrepris sur les travaux et le mandat opérationnel du MCI, y compris l’examen des amendements au mandat, afin d’inclure les enquêtes relatives aux allégations portées contre d’anciens fonctionnaires de la Cour, et d’en faire rapport à l’Assemblée à sa dix-neuvième session ».

Il est donc probable que les évaluations futures que le MCI devra effectuer ne se feront pas avant la conclusion de cet examen.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : L’ambassade du Canada aux Pays-Bas est régulièrement en contact direct avec les représentants de la Cour et, de concert avec la Mission permanente du Canada auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, participe à des groupes de travail sur les questions de gouvernance et de finances qui touchent la Cour. Le Canada ainsi que les six autres pays qui contribuent le plus au budget de la CPI continuent de réclamer des gains d’efficience budgétaires.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions11 146 73210 858 55913 552 18213 552 18210 550 825-3 001 357
Total pour le programme11 146 73210 858 55913 552 18213 552 18210 550 825-3 001 357

Explication des écarts : Le budget annuel de programme de la CPI est approuvé par l’Assemblée des États parties en décembre de l’année précédente. Aux fins de la planification financière, le Canada est tenu d’estimer le budget de programme de la CPI bien avant son adoption. Des événements imprévus, comme l’arrestation d’une personne faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de longue date, peuvent entraîner une augmentation importante du budget de la Cour. Par conséquent, il y a toujours un écart entre la contribution prévue et la quote-part. Il peut aussi y avoir des fluctuations monétaires.

Aide au développement international

Nom du programme de paiements de transfert : Aide au développement international (ADI)

Date de début : 2001-2002

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programmes :

Description : En 2017, la ministre du Développement international et de la Francophonie a lancé la Politique féministe d’aide internationale. La politique explique comment le Canada réorientera son aide internationale afin d’aider les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables et de construire un monde plus pacifique, inclusif et prospère. La mise en œuvre de cette politique est axée sur six champs d’action (l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, la dignité humaine [santé, éducation et aide humanitaire], la croissance au service de tous, l’environnement et l’action pour le climat, le gouvernance inclusive et la paix et la sécurité) tout en reconnaissant que la promotion de l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles est l’approche la plus efficace pour éliminer la pauvreté et réaliser les objectifs de développement durable d’ici à 2030.

Les activités d’aide au développement officielle (ADO) contribuent à la réduction de la pauvreté, tiennent compte des points de vue des populations pauvres et sont conformes aux normes internationales en matière de droits de l’homme, conformément à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle (la Loi). L’ADO peut également servir à atténuer les effets des catastrophes naturelles ou d’autres situations d’urgence survenant à l’extérieur du Canada. Affaires mondiales Canada (AMC) est le ministère responsable de l’ADO du Canada. La majorité des activités d’aide internationale du Ministère sont alignées sur la Loi; toutefois, le programme de paiements de transfert d’Affaires mondiales Canada n’exclut pas les activités en dehors de la portée de la Loi. La plupart des bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints : En 2019-2020, Affaires mondiales Canada (AMC) a continué de faire progresser les engagements en matière d’aide internationale et de progresser vers les résultats escomptés.

Pour plus de détails sur les résultats et les décaissements de l’aide internationale, veuillez consulter le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le Rapport statistique sur l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada, respectivement, qui sont tous deux publiés en ligne. (Les rapports 2019-2020 seront publiés au cours de l’été/automne 2021.)

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Audit des services d’appui sur le terrain, achevé en décembre 2019

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Évaluation de la cohérence dans l’Afrique subsaharienne, rapport approuvé en octobre 2019

Évaluation de l’aide à la reconstruction en cas de catastrophe naturelle aux Philippines, 2013-2014 à 2018-2019, rapport approuvé en octobre 2019

Évaluation des programmes d’aide internationale en Ukraine, rapport approuvé en décembre 2019

Évaluation des contributions d’Affaires mondiales Canada à la Stratégie du Canada au Moyen-Orient, rapport approuvé en février 2020

Rapport d’évaluation de l’aide humanitaire, approuvé en février 2020

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Veuillez vous reporter à la responsabilité essentielle 3 du Rapport sur les résultats ministériels 2019-2020.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Droit international
Subventions91 971100 0000000
Contributions000000
Total pour le programme91 971100 0000000
Programme : Politique de sécurité internationale et diplomatie
Subventions0003 359 2063 359 2063 359 206
Contributions00000,000,00
Total pour le programme0003 359 2063 359 2063 359 206
Programme : Aide humanitaire
Subventions761 475 737827 954 058564 320 694940 558 312778 118 312213 797 618
Contributions7 729 6138 645 944018 727 05318 727 05318 727 053
Total pour le programme769 205 350836 600 002564 320 694959 285 365796 845 365232 524 671
Programme : Partenariats et innovation dans le développement
Subventions19 007 35920 666 73818 904 11138 584 94438 584 94419 680 833
Contributions273 422 403305 836 135346 567 521376 858 805373 234 60126 667 080
Total pour le programme292 429 762326 502 873365 471 632415 443 749411 819 54546 347 913
Programme : Aide internationale multilatérale
Subventions800 352 236870 224 551785 515 901816 249 393803 642 74718 126 846
Contributions210 946 058235 953 33277 822 452463 829 126410 129 126332 306 674
Total pour le programme1 011 298 2941 106 177 883863 338 3531 280 078 5191 213 771 873350 433 520
Programme : Stabilisation et opérations de paix
Subventions002 695 19021 950 00021 950 00019 254 810
Contributions000000
Total pour le programme002 695 19021 950 00021 950 00019 254 810
Programme : Réduction des menaces d’armes
Subventions7 188 5857 816 1620000
Contributions000000
Total pour le programme7 188 5857 816 1620000
Programme : Aide internationale en Europe au Moyen-Orient et au Maghreb
Subventions77 434 35384 194 52392 336 83492 090 44892 090 448-246 386
Contributions102 532 909114 688 00039 440 179114 027 679113 677 93774 237 758
Total pour le programme179 967 262198 882 523131 777 013206 118 127205 768 38573 991 372
Programme : Aide internationale dans les Amériques
Subventions97 775 219106 311 187175 139 76499 625 58599 625 585-75 514 179
Contributions111 854 139125 114 245117 855 620118 378 096117 332 994-522 626
Total pour le programme209 629 358231 425 432292 995 384218 003 681216 958 579-76 036 805
Programme : Aide internationale en Asie-Pacifique
Subventions190 579 410207 217 366203 178 847191 184 314191 184 314-11 994 533
Contributions87 351 88897 707 29670 017 40292 209 00191 588 11221 570 710
Total pour le programme277 931 298304 924 662273 196 249283 393 315282 772 4269 576 177
Programme : Aide internationale en Afrique subsaharienne
Subventions128 699 639139 935 369471 422 527191 101 176191 101 176-280 321 351
Contributions426 137 261476 655 063232 737 536414 360 190394 103 780161 366 244
Total pour le programme554 836 900616 590 432704 160 063605 461 366585 204 956-118 955 107
Total des subventions2 082 604 5092 264 419 9542 313 513 8682 394 703 3782 219 656 732-93 857 136
Total des contributions1 219 974 2701 364 600 015884 440 7101 598 389 9501 518 793 603634 352 893
Total3 302 578 7793 629 019 9693 197 954 5783 993 093 3283 738 450 335540 495 757

Explication des écarts : 27. Aide humanitaire : Les dépenses réelles ont été supérieures de 232,5 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est attribuable au financement reçu dans le Budget supplémentaire des dépenses de 2019-2020 pour le renouvellement de la Stratégie du Canada pour le Moyen-Orient et à la réaffectation du mécanisme de décaissement rapide du compte de crise. De ce montant, 162,4 millions de dollars ont été versés dans une affectation bloquée pour le mécanisme de décaissement rapide du compte de crise.

28. Partenariats pour l’innovation dans le développement : Les dépenses réelles ont été supérieures de 46,3 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est attribuable au financement provenant du déblocage de l’affectation bloquée de la PAIF ainsi qu’au financement réaffecté à d’autres programmes d’ADI.

29. Aide internationale multilatérale : Les dépenses réelles ont été supérieures de 350,4 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est attribuable au financement reçu dans le Budget supplémentaire des dépenses de 2019-2010 pour la mise en œuvre du PAIF ainsi qu’au financement destiné à aider les pays en développement à faire face aux effets des changements climatiques. De ce montant, 12,6 millions de dollars provenaient d’une affectation bloquée établie pour les incendies de forêt en Amazonie (Fonds prioritaires stratégiques).

30. Stabilisation et opérations de paix : Les dépenses réelles ont été supérieures de 19,3 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est imputable aux transferts de ressources provenant d’autres programmes d’ADI pour fournir une aide en réponse à la crise internationale majeure au Myanmar et au Yémen, et pour appuyer la mise en œuvre de la PAIF.

34. Aide internationale en Europe, au Moyen-Orient et au Maghreb : Les dépenses réelles ont été supérieures de 74,0 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est attribuable au financement reçu dans le Budget supplémentaire des dépenses de 2019-2010 pour le renouvellement de la Stratégie du Canada pour le Moyen-Orient, ainsi qu’au financement réaligné entre les autres programmes d’ADI.

35. Aide internationale dans les Amériques : Les dépenses réelles ont été inférieures de 76 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est attribuable au réalignement du financement entre les autres programmes d’ADI.

36. Aide internationale en Asie-Pacifique : Les dépenses réelles ont été supérieures de 9,6 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est imputable aux transferts de ressources provenant d’autres programmes d’ADI pour fournir une aide humanitaire en réponse à la crise internationale majeure au Myanmar.

37. Aide internationale en Afrique subsaharienne : Les dépenses réelles ont été inférieures de 119,0 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart est attribuable au fait que l’augmentation des fonds reçus pour appuyer la mise en œuvre de la PAIF a été compensée par un réalignement entre les autres programmes d’ADI. Un montant de 18,2 millions de dollars se trouvait dans une affectation bloquée pour les institutions financières internationales.

Institutions financières internationales

Nom du programme de paiements de transfert : Institutions financières internationales conformément à la Loi d’aide au développement international (institutions financières)

Date de début : S.O.

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Autorisation législative (Paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs)

Exercice de mise en application des modalités : S.O.

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 29. Aide internationale multilatérale

Description : Les institutions financières internationales (IFI) telles que le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et les banques régionales de développement (y compris la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque de développement des Caraïbes et la Banque interaméricaine de développement) fournissent une aide technique et des services financiers axés sur les solutions de développement propres à chaque pays. Les paiements aux IFI sont effectués conformément aux alinéas 3a), 3 c) et à l’article 12 de la Loi sur l’aide au développement international (institutions financières). Il s’agit notamment de paiements directs aux institutions pour permettre aux IFI de financer leurs mécanismes concessionnels et guichets de financement pour l’aide aux pays en développement les plus pauvres ainsi que d’acheter des parts des institutions pour leur fournir des capitaux accrus afin d’étendre leurs activités de financement. Les bénéficiaires ne s’attendent pas à rembourser les fonds fournis dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Les IFI effectuent régulièrement des vérifications de leurs programmes qui sont communiqués à Affaires mondiales Canada en sa qualité d’actionnaire et de membre de l’organe directeur de ces institutions.

Aucun audit n’était prévu pour le FEM ou le Fonds multilatéral au titre du Protocole de Montréal (FMPM) en 2019-2020.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 :

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Les bénéficiaires des programmes des IFI sont pour la plupart des gouvernements de pays en développement, qui doivent demander à faire partie du programme. Les banques régionales de développement travaillent en étroite collaboration avec les gouvernements pour s’assurer que leurs programmes correspondent aux priorités de développement de chaque gouvernement et que les bénéficiaires du projet sont consultés lors de la conception du projet. Toutes les IFI ont mis en place des politiques de protection environnementale et sociale pour réduire et atténuer les conséquences environnementales et sociales négatives des projets.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions000000
Total des autres types de paiements de transfert232 251 950250 380 451232 491 748250 365 984250 365 98417 874 236
Total pour le programme232 251 950250 380 451232 491 748250 365 984250 365 98417 874 236

Explication des écarts : L’écart s’est produit parce que des décisions de financement ont été prises en vertu de la Loi sur les IFI pour augmenter les contributions au Fonds international de développement agricole, au Fonds multilatéral d’investissement et au Fonds multilatéral pour la mise en œuvre du Protocole de Montréal. Ces contributions accrues ont été financées par le Budget supplémentaire des dépenses B.

Organisation internationale du Travail

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation internationale du travail (OIT)

Date de début : Le Canada est membre de l’OIT depuis sa fondation en 1919

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2 : Politiques multilatérales

Description : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’OIT, un organisme spécialisé des Nations Unies, est une obligation juridiquement exigible de tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère liés aux questions sociales et en matière de travail à l’échelle mondiale, et disposer d’une tribune internationale pour faire valoir ses points de vue. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Le programme et le budget de l’OIT, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence internationale du travail. Pour plus de détails sur les résultats et les plans, veuillez consulter : le programme et le budget 2020-2021 de l’OIT.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : L’OIT fait appel à un auditeur externe et produit régulièrement des états financiers vérifiés.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions14 398 84814 000 47714 626 47314 367 08014 367 080-259 393
Total pour le programme14 398 84814 000 47714 626 47314 367 08014 367 080-259 393

Explication des écarts : Les budgets statutaires des organisations internationales sont des résultats négociés et les États membres, y compris le Canada, sont juridiquement liés par le résultat final de ces négociations. Les fluctuations monétaires entrent aussi en jeu.

Organisation du Traité de l’Atlantique Nord – Administration civile

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) – Administration civile

Date de début : 1er janvier 1989

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modification)

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 16. Politique liée à la Paix et la sécurité; Programme 17. Politique de sécurité internationale et diplomatie

Description : La quote-part annuelle du Canada à l’OTAN fait partie des obligations juridiquement contraignantes contractées par les États membres, en vertu du Traité de l’Atlantique Nord de 1949. Cette contribution permet au Canada de poursuivre ses objectifs de politique étrangère par un soutien financier au budget administratif de l’OTAN, une organisation internationale essentielle aux intérêts de défense et de sécurité canadiens. La création de l’OTAN visait à promouvoir la stabilité de la région euro-atlantique ainsi qu’à protéger la liberté et la sécurité de ses habitants dans le respect des principes de la démocratie, de la liberté individuelle et du droit international. Les comptes de l’OTAN font l’objet de vérifications annuelles par le Collège international des commissaires aux comptes (CICC) de l’OTAN. Depuis le 1er septembre 2014, et dans le cadre d’une contribution nationale volontaire, le Canada a un représentant au CICC, pour un mandat de quatre ans. Le représentant actuel du Canadaau CICC, M. Amipal Manchanda, a été nommé en août 2019. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert. En pratique, tout excédent est crédité à l’exercice suivant.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Vérifications annuelles 2019-2020 achevées ou prévues

En raison de la COVID et de la présentation tardive de l’information, le CICC a informé le Conseil qu’il ne sera pas en mesure de respecter la date limite d’août 2020 pour les vérifications ci-dessus et qu’il les soumettra le plus tôt possible.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Politique liée à la Paix et la sécurité
Total des contributions25 615 62224 883 67925 868 51800-25 868 518
Total du Programme25 615 62224 883 67925 868 51800-25 868 518
Programme : Politique de sécurité internationale et diplomatie
Total des contributions00025 868 51823 051 69123 051 691
Total du Programme00025 868 51823 051 69123 051 691
Total25 615 62224 883 67925 868 51825 868 51823 051 691-2 816 827

Explication des écarts : La fluctuation des taux de change continue d’avoir une forte incidence sur les dépenses réelles par rapport aux dépenses prévues. Par ailleurs, les dépenses réelles en 2018-2019 étaient plus faibles que prévu en raison de changements dans le budget civil de l’OTAN.

Organisation de coopération et de développement économiques

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

Date de début : 20 mars 1975

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modification)

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales

Description : La mission de l’OCDE est d’élaborer et de promouvoir des politiques et des normes fondées sur des données probantes qui amélioreront le bien-être économique et social de ses 37 pays membres et de la population du monde entier. L’OCDE travaille principalement avec les gouvernements pour comprendre ce qui stimule le changement économique, social et environnemental, mesure la productivité et les flux mondiaux de commerce et d’investissement, analyse et compare les données pour prédire les tendances futures, et établit des normes internationales dans un large éventail de domaines, de l’agriculture et de la fiscalité à la sécurité des produits chimiques.

La planification et la budgétisation biennales de l’OCDE sont régies par un cadre de gestion axé sur les extrants, mis en œuvre au moyen d’un programme de travail et budget approuvé par les membres, en fonction de leurs priorités. Les résultats sont suivis par le Secrétariat et chacun des comités de l’OCDE, dont les membres évaluent la qualité et l’incidence des activités par l’entremise du Rapport sur l’exécution du Programme, en vue d’améliorer le rendement. L’efficacité et l’efficience des comités sont également évaluées au moyen d’évaluations approfondies quinquennales. Les opérations et les dépenses financières font l’objet d’une vérification externe annuelle et d’un rapport aux membres ; les vérificateurs externes effectuent également des vérifications de gestion.

Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints : Trouver des solutions aux problèmes économiques et sociaux communs en collaborant avec les membres à l’élaboration de politiques, de normes, de modèles, de lignes directrices et d’accords internationaux fondés sur des données probantes.

Mettre en œuvre des programmes de travail et des positions stratégiques de l’OCDE qui tiennent compte des commentaires de l’ensemble du gouvernement canadien et appuient les priorités nationales.

Exercer une influence sur l’élaboration des politiques auprès des autres États membres et non-membres, de façon à améliorer le fonctionnement de l’environnement économique international.

Analyser les questions nouvelles et émergentes, nationales et mondiales, qui touchent l’économie et le niveau de vie du Canada.

Améliorer l’engagement auprès des non-membres, en tenant compte des priorités canadiennes pour accroître la portée à long terme et l’incidence mondiale des normes de l’organisation.

Mettre en œuvre des réformes institutionnelles afin d’améliorer la capacité de l’OCDE à faire face aux nouveaux enjeux et à la dynamique du pouvoir.

Assurer la bonne gestion de l’OCDE.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Les vérifications financières sont effectuées chaque année par des vérificateurs externes, et les rapports sont examinés par les membres par l’entremise du Comité de vérification, du Comité du budget et du Conseil. Des vérifications de gestion sont effectuées chaque année par des vérificateurs internes et externes ; les rapports sont examinés par le Comité de vérification et transmis par la suite aux membres. Les résumés sont disponibles sur le site Internet de l’OCDE. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Audit interne et évaluation de l’OCDE.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : L’évaluation en profondeur des comités de l’OCDE est effectuée tous les ans, selon un cycle de cinq ans, par des évaluateurs internes, et les rapports produits sont examinés par les membres, par l’entremise du Comité d’évaluation et du Comité exécutif. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Audit interne et évaluation de l’OCDE.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions14 747 48614 131 24214 937 11217 935 01517 935 0152 997 903
Total du programme14 747 48614 131 24214 937 11217 935 01517 935 0152 997 903

Explication des écarts : Les montants prévus se fondent sur la quote-part de l’année antérieure, auxquels est ajouté un petit montant correspondant au taux d’inflation en France (le siège de l’OCDE se trouve à Paris), et ils sont calculés en euros. La part du budget de l’OCDE qu’assume le Canada change chaque année, puisqu’elle est calculée au moyen d’une formule qui tient compte de la moyenne sur trois ans du PIB et des statistiques démographiques. Des écarts surviennent également parce que le taux de change de l’euro fluctue et parce que la fin de l’exercice diffère de la date d’échéance des quotes-parts.

Organisation Internationale de la Francophonie

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

Date de début : 9 mars 1972

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

Description : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à promouvoir les valeurs canadiennes (p. ex., l’égalité des genres, la diversité culturelle et linguistique, la démocratie, les droits de la personne et la bonne gouvernance) et les intérêts, à promouvoir les objectifs de sa politique étrangère liés à la paix, à la sécurité, au développement et à la prospérité à l’échelle internationale, et à renforcer les relations entre les 87 autres États et gouvernements de la Francophonie. L’OIF n’est pas tenue de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Le Canada est représenté par le ministre des Affaires étrangères à la Conférence ministérielle de la Francophonie et par le premier ministre du Canada aux sommets de la Francophonie. De plus, un certain nombre de réunions administratives et financières au niveau des agents et du représentant personnel du premier ministre à la Francophonie (sherpa) ont lieu au cours de l’année au cours de laquelle les rapports sur les résultats sont présentés.

Résultats atteints : Affaires mondiales Canada ne régit pas la stratégie de gestion du rendement de l’OIF ; toutefois, le Ministère reçoit des états financiers annuels, des rapports annuels du contrôleur de l’OIF et du vérificateur externe des comptes et un rapport du Secrétaire général tous les deux ans.

On trouvera ci-après un résumé des résultats obtenus jusqu’en juin 2019 (les rapports sur la période allant de juillet 2019 à mars 2020 n’étaient pas disponibles au moment de l’exercice, en raison des retards pris dans la présentation des rapports de l’OIF en raison de l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les opérations de l’organisation.

Au cours de la dernière année, l’OIF a procédé à un examen de ses programmes. Le nombre de programmes est passé de 26 à 18 en 2019, ce qui a permis à l’organisation de se concentrer sur ses activités prioritaires et d’optimiser les résultats liés à son mandat.

Respect accru des valeurs et principes de la Francophonie

Gouvernance mondiale plus efficace, plus efficiente et plus équitable

Meilleure intégration et renforcement du pouvoir des femmes et des jeunes dans les processus d’élaboration des politiques et de développement

Poursuite des programmes et activités de coopération de l’OIF, comme ils sont mesurés par rapport aux indicateurs de résultats et aux critères de suivi et d’établissement de rapports établis dans les conditions approuvées

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Chaque année, l’administrateur de l’OIF présente à ses membres un examen de l’organisation et de ses activités de programmation. Les réalisations en matière de programmation sont présentées chaque année dans le cadre du rapport d’étape annuel de l’OIF sur sa programmation quadriennale (nouveau cycle quadriennal à partir de 2019).

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions15 278 12115 352 85116 121 57016 122 31716 122 317747
Total pour le programme15 278 12115 352 85116 121 57016 122 31716 122 317747

Explication des écarts : L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est la différence dans le taux de change entre le moment où le montant prévu en euros a été calculé en dollars canadiens et le moment où les paiements ont effectivement été effectués.

Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)

Date de début : 1er janvier 1993

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 16. Politique liée à la Paix et la sécurité; Programme 17. Politique de sécurité internationale et diplomatie

Description : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’OSCE est une obligation juridiquement exigible de tous les membres faisant partie de ce qui est devenu la plus grande organisation de sécurité régionale au monde, qui compte 57 États participants d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Eurasie. La participation du Canada contribue à l’atteinte de ses objectifs de politique étrangère liés aux droits de la personne, aux libertés fondamentales, à la démocratisation, aux États fragiles, à la prévention des conflits, à la gestion des crises, à la médiation, au développement post-conflit et au contrôle des armements. À ces fins, il participe au financement des opérations de l’OSCE, aux réunions du Conseil permanent, aux groupes de travail, aux conférences stratégiques et aux ateliers d’experts, à la médiation sur le terrain, à l’amélioration sociale et aux programmes de renforcement des capacités mis en œuvre par le Secrétariat de l’OSCE, les institutions autonomes et les missions sur le terrain.

Les contributions du Canada à l’OSCE comprennent également des paiements versés pour administrer et mettre en œuvre deux régimes de contrôle des armes classiques juridiquement contraignants auxquels le Canada est parti, soit le Traité sur le régime « Ciel ouvert » (dont le Canada est codépositaire, avec la Hongrie) et le Traité sur les forces conventionnelles en Europe, ainsi que l’accord politiquement contraignant du Document de Vienne. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Le rapport et les états financiers de l’OSCE sont vérifiés chaque année par des auditeurs externes; la Cour de contrôle d’Espagne l’a fait depuis quatre ans, y compris en 2019.

En juillet 2020, elle a émis un avis d’audit sans réserve sur les états financiers de l’exercice se terminant le 31 décembre 2019. À l’heure actuelle, la Cour de contrôle a indiqué qu’elle avait achevé en 2019 des audits programmatiques pour les missions de l’OSCE en Serbie, la Mission spéciale de surveillance en Ukraine, Skopje, le Coordonnateur de projet en Ukraine (CPeU), le représentant pour la liberté des médias et le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH). Pour son audit complet de l’OSCE, elle a salué la coopération du personnel de l’OSCE et l’exactitude des états financiers de l’OSCE, ainsi que l’« engagement solide » de mettre en œuvre ses recommandations, bien qu’un certain nombre d’entre elles n’aient pas encore été intégralement achevées.

La Cour des comptes de la France a été nommée comme vérificateur externe pour les trois prochaines années. Le Bureau du contrôle interne de l’OSCE effectue un certain nombre d’audits et d’évaluations internes chaque année et présente un rapport sommaire aux États participants ainsi que des mises à jour spécifiques des programmes, selon les besoins.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Le Bureau du contrôle interne de l’OSCE effectue un certain nombre de vérifications et d’évaluations internes chaque année et présente un rapport sommaire aux États participants. Le Canada n’a participé à aucune de ces évaluations en 2019-2020.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Programme : Politique liée à la Paix et la sécurité
Total des contributions18 312 76317 492 04619 409 84600-19 409 846
Total du programme18 312 76317 492 04619 409 84600-19 409 846
Programme : Politique de sécurité internationale et diplomatie
Total des contributions00019 409 84618 653 07218 653 072
Total du programme00019 409 84618 653 07218 653 072
Total18 312 76317 492 04619 409 84619 409 84618 653 072-756 774

Explication des écarts : On s’attendait à ce que de nouvelles échelles de contribution soient approuvées pour 2019-2020, ce qui aurait signifié des augmentations pour le Canada. Les nouvelles échelles ont été bloquées par d’autres États, ce qui a mené à une reconduction des échelles précédentes. Cette situation, conjuguée aux fluctuations du taux de change, explique les écarts.

Organisation des États américains

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation des États américains (OEA) – financement approuvé par un vote du Parlement

Date de début : 31 mai 1990

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Quote-part

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques

Description : Les quotes-parts sont des contributions obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l’Organisation et sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des quotes-parts utilisé à l’OEA. La méthode d’évaluation est fondée sur le modèle de l’ONU.

L’OEA est le principal forum multilatéral de coopération et de dialogue de la région sur des questions importantes pour l’hémisphère, y compris la démocratie, les droits de la personne, la sécurité et le développement. L’OEA est un partenaire important pour faire progresser les priorités et les objectifs de la politique étrangère du Canada dans les Amériques.

Grâce à ses membres, à son engagement diplomatique et à son soutien financier, le Canada assure la mise en œuvre de projets dans des domaines d’intérêt canadien clés, ce qui complète et renforce les répercussions découlant des interventions bilatérales du Canada dans l’hémisphère.

Résultats atteints : En 2019-2020, le Canada a continué de défendre vigoureusement ses intérêts au sein de l’OEA, apportant des contributions constructives et souvent importantes dans les quatre principaux domaines de travail multilatéral de l’Organisation dans l’hémisphère (c’est-à-dire, la gouvernance démocratique, les droits de la personne, la sécurité, le développement intégral), ainsi que dans la réforme institutionnelle de l’OEA.

Le Canada a continué de jouer un rôle de premier plan dans la réponse de l’OEA à diverses crises démocratiques dans la région, notamment en l’aidant à maintenir la pression sur le régime de Maduro au Venezuela, en coprésidant son groupe de travail sur le Nicaragua et en contribuant fortement aux missions d’observation électorale et d’analyse de l’intégrité électorale de l’OEA dans le contexte des élections boliviennes tourmentées d’octobre 2019. Le Canada a également joué un rôle de chef de file et contribué de manière constructive à la sécurité continentale, notamment par sa présidence du Comité interaméricain contre le terrorisme et d’importantes contributions volontaires à des programmes régionaux clés.

Le Canada demeure l’un des plus fervents défenseurs des droits de la personne parmi les membres de l’Organisation, défendant systématiquement et de manière éminente l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion, la liberté des médias et les droits des peuples autochtones, des défenseurs des droits de la personne et d’autres groupes vulnérables de la région par ses activités de plaidoyer, son engagement diplomatique et ses contributions financières à l’OEA. Le Canada a continué de collaborer de façon constructive avec la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et de lui apporter son appui.

Le Canada a également fait progresser ses politiques féministes en matière de développement international et d’affaires étrangères grâce à son engagement diplomatique et à son soutien financier, assurant la mise en œuvre de projets dans des domaines d’intérêt clé pour le Canada, pour compléter les autres interventions bilatérales du pays et en tirer parti. Le Canada a notamment fourni un appui financier à la CIDH pour l’aider à lutter contre la discrimination et la violence à l’égard des femmes et des filles dans les Amériques et a assumé la vice-présidence du Comité exécutif de la Commission interaméricaine des femmes (2019-2022).

Enfin, le Canada a poursuivi ses efforts de réforme visant à rendre l’OEA plus ciblée, plus efficace et plus efficiente, en travaillant au sein de sa Commission des questions administratives et budgétaires (CAAP) pour contribuer à l’établissement d’un budget équilibré pour 2020 et en présidant le Groupe de travail de la CAAP sur le programme de modernisation de la planification de la réforme de l’entreprise (PRE) de l’OEA, dont le travail consiste à aider l’organisation à automatiser, rationaliser et renforcer ses processus financiers, d’approvisionnement, de gestion des ressources humaines et d’affaires.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Le Canada maintient une mission permanente auprès de l’OEA, dirigée par un ambassadeur, et il compte un représentant permanent auprès de l’OEA, à Washington.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions10 138 17410 838 19510 866 58810 606 57010 606 570-260 018
Total du programme10 138 17410 838 19510 866 58810 606 57010 606 570-260 018

Explication des écarts : L’écart est attribuable à l’évaluation de la quote-part du Canada pour l’année et aux taux de change du dollar américain au moment du paiement. L’évaluation de la quote-part du Canada s’établissait à 9 801 % du budget ordinaire de l’OEA pour les années civiles 2018 et 2019.

Organisation panaméricaine de la santé

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation panaméricaine de la santé (OPS)

Date de début : Juillet 2008

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Quote-part

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2013-14

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques

Description : Les quotes-parts sont des contributions obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l’Organisation et sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des quotes-parts utilisé à l’Organisation des États américains (OEA). La méthode d’évaluation est fondée sur le modèle de l’ONU.

L’OPS est l’organisme spécialisé dans la santé du système interaméricain. Elle fait également office de bureau régional pour les Amériques auprès de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et jouit d’une reconnaissance internationale en tant que constituant du réseau des Nations Unies.

L’adhésion à l’OPS permet au Canada d’élargir ses relations multilatérales et bilatérales avec les 34 autres pays membres de l’Organisation et d’être un partenaire hémisphérique actif sur les questions liées à la santé, y compris sur la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR). Par l’entremise de ses membres, le Canada contribue à la mission de l’Organisation « de favoriser l’équité en santé, de combattre les maladies et d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des peuples des Amériques ».

Résultats atteints : En 2020, la quote-part du Canada à l’OPS était de 12 627 756 $ CA, ce qui fait du Canada le troisième contributeur à l’Organisation après les États-Unis et le Brésil.

Le Canada est l’un des principaux fournisseurs de financement volontaire à l’OPS. Affaires mondiales Canada a toujours été la principale source de contributions volontaires canadiennes à l’OPS.

Le Canada a entamé un mandat de trois ans à titre de membre du Comité exécutif de l’OPS en 2017. À la suite du 56e Conseil d’orientation tenu en 2018, le Canada a présidé le 164e Comité exécutif pour un mandat allant de septembre 2018 à octobre 2019. Cela a donné une visibilité et un leadership considérables, car le Canada a facilité les négociations et l’adoption de documents stratégiques clés comme le Plan stratégique et les plans d’action sur les maladies transmissibles, l’origine ethnique et la santé pour 2020-2025, et a renforcé les systèmes d’information sur la santé, entre autres.

Le Canada est également membre du Sous-comité des programmes, du budget et de l’administration (SPBA). Le SBPA est un organe consultatif auxiliaire du Comité exécutif qui examine les questions de programme, de budget et d’administration pour le Comité exécutif. Le Canada participe aux séances du SPBA à titre d’observateur ou de membre afin de promouvoir l’influence et les intérêts du Canada dans la région des Amériques.

En septembre 2019, les États membres ont adopté un nouveau plan stratégique (2020-2025). Le Canada a contribué à l’élaboration du plan stratégique en tant que membre du Groupe consultatif sur le plan stratégique, qui a fourni un appui et des conseils au Secrétariat. Le Plan a comme démarche centrale la réalisation progressive de la couverture universelle et poursuit les priorités suivantes : 1) les maladies transmissibles ; 2) les maladies non transmissibles et les facteurs de risque; 3) les déterminants de la santé et la promotion de la santé tout au long de la vie; 4) les systèmes de santé; 5) la préparation, la surveillance et l’intervention; et 6) les services généraux et les fonctions habilitantes. Le Plan met en évidence quatre thèmes transversaux : le genre, l’équité, les droits de la personne et l’ethnicité.

Après que l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré l’épidémie de la COVID-19 comme une urgence de santé publique d’intérêt international le 30 janvier 2020, le Canada a fourni une aide humanitaire de 1,5 million de dollars à l’OPS pour aider les pays vulnérables à se préparer et à réagir aux incidents liés à la COVID-19. Il s’agissait là de l’un des premiers soutiens les plus souples à l’appel initial de l’OPS.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : En tant que membre de l’OPS, le Canada siège au Conseil d’orientation à titre de membre votant et peut ainsi influencer l’orientation du travail de l’Organisation et l’utilisation de ses budgets. À la suite du 56e Conseil d’orientation tenu en 2018, on a demandé au Canada de présider le 164e Comité exécutif pour un mandat allant de septembre 2018 à octobre 2019. Le Comité exécutif est composé de neuf États membres (élus pour des mandats de trois ans). En 2017, le Canada a amorcé un mandat de trois ans à titre de membre du Comité exécutif de l’OPS.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions12 399 67212 627 75614 495 99814 495 99812 593 435-1 902 563
Total du programme12 399 67212 627 75614 495 99814 495 99812 593 435-1 902 563

Explication des écarts : La quote-part annuelle du Canada à l’OPS est calculée en dollars américains et versée en dollars canadiens. Les écarts entre les dépenses prévues et les dépenses réelles sont attribuables aux fluctuations du taux de change.

Programme pour la stabilisation et les opérations de paix

Nom du programme de paiements de transfert : Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP)

Date de début : 2016

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2019-2020

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 30. Stabilisation et opérations de paix

Description : Le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP) est la plateforme de prévention des conflits, de stabilisation et de consolidation de la paix du gouvernement du Canada. Il est actif dans les États fragiles et touchés par des conflits en tirant parti des ressources d’institutions multilatérales et de pays aux positions semblables et en établissant des partenariats avec ceux-ci. Le travail est exécuté par l’intermédiaire de son expertise stratégique, de son soutien à des institutions multilatérales, de ses programmes et de ses déploiements.

Les principales responsabilités du PSOP sont les suivantes : 1) assurer le leadership en matière de paix et de stabilisation, y compris la coordination stratégique des interventions du gouvernement du Canada en cas de crise politique complexe, selon les besoins; et 2) exécuter des initiatives de prévention des conflits, de stabilisation et de consolidation de la paix tenant compte des sexospécificités au moyen de programmes (sous forme de subventions et de contributions) et de déploiements.

Résultats atteints : Amélioration des efforts de prévention des conflits violents, d’intervention en cas de crise et de consolidation de la paix en étant inclusif et en s’adaptant au genre dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient.

Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le sexe, de la prévention et d’intervention en cas de menaces nationales et transnationales par les institutions de sécurité dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient.

Prévention inclusive accrue et adaptée au genre pour la prévention multilatérale, l’atténuation et l’intervention en cas de conflit violent, de menace, d’insécurité et de fragilité à l’étranger

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Les programmes du PSOP ont été sélectionnés aux fins d’audit dans le cadre du Plan de vérification axé sur les risques 2019-2020 d’Affaires mondiales, approuvé par le sous-ministre. Le Bureau du dirigeant principal de l’audit termine actuellement la phase d’examen de cet audit, en mettant l’accent sur les responsabilités en matière de programmation du PSOP. Ce projet devrait être terminé d’ici octobre 2020.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Aucune évaluation n’a été effectuée au cours de l’exercice 2019-2020. Conformément au plan d’évaluation quinquennal continu, une évaluation du PSOP sera effectuée en 2021-2022.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Le site Web du PSOP est l’outil clé par lequel le PSOP communique avec le public et les demandeurs potentiels. Il contient des renseignements clés sur les demandes de financement et les demandeurs peuvent soumettre des documents de réflexion, qu’ils soient non sollicités ou en réponse à un appel de concepts, par l’entremise du site Web.

Le PSOP entreprend des discussions officielles et informelles avec les partenaires afin d’informer la Stratégie du PSOP, de faciliter la compréhension des priorités du PSOP et du processus de financement, et de solliciter des commentaires pour améliorer le fonctionnement du programme. Le PSOP dialogue régulièrement avec les bénéficiaires multilatéraux, y compris le système des Nations Unies, pour déterminer les lacunes et les possibilités de financement et discuter des priorités mondiales en matière de paix, de stabilisation et de prévention des conflits.

Le PSOP compte sur les représentants canadiens à l’étranger pour collaborer régulièrement avec les bénéficiaires et les partenaires potentiels. Au fur et à mesure de la mise en œuvre des projets, les agents du PSOP surveillent régulièrement les projets financés par le PSOP, notamment par des contacts réguliers avec les partenaires d’exécution et des visites de suivi. Ces visites permettent non seulement au PSOP de suivre les progrès et les résultats des projets, mais elles permettent aussi aux agents d’établir des contacts directs avec les bénéficiaires et les partenaires d’exécution locaux, y compris les groupes, organisations et réseaux de femmes, afin de comprendre la dynamique de genre dans le pays cible et de veiller à ce que la programmation réponde aux besoins des femmes et des filles et des personnes non binaires de divers groupes sociaux.

Par exemple, au cours d’une visite de suivi au Mali en juin 2019, un agent du PSOP a rencontré des bénéficiaires actuels et potentiels pour discuter des besoins actuels en matière de paix et de stabilisation dans le centre et le nord du Mali, en plus de rencontrer des fonctionnaires et des organisations de la société civile, y compris des organisations de femmes. Au cours d’une mission conjointe de cadrage et de suivi au Myanmar, un agent du PSOP, qui a rencontré plus de 25 partenaires ou partenaires potentiels, a saisi l’occasion pour mieux comprendre les réalités actuelles sur le terrain afin d’éclairer stratégiquement les décisions en matière de programmation.

Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense nationale ont achevé une mission conjointe de cadrage à Kiev en septembre 2019. L’objectif de la mission était d’entreprendre des consultations et des discussions multipartites afin de déterminer les lignes d’effort spécifiques de la défense et de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) et les premiers concepts afin de rendre opérationnel un engagement du PSOP de 6 M$ sur trois ans pour soutenir la réforme stratégique dans le cadre du renouvellement de mars 2019 de la mission de formation et de renforcement des capacités militaires en Ukraine des Forces armées canadiennes (Op. UNIFIER).

Le PSOP a tenu une consultation sur la programmation thématique de l’architecture mondiale de la paix avec les Nations Unies et les partenaires de la société civile à la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York, le 21 août. Le PSOP a également participé à des conférences de donateurs et de praticiens en vue d’améliorer le suivi et l’évaluation des initiatives de médiation.

Le PSOP fait aussi appel à des demandeurs potentiels dans le cadre du processus canadien intégré d’analyse des conflits. Par exemple, au Sri Lanka, le PSOP a tenu de nombreuses réunions avec les parties prenantes dans le Nord, l’Est, le Sud et l’Ouest du Sri Lanka. Des organisations locales, des organisations non gouvernementales locales (ONGL), des organisations internationales non gouvernementales, des organisations multilatérales et des responsables gouvernementaux à différents niveaux ont été mobilisés afin de recueillir des points de vue sur les facteurs perçus du conflit et les points d’entrée possibles pour les futurs efforts de paix.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions142 733 21196 343 133157 913 462102 931 051102 815 518-55 097 944
Total des contributions110 127 78765 284 98636 350 00050 351 90649 618 38313 268 383
Total du programme252 860 998161 628 119194 263 462153 282 957152 433 901-41 829 561

Explication des écarts : Les programmes du PSOP ont versé 152 millions de dollars pour promouvoir la paix et la stabilité dans les États fragiles et touchés par des conflits. Parmi les programmes du PSOP, on peut citer des initiatives de stabilisation par pays pour l’Afghanistan, le Cameroun, la Colombie, le Burkina Faso, le Guyana, Haïti, l’Iraq, le Liban, le Mali, le Myanmar, le Soudan du Sud, le Sri Lanka, la Syrie, l’Ukraine, la Cisjordanie/Gaza et le Yémen. La programmation comprenait également un financement ciblé pour des domaines d’intervention thématiques, notamment : les femmes, la paix et la sécurité, l’Initiative Elsie sur les femmes dans les opérations de paix, l’appui aux opérations de paix, la prévention des conflits, la médiation et la consolidation de la paix et un financement consacré à l’inclusion, à la diversité et aux droits de la personne. L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles peut s’expliquer en grande partie par les fonds gérés par d’autres bureaux, principalement parce que le montant de la planification comprend l’engagement de 55 millions de dollars en Afghanistan, qui a été géré conjointement par le PSOP et le bureau de l’Afghanistan. Le PSOP a également reçu et programmé plus de 10 millions de dollars pour financer la Stratégie pour le Moyen-Orient. D’autres écarts sont attribuables aux programmes du PSOP déclarant un excédent vers la fin de l’exercice en raison de prévisions de dépenses moins élevées que prévu, ainsi qu’à d’autres différences minimes dans plusieurs comptes.

Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie

Nom du programme de paiements de transfert : Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie

Date de début : 9 mars 1979

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 29. Aide internationale multilatérale

Description : Le programme finance les programmes et activités de coopération entrepris par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’appui du programme quadriennal de l’Organisation pour la période 2019-2022. Il fournit également un soutien financier au gouvernement du Nouveau-Brunswick pour encourager sa participation à des sommets, à des conférences ministérielles et à d’autres activités liées à la Francophonie. Le programme fait la promotion des intérêts canadiens et est conforme aux objectifs politiques, économiques et de développement du Canada à l’égard de la Francophonie.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : S.O.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Il convient de noter qu’à la demande de l’administratrice de l’OIF, deux experts ont été mis à la disposition d’Affaires mondiales Canada en 2019, afin de procéder à un examen des capacités de suivi et d’évaluation de l’organisation dans le cadre de son processus de modernisation. Cet examen a donné un aperçu des capacités de suivi et d’évaluation de l’OIF et proposé une série de recommandations pour que l’OIF puisse adopter une approche organisationnelle stratégique, fonder ses décisions sur des données probantes solides, créer une culture harmonisée de la gestion axée sur les résultats et renforcer ses capacités de suivi et d’évaluation.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : Chaque année, l’administratrice de l’OIF présente à ses membres un examen de l’organisation et de ses activités de programmation. Les réalisations de 2019-2020 faites dans le contexte des programmes seront présentées à l’automne de 2020, dans le cadre du Rapport d’étape 2019 sur la programmation de l’OIF.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions8 202 5008 297 0008 000 0008 173 0008 173 000173 000
Total pour le programme8 202 5008 297 0008 000 0008 173 0008 173 000173 000

Explication des écarts :

Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)

Date de début : Le Canada est membre de l’UNESCO depuis sa fondation en 1945

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2 : Politiques multilatérales

Description : Le versement de la quote-part annuelle du Canada pour son adhésion à l’UNESCO est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. L’objectif de l’adhésion est de promouvoir les objectifs de politique étrangère du gouvernement du Canada en matière de culture, de sciences et d’éducation et de lui donner une voix au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Le programme et le budget de l’UNESCO, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence générale de l’UNESCO. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez visiter le site Web de l’UNESCO.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : L’UNESCO fait appel aux services d’un vérificateur externe et produit régulièrement des états financiers vérifiés.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions12 272 27411 733 29912 816 31612 816 31611 799 734-1 016 582
Total pour le programme12 272 27411 733 29912 816 31612 816 31611 799 734-1 016 582

Explication des écarts : Les budgets statutaires des organisations internationales sont des résultats négociés et les États membres, y compris le Canada, sont juridiquement liés par le résultat final de ces négociations. Les fluctuations monétaires entrent aussi en jeu.

Opérations de maintien de la paix des Nations Unies

Nom du programme de paiements de transfert : Opérations de maintien de la paix des Nations Unies

Date de début : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2 : Politiques multilatérales

Description : Les opérations de maintien de la paix des Nations Unies aident les pays déchirés par des conflits à créer les conditions d’une paix durable. En plus de maintenir la paix et la sécurité, les gardiens de la paix sont de plus en plus chargés de participer aux processus politiques, de réformer les systèmes judiciaires, de former les forces de l’ordre et les forces policières, de désarmer et de réintégrer les anciens combattants et de soutenir le retour des personnes déplacées à l’intérieur du pays et des réfugiés. Le versement de la quote-part du Canada aux opérations de maintien de la paix de l’ONU est une obligation juridiquement exigible de tous les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : L’audit effectué par le Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies a porté sur le siège de l’ONU, 13 missions en cours sur le terrain, 33 missions achevées et 6 comptes à des fins spéciales, à savoir :

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le rapport du Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies (A/74/5 (Vol II)

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions248 147 108244 720 832252 979 709253 791 722252 127 878-851 831
Total pour le programme248 147 108244 720 832252 979 709253 791 722252 127 878-851 831

Explication des écarts : Les évaluations budgétaires pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU sont négociées par le cinquième comité de l’ONU, et les États membres, y compris le Canada, sont juridiquement tenus de respecter le résultat de ces négociations. La création de nouvelles missions et des situations de crise imprévues peuvent modifier considérablement les budgets. Les fluctuations monétaires entrent aussi en jeu.

Organisation des Nations Unies

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation des Nations Unies (ONU)

Date de début : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2 : Politiques multilatérales

Description : Le versement de la quote-part annuelle du Canada au budget ordinaire de l’ONU est une obligation juridiquement exigible de tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère liés à la paix, à la sécurité et au développement à l’échelle internationale, et disposer d’une tribune internationale pour faire valoir ses points de vue. Les quotes-parts permettent de financer les programmes élaborés par l’ONU pour atteindre les objectifs fixés par les Nations Unies, comme énoncés dans sa Charte. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Le programme et le budget de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui précisent les objectifs stratégiques et résultats prévus des travaux de celle-ci, sont approuvés chaque année à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web de l’ONU.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Le Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies (CCCNU) a été créé en 1946. Depuis plus de 70 ans, les responsables des institutions supérieures de contrôle des États membres de l’ONU fournissent des services de vérification indépendants, professionnels et de qualité. Les membres actuels du CCCNU sont la Chine, le Chili et l’Allemagne. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le rapport du Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies A/74/5 (Vol. II).

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions91 383 841104 435 841106 055 148105 602 886102 735 883-3 319 265
Total pour le programme91 383 841104 435 841106 055 148105 602 886102 735 883-3 319 265

Explication des écarts : Les budgets statutaires des organisations internationales sont des résultats négociés et les États membres, y compris le Canada, sont juridiquement liés par le résultat final de ces négociations. Les fluctuations monétaires entrent aussi en jeu.

Programme de réduction de la menace des armes

Nom du programme de paiements de transfert : Programme de réduction de la menace des armes (PRMA)

Date de début : 7 juin 2018

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018 (modification)

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 32. Réduction des menaces d’armes

Description : Le PRMA met en œuvre les engagements du Canada dans le cadre du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (le Partenariat mondial) dirigé par le G7, qui compte 31 membres. En 2018, le PRMA a été renouvelé régulièrement à des niveaux de référence de 73,4 millions de dollars par an pour faire face aux menaces posées par la prolifération d’armes de destruction massive dans le monde. Le PRMA met en œuvre des projets coopératifs de réduction des menaces liées aux armes de destruction massive (ADM) dans les domaines prioritaires suivants : sécurité nucléaire et radiologique; sécurité biologique; sécurité des armes chimiques; soutien à la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies; et, dans le cadre du mandat nouvellement élargi du PRMA, en fournissant un appui institutionnel aux régimes juridiques internationaux traitant des armes classiques, y compris un appui au renforcement des capacités des États.

Résultats atteints :

Ci-dessous, des exemples illustratifs de résultats de haut niveau et/ou de réussites, que le PRMA a pu atteindre au cours de l’exercice 2019-2020 :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Aucune vérification de programme n’a été effectuée au cours de l’exercice 2019-2020.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Au cours de l’exercice 2017-2018, le Programme de réduction de la menace des armes a été évalué et la Réponse et plan d’action de la direction (RPAD) a été élaborée pour donner suite aux recommandations. En juillet 2020, les bureaux d’évaluation d’Affaires mondiales Canada ont confirmé que tous les engagements du RPAD avaient été officiellement respectés, étant entendu que plusieurs des mesures d’intervention sont en cours pour le programme. La prochaine évaluation du programme est prévue pour janvier 2023 – sous réserve des retards causés par la COVID-19.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : En plus de tirer parti du réseau mondial de missions d’Affaires mondiales Canada pour déterminer les initiatives de projets possibles, le PRMA entreprend des missions ciblées de sensibilisation et d’évaluation dans les pays identifiés dans son exercice sur le cadre interministériel des programmes stratégiques. Le PRMA collabore également avec les institutions multilatérales compétentes (par exemple, l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) et avec des instances internationales (par exemple, le Groupe de travail du Partenariat mondial et le Global Health Security Agenda) pour engager des partenaires potentiels et échanger des renseignements sur les principaux bénéficiaires potentiels.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions17 072 05330 548 36525 550 00025 273 78125 270 988-279 012
Total des contributions47 552 69337 465 31037 940 00038 216 21938 028 97688 976
Total du programme64 624 74668 013 67563 490 00063 490 00063 299 964-190 036

Explication des écarts : En 2019-2020, le Programme de réduction de la menace des armes a affiché un écart d’environ 0,3 % pour les dépenses liées aux subventions et contributions. Cela place le PRMA bien à l’intérieur de son écart cible de 5 %.

Organisation mondiale de la Santé

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation mondiale de la Santé (OMS)

Date de début : Le Canada est membre de l’OMS depuis sa fondation en 1948

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 2 : Politiques multilatérales

Description : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’OMS est une obligation juridiquement exigible de tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère liés à la santé et disposer d’une tribune internationale pour faire valoir ses points de vue. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web de l’OMS. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats atteints :

Le programme général de travail de l’OMS définit le plan de travail de haut niveau de l’organisation pour une période de quatre ans. En 2018, la 71e Assemblée mondiale de la Santé a approuvé le 13e programme général de travail (PGT13) de l’OMS pour les années 2019 à 2023. En outre, l’OMS dispose de budgets de programme biennaux qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation et qui sont approuvés tous les deux ans par l’Assemblée mondiale de la Santé. Pour plus de détails sur les résultats et les plans, veuillez consulter le Budget de programme de l’OMS.

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : L’OMS fait appel aux services d’un vérificateur externe et produit régulièrement des états financiers vérifiés.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions17 930 31418 709 17618 283 39018 283 39017 512 877-770 513
Total pour le programme17 930 31418 709 17618 283 39018 283 39017 512 877-770 513

Explication des écarts : Les budgets statutaires des organisations internationales sont des résultats négociés et les États membres, y compris le Canada, sont juridiquement liés par le résultat final de ces négociations. Les fluctuations monétaires entrent aussi en jeu.

Organisation mondiale du commerce

Nom du programme de paiements de transfert : Organisation mondiale du commerce (OMC)

Date de début : 1er janvier 1995

Date de fin : En cours

Type de paiements de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2009-2010

Lien vers le Répertoire des programmes du Ministère : Programme 18. Politique et négociations commerciales, accords et différends

Description : Pierre angulaire de la politique commerciale du Canada, l’OMC fournit un ensemble commun de règles, de droits et d’obligations pour les politiques commerciales de ses 164 États membres et une tribune où le Canada peut promouvoir ses intérêts commerciaux le plus largement possible. L’OMC donne au Canada l’occasion de créer des alliances, d’influencer les règles et d’obtenir des concessions sur des questions où le pays pourrait autrement avoir moins de poids. Des enjeux comme les subventions agricoles et les préoccupations réglementaires (p. ex., mesures sanitaires et phytosanitaires) sont traités plus efficacement de façon multilatérale. Le Canada est également un utilisateur régulier du système de règlement des différends de l’OMC. En outre, grâce au travail continu de ses nombreux comités, l’OMC fournit une tribune où le Canada peut soulever et résoudre un éventail d’irritants commerciaux et de problèmes d’accès aux marchés. Enfin, l’OMC est un forum actif pour le suivi et la surveillance des politiques commerciales.

Les négociations à l’OMC entre tous les membres sont en fait au point mort depuis 2008, les membres ne parvenant pas à s’entendre sur la question de savoir si les mandats du Programme de Doha pour le développement (PDD) demeurent une base pertinente et viable à partir de laquelle faire progresser les négociations multilatérales. Le Canada et d’autres pays aux vues similaires croient que les mandats du PDD ne sont plus viables et que l’OMC doit explorer de nouvelles façons de conclure les travaux sur les questions en suspens du Cycle de Doha tout en étudiant d’autres questions comme celles qui visent à répondre aux besoins d’une économie du XXIe siècle (par exemple, le commerce électronique). Parallèlement, l’OMC est confrontée à des défis sans précédent dans un contexte de tensions commerciales mondiales et de protectionnisme croissant. Étant donné le rôle important que joue l’OMC dans la sauvegarde et la facilitation du commerce mondial, le Canada a réuni un groupe représentatif de membres de l’OMC, dont l’objectif est de dégager des idées concrètes, réalistes et pragmatiques qui renforceraient et réformeraient l’organisation. Les travaux du groupe sont censés être cohérents et conformes avec les efforts déployés par d’autres membres de l’OMC pour moderniser l’OMC.

Résultats atteints :

Conclusions des audits effectués en 2019-2020 : Chaque année civile, l’OMC fait l’objet d’un audit par des vérificateurs externes. En sa qualité de membre de l’OMC, le Canada a accès à toutes les vérifications, à toutes les évaluations et à tous les examens de gestion qu’effectue l’OMC ou qui sont effectués en son nom. Dans son rapport de vérification de gestion publié le 7 juin 2019, le vérificateur externe a attesté que les états financiers de l’OMC reflétaient avec exactitude la situation financière de l’Organisation au 31 décembre 2018 et a émis une opinion sans réserve sur ces états. Les rapports des vérificateurs externes pour 2019-2020 ont été retardés en raison de la pandémie de la COVID-19.

Conclusions des évaluations effectuées en 2019-2020 : Les vérificateurs externes de l’OMC effectuent une vérification de gestion de l’Organisation, lequel s’appuie sur les normes établies par l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques.L’audit du rendement de 2019 a été retardé en raison de la pandémie de COVID-19.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2019-2020 : S.O.

Renseignements financiers (en dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles 2017-2018Dépenses réelles 2018-2019Dépenses réelles 2019-2020Autorisations totales pouvant être utilisées en 2019-2020Dépenses réelles 2019‑2020 (autorisations utilisées)Écart (dépenses réelles 2019‑2020 moins dépenses prévues 2019‑2020)
Total des subventions000000
Total des contributions6 417 5076 667 6037 153 6336 604 7026 604 702-548 931
Total du programme6 417 5076 667 6037 153 6336 604 7026 604 702-548 931

Explication des écarts : La contribution du Canada au budget de l’OMC est établie en fonction de sa part du commerce mondial et est calculée et payée en francs suisses. Les dépenses prévues s’appuient sur les meilleurs renseignements disponibles au moment de leur calcul. Les dépenses réelles représentent le montant exact de la contribution calculé à la fin de 2018 et converti en dollars canadiens au moment du paiement. L’écart s’explique par la fluctuation du taux de change entre la période où l’estimation a été préparée et celle où le paiement a été effectué.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

Capacité d’ACS+ institutionnelle

Le mandat d’Affaires mondiales Canada est complexe et diversifié, puisque le Ministère gère les relations diplomatiques et consulaires du Canada, fait la promotion du commerce international du pays et dirige l’aide internationale du Canada. Dans l’ensemble de ces portefeuilles, l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) est requise pour tous les mémoires au Cabinet, les présentations au Conseil du Trésor et les propositions budgétaires, et plus récemment, les instruments réglementaires. Avant que ces propositions puissent être considérées comme complètes, leurs responsables doivent présenter leurs évaluations ACS+ au Secrétariat ministériel pour obtenir la confirmation que les exigences obligatoires des organismes centraux ont été respectées. Les cabinets des ministres n’accepteront pas de propositions sans cette dernière vérification.

Le Ministère continue de renforcer sa capacité institutionnelle globale d’intégrer l’analyse comparative entre les sexes plus dans l’ensemble de ses politiques, programmes et initiatives. Depuis l’annonce de la Politique étrangère féministe en 2017, l’ACS+ est utilisée et appliquée à un nombre croissant d’initiatives à travers le ministère. Dans ce contexte, Affaires mondiales Canada continue d’explorer les possibilités d’améliorer son leadership, sa capacité, sa formation et les outils nécessaires à la mise en œuvre de l’ACS+ dans l’ensemble de l’organisation.

Voici quelques-unes des approches utilisées par le Ministère pour rehausser l’image et la pratique de l’ACS+ dans l’élaboration des politiques et des programmes :

Dans le portefeuille de la politique et des négociations commerciales, reconnaissant que les effets du commerce ne sont pas sans discrimination de genre, les facteurs liés au genre et à l’inclusivité sont intégrés en soumettant les chapitres des accords de libre-échange (ALE) à des ACS+; en examinant les effets et les possibilités des dispositions, sous l’angle ex ante et ex post, à l’égard de groupes de la population canadienne comme les travailleurs, les propriétaires d’entreprises et, dans la mesure du possible, les consommateurs. Les données tirées de ces examens servent au déroulement des négociations en ce sens qu’elles aident à traiter les effets dans de nouvelles dispositions inclusives et neutres sur le plan du genre qui sont insérées dans les accords, dans la mesure du possible. Le processus de l’ACS+ permet de mieux comprendre les répercussions et les effets des ALE au Canada; soutient le renforcement et l’innovation continus des chapitres d’ALE; aide à cerner les possibilités d’intégrer de nouvelles dispositions inclusives et tenant compte des sexospécificités dans les ALE; et permet de cerner les lacunes dans les connaissances et les domaines pour une collecte et une analyse plus stratégiques des données à l’avenir.

L’ACS+ est également requise pour tous les projets d’aide internationale soumis à l’approbation ministérielle. En 2019-2020, une note d’orientation sur l’approche féministe a été lancée, qui mettait l’accent sur l’intersectionnalité, reconnaissant que les inégalités qui se chevauchent sont fondées sur divers facteurs identitaires. Elle demande que toutes les initiatives soient guidées par deux analyses distinctes, mais complémentaires, une ACS+ et une analyse des droits de la personne. Les deux analyses sont nécessaires pour toutes les propositions de projet.

L’ACS+ d’Affaires mondiales Canada est une analyse contextuelle et intersectorielle fondée sur le genre qui détermine la conception des projets en relevant les inégalités entre les sexes ainsi que leurs causes profondes à traiter. Elle décrit les rapports de force entre les sexes, précise les dimensions sexospécifiques clés des droits de la personne, de la prise de décisions, de l’accès aux ressources et du contrôle de ces ressources, et évalue comment cette disparité est influencée et diffère en fonction d’autres facteurs identitaires, comme le groupe d’âge, l’orientation sexuelle, la religion, le handicap et l’origine ethnique. Une analyse des intervenants dans le domaine des droits de la personne complète l’ACS+ et est essentielle à l’approche fondée sur les droits de la personne (AFDP) pour la conception et la gestion de projets, avec l’appui de spécialistes des droits de la personne. Elle cherche à identifier et à inclure les titulaires de droits les plus marginalisés et les plus vulnérables, qui sont un groupe diversifié et qui sont souvent confrontés à des inégalités qui s’entrecoupent.

Gouvernance et ressources humaines

Le Ministère a adopté une approche décentralisée pour la pratique de l’ACS+ à l’égard de son effectif, qui compte plus de 10 000 employés. Plutôt que d’opter pour la création d’un centre de responsabilité intégré, le Ministère continue d’élargir une approche plus horizontale pour l’application de l’ACS+ mettant l’accent sur la responsabilité des responsables de projets quant à leur ACS+. Même si le processus d’examen est essentiellement un processus d’auto-évaluation, il existe une expertise bien établie et spécialisée en ACS+ au sein du Ministère pour fournir un soutien, par exemple, au sein du Secteur des enjeux mondiaux et du développement et du Secteur de la politique et des négociations commerciales. Affaires mondiales Canada s’affaire également à accroître les compétences en ACS+ des experts en la matière d’autres secteurs évoluant dans des domaines aussi variés que la paix, la sécurité, l’investissement et le commerce.

À l’heure actuelle, le Ministère a environ 15 équivalents temps plein (ETP) qui consacrent leurs efforts à appuyer l’analyse de l’égalité des genres, particulièrement en ce qui a trait à l’élaboration de politiques et de programmes d’aide. Compte tenu de l’importance de l’application de l’ACS+ aux accords commerciaux, 3 ETP se consacrent à cette question. De 6 à 10 personnes supplémentaires jouent des rôles de soutien variés liés à l’ACS+ à titre de personnes-ressources pour les questions d’égalité des genres, d’éducateurs et de gestionnaires dans l’ensemble du Ministère, notamment dans des domaines comme la paix et la sécurité, le commerce et l’investissement, la promotion, la politique et les négociations commerciales, et la supervision du processus de l’ACS+ des présentations au Cabinet et aux ministres.

Tant les spécialistes de l’ACS+ que les experts en la matière de l’ensemble du Ministère contribuent à l’ACS+ en participant à des comités internes et externes ainsi qu’à des organes de gouvernance :

De plus, des efforts sont déployés pour que tous les employés du Ministère reçoivent une formation en ACS+ à divers niveaux de profondeur, selon leurs rôles et responsabilités. En 2019-2020, l’Institut canadien du service extérieur a offert une formation sur l’ACS + à 769 employés d’Affaires mondiales Canada (485 employés au Canada et 284 employés recrutés sur place).

En 2019-2020, le Secteur de la politique et des négociations commerciales a rendu obligatoire pour tous les employés le cours en ligne sur l’ACS+ offert par Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC). À la fin de mars 2020, le taux d’achèvement était de 60 %. Le Secteur a également élaboré et mis en œuvre un cours de formation d’une journée complète sur l’ACS+ à l’intention de 20 agents de la politique commerciale et a continué de fournir, de façon individuelle ou par division, un encadrement sur l’ACS + des ALE aux agents de politique commerciale d’AMC, des missions canadiennes à l’étranger et d’autres ministères. En outre, le Secteur a renouvelé, promu et mis en œuvre son plan d’action annuel de l’ACS+.

Affaires mondiales Canada aide également ses partenaires canadiens et internationaux à renforcer leurs propres capacités d’intégration de l’ACS+ dans leurs politiques, programmes et pratiques. En 2019-2020, l’Institut canadien du service extérieur a dispensé une formation sur l’ACS+ à des gouvernements étrangers et à des organisations internationales, touchant plus de 450 personnes en République dominicaine, en Indonésie et au Timor-Leste, au Mexique, au Panama et en Turquie.

Suivi et évaluation

Affaires mondiales Canada a intégré les exigences en matière d’égalité des genres dans son approche de gestion axée sur les résultats afin de surveiller et de suivre l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles dans les programmes d’aide internationale. Cela comprend la détermination d’indicateurs sexospécifiques dans les cadres de mesure du rendement ainsi que l’utilisation de données ventilées par sexe, âge et autres facteurs d’identité, le cas échéant.

Dans le cadre du processus d’approbation, les spécialistes de l’égalité des genres font preuve de diligence raisonnable dans toutes les initiatives. Pour ce faire, ils utilisent le Formulaire d’évaluation en matière d’égalité des genres, qui permet d’évaluer si un programme d’ACS+ de qualité a été mené et a éclairé la conception du projet, et de déterminer si des résultats explicites en matière d’égalité des genres ont été précisés dans le cadre des résultats du projet, lesquels seront mesurés par des indicateurs pertinents. Il permet également d’examiner si des ressources techniques et financières appropriées permettront d’obtenir des résultats en matière d’égalité des genres. Sur la base de cette évaluation, un marqueur de la politique en matière d’égalité des genres est attribué en fonction de la contribution prévue d’un projet à la promotion de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles. À l’aide de ce marqueur de politique, Affaires mondiales Canada peut suivre le pourcentage d’initiatives qui ont mené une ACS+, étant donné qu’il s’agit d’une exigence intégrée pour obtenir une note supérieure à 0. Dans le cadre de la Politique d’aide internationale féministe, l’engagement a été pris de veiller à ce qu’au moins 95 % des initiatives bilatérales d’aide au développement international du Canada ciblent ou intègrent l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles d’ici 2021-2022. En 2019-2020, Affaires mondiales Canada a atteint 97 % (chiffres préliminaires).

Le Canada a également lancé sa politique de sous-champs d’action sur l’action humanitaire tenant compte des genres : « Une approche féministe : l’égalité des genres dans l’action humanitaire » en avril 2019. Cette politique décrit comment l’aide humanitaire du Canada répond aux besoins et aux priorités spécifiques et intersectoriels des personnes vulnérables et marginalisées, en particulier les femmes et les filles. Elle reconnaît également leurs connaissances et leurs capacités et s’assure qu’elles sont consultées et qu’elles sont en mesure de participer de façon égale à la prise et à la mise en œuvre des décisions. Dans la pratique, le Canada exige la soumission d’une ACS+ dans le cadre de son mécanisme de financement humanitaire des organisations non gouvernementales. Les partenaires potentiels sont tenus de présenter une analyse comparative entre les sexes qui porte sur les considérations de genre spécifiques dans le contexte humanitaire et les obstacles ou possibilités spécifiques auxquels les femmes, les hommes, les filles et les garçons sont confrontés, compte tenu des facteurs intersectoriels.

Points saillants des résultats de l’ACS+ par programme

Programme 11. Action humanitaire

Programme 18. Politique et négociations commerciales, accords et différends

Programme 30. Stabilisation et opérations de paix

Programme 32. Réduction des menaces d’armes

Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes

Réponse aux comités parlementaires

Réponse aux vérifications effectuées par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les vérifications réalisées par le commissaire à l’environnement et au développement durable)

Automne 2019 – Rapports du commissaire à l’environnement et au développement durable : Rapport 1 – Examen du Rapport d’étape de 2018 sur la Stratégie fédérale de développement durable

Réponse aux audits effectués par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles

S.O.

Financement pluriannuel initial – Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale

Nom du bénéficiaire : Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) (en anglais uniquement)

Date de début : 30 janvier 2003

Date de fin : En cours

Lien au Répertoire des programmes : Programme 1. Coordination des politiques internationales

Description : Le CIGI appuie les recherches de pointe menées dans le monde sur la gouvernance mondiale, en particulier la gouvernance économique et financière mondiale, la sécurité internationale et le droit international. Il contribue à la poursuite de l’intérêt du Canada envers l’instauration d’un système mondial stable et bien gouverné en réunissant des universitaires, des experts en politiques et des chercheurs du monde entier pour formuler des recommandations stratégiques sur les développements internationaux urgents. En 2003, le gouvernement du Canada a versé au Centre une contribution de 30 millions de dollars, somme qui a été égalée par l’organisme et subséquemment augmentée par la participation d’autres donateurs publics et privés en vue d’établir un fonds de dotation. Le Centre continue d’être financé par le produit de cette dotation.

Le Plan stratégique quinquennal 2020-2025 du CIGI réduit considérablement le champ de ses recherches à l’intersection de la technologie et de la gouvernance mondiale, qui se compose de trois piliers thématiques : (1) l’économie fondée sur les données; (2) les menaces à la démocratie et à la sécurité et (3) la nécessité pour les institutions mondiales de s’adapter à l’ère numérique.

Une évaluation future de la programmation du CIGI sera fondée sur les résultats de cet ensemble d’activités.

Résultats des vérifications faites par le bénéficiaire au cours de l’année de déclaration et plan pour l’avenir : Le CIGI publie chaque année un rapport annuel (en anglais uniquement) de ses activités qui inclut des états financiers.

Résultats des évaluations faites par le bénéficiaire au cours de l’année de déclaration et plan pour l’avenir : Conformément à l’entente de financement conclue avec le gouvernement du Canada, le CIGI se soumet tous les cinq ans à une évaluation indépendante par une tierce partie. La dernière évaluation a eu lieu en 2018, et la prochaine est prévue pour 2023.

L’évaluation de 2018 a porté sur le rendement global du Centre par rapport à l’atteinte des résultats attendus. Elle se fondait sur six normes, à savoir la pertinence, l’efficacité, les incidences, la planification, la gestion et l’efficience de même que l’analyse comparative. L’exercice a fait appel à des méthodes mixtes pour recueillir et trianguler des données provenant de différentes sources, à l’aide de techniques quantitatives et qualitatives. Cette approche a permis d’établir des constatations solides et fondées sur des données probantes, ce qui a mené à des conclusions et à des recommandations pertinentes et validées.

Pertinence : Les objectifs, les stratégies et les programmes du CIGI sont clairement conformes à l’entente de financement conclue avec le gouvernement fédéral. Les objectifs énoncés dans l’accord de financement fédéral sont (1) d’appuyer la recherche de calibre mondial dans le domaine de la gouvernance mondiale, particulièrement dans le domaine de la gouvernance économique et financière mondiale; (2) de promouvoir l’intérêt du Canada envers un système économique mondial stable et bien gouverné afin d’améliorer le niveau et la qualité de vie de sa population. De façon plus précise, l’objet du financement comprend six objectifs qui sont liés aux objectifs, aux stratégies et aux activités du CIGI.

Efficacité : Le CIGI utilise son pouvoir de mobilisation pour atteindre ses objectifs immédiats en fabriquant en collaboration des produits de recherche pertinents qui sont constamment utilisés par ses intervenants nationaux et internationaux. Le nom du Centre apparaît régulièrement et de plus en plus fréquemment dans les principaux organes de presse internationaux du monde entier, et le groupe de réflexion est très présent dans les médias canadiens et est régulièrement mentionné dans tous les grands médias.

Incidences : L’évaluation de tout changement à long terme, durable et transformateur exige des données longitudinales substantielles. Les données disponibles à ce jour indiquent que le CIGI fait des progrès vers l’atteinte des résultats visés, mais il n’est pas encore possible de déterminer ses réalisations définitives. Les entrevues menées auprès des informateurs principaux indiquent que les efforts du CIGI à l’égard des initiatives multilatérales, comme les programmes du G20, la gouvernance d’Internet ou le Conseil mondial pour les réfugiés, ont été les plus visibles et les plus susceptibles de produire des effets.

Planification : L’évaluation a permis de constater que le CIGI a mis en œuvre les recommandations formulées dans la dernière évaluation indépendante dont il a fait l’objet en 2013, plus particulièrement celles liées à l’élaboration de ses stratégies d’innovation, de communication et d’utilisation de l’infrastructure.

Gestion et efficacité : Les activités du CIGI reçoivent un financement suffisant et sont réalisées dans les limites du budget. Le Centre prend des mesures importantes pour favoriser une culture d’évaluation à des fins d’apprentissage et de responsabilisation et a créé à cette fin une unité d’évaluation et de planification en 2012. Il applique autant centralement que dans ses programmes et projets les principes de gestion axée sur les résultats. Un modèle logique organisationnel a été adopté, et des données sur le rendement sont maintenant recueillies auprès de tous les secteurs de l’organisation afin de suivre les progrès d’ensemble. Ces données sont accessibles au moyen d’un tableau de bord central.

Le nouveau conseil d’administration fusionné est efficace et fonctionne conformément à son mandat de gouvernance. Il assure la supervision du Centre et la mise en œuvre appropriée de l’entente de financement. Pour enrichir son caractère, le CIGI devrait envisager de diversifier davantage la composition de ses membres et de mieux équilibrer la proportion d’hommes et de femmes.

Analyse comparative : Le CIGI se compare très favorablement aux groupes de réflexion analogues. Les classements externes (Global Go To Think Tank Index Report, Transparify) placent généralement le CIGI au deuxième ou troisième rang par rapport aux autres institutions canadiennes et lui donnent une cote assez favorable parmi les institutions internationales. Ces classements fournissent une validation externe favorable du travail du Centre. L’examen des données de base de groupes de réflexion comparables au Canada (Institut Fraser, Institut C.D. Howe et Fondation Asie-Pacifique du Canada) montre que le CIGI, malgré sa création relativement récente, est un groupe de réflexion de premier plan au Canada.

Résumé des résultats obtenus par le bénéficiaire : Les objectifs, les stratégies et les programmes du CIGI restent conformes à l’entente de financement du gouvernement du Canada. Les travaux du CIGI dans les domaines de l’économie mondiale, de la sécurité et des politiques internationales et du droit international sont jugés d’une grande pertinence dans le contexte national et international actuel. Le CIGI a compris qu’en cette ère de mondialisation, les enjeux nationaux et internationaux sont de plus en plus étroitement liés et les lacunes en matière de gouvernance doivent être abordées sous cet angle.

Le Centre est parvenu à atteindre ses objectifs immédiats et intermédiaires en fabriquant en collaboration des produits de recherche (extrants) pertinents qui sont constamment utilisés par ses intervenants nationaux et internationaux.

Par exemple, le CIGI a présenté cette année des documents de recherche stratégique pertinents et des événements de haut niveau sur des sujets prioritaires, dont le renforcement du pouvoir économique des femmes, la gouvernance des données à l’ère numérique, la renégociation de l’ALENA ou encore la Chine et l’économie mondiale.

Au fil du temps, le CIGI s’est révélé une institution de valeur, respectée par ses pairs et apte à mener des recherches et des analyses de calibre mondial, à influencer les décideurs et à innover pour combler les lacunes en matière de gouvernance.

Renseignements financiers (en dollars)
Financement total reçu (en dollars)Dépenses réelles 2019–20Autorisations totales pouvant être utilisées 2019–20Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2019–20Écart (dépenses réelles en 2019-2020 moins dépenses prévues en 2019-2020)
30 000 0000000

Explications sur les écarts : S.O.

Date de modification: