Sélection de la langue

Recherche

États financiers 2024-2025

Table des matières

Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

Exercice terminé le 31 mars 2025

La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction d'Affaires mondiales Canada (le Ministère). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des conventions comptables du gouvernement du Canada (le Gouvernement), lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du Ministère. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels concordent avec ces états financiers.

Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.

La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement. Ceci est accompli en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du Ministère sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant à une évaluation annuelle fondée sur le risque de l'efficacité du système de CIRF.

Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l’efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires. Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2025 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d’action qui en découlent sont résumés en annexe.

L'efficacité et le caractère du système de contrôle interne du Ministère sont examinés dans le cadre du travail effectué par le personnel de l'audit interne, qui procède à des audits périodiques des différents secteurs opérationnels du Ministère, et par le comité ministériel de vérification, qui surveille les responsabilités de la direction de maintenir des systèmes de contrôle adéquats et la qualité des rapports financiers.

Les états financiers du Ministère n'ont pas fait l'objet d'un audit.

David Morrison
Sous-ministre des Affaires étrangères

Shirley Carruthers, CPA
Sous-ministre adjointe et Dirigeante principale des finances

Ottawa, Canada

État de la situation financière (non audité)

au 31 mars
(en milliers de dollars)
20252024
Passifs

Créditeurs et charges à payer (note 4)

679 449

819 310

Indemnités de vacances et congés compensatoires

75 231

75 588

Autres passifs (note 5)

12 038

11 190

Avantages sociaux futurs (note 6)

142 839

152 807

 

909 557

1 058 895

Actifs financiers

Montant à recevoir du Trésor

520 215

709 070

Débiteurs et avances (note 7)

162 927

126 600

Montant à recevoir de FinDev Canada

101 000

-

Prêts à recevoir (note 8)

4 969 571

4 113 120

Placements de portefeuille et avances (note 9)

253 358

209 455

 

6 007 071

5 158 245

Actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement

Débiteurs et avances

(5 042)

(1 833)

Montant à recevoir de FinDev Canada

(101 000)

-

Prêts à recevoir

(4 969 571)

(4 113 120)

Placements de portefeuille et avances

(253 358)

(209 455)

 

(5 328 971)

(4 324 408)

Dette nette ministérielle

231 457

225 058

Actifs non financiers

Charges payées d'avance

29 807

31 035

Immobilisations corporelles (note 11)

2 022 710

1 885 923

 

2 052 517

1 916 958

Situation financière nette ministérielle

1 821 060

1 691 900

Obligations contractuelles (note 12)

Passifs éventuels et actifs éventuels (note 13)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

David Morrison
Sous-ministre des Affaires étrangères

Shirley Carruthers, CPA
Sous-ministre adjointe et Dirigeante principale des finances

Ottawa, Canada

État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (non audité)

pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
2025
Résultats prévus
2025
Réel
2024
Réel
Charges

Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale

1 073 838

1 104 050

991 461

Commerce et investissement

443 136

397 795

399 774

Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité

5 910 704

4 994 215

4 686 599

Aide aux Canadiens à l'étranger

77 719

121 200

91 654

Soutien à la présence du Canada à l'étranger

1 394 411

1 330 602

1 256 192

Services internes

357 320

404 812

386 911

 

9 257 128

8 352 674

7 812 591

Charges engagées pour le compte du Gouvernement

(546 088)

(256 853)

(304 975)

 

8 711 040

8 095 821

7 507 616

Revenus

Revenus locatifs

88 306

87 149

80 678

Droits réglementaires

65 771

104 990

91 807

Revenus de placements

7 213

28 210

13 971

Ventes de biens immobiliers

6 428

7 158

6 880

Gain constaté sur taux de change

2 667

3 325

2 647

Gain non constaté sur taux de change

245 630

262 999

9 582

Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts

19 569

17 193

14 663

Autres revenus

8 926

9 240

7 259

 

444 510

520 264

227 487

Revenus gagnés pour le compte du Gouvernement

(381 803)

(452 509)

(164 497)

 

62 707

67 755

62 990

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts

8 648 333

8 028 066

7 444 626

Financement du gouvernement et transferts

Encaisse nette fournie par le Gouvernement

8 158 071

7 886 332

Variation du montant à recevoir du Trésor

(188 855)

(476 007)

Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 14)

167 061

162 006

Éléments d'actif et de passif transférés (à d'autres) d'autres ministères (net des actifs détenus pour le compte du gouvernement)

20 949

(154)

 

8 157 226

7 572 177

Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts

(129 160)

(127 551)

Situation financière nette ministérielle – début de l'exercice

1 691 900

1 564 349

Situation financière nette ministérielle – fin de l'exercice

1 821 060

1 691 900

Information sectorielle (note 15)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État de la variation de la dette nette ministérielle (non audité)

pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
20252024
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts

(129 160)

(127 551)

Variation due aux immobilisations corporelles

Acquisitions d'immobilisations corporelles (note 11)

187 984

141 900

Amortissement des immobilisations corporelles (note 11)

(42 864)

(45 055)

Produits de l'aliénation d'immobilisations corporelles

(10 219)

(8 914)

Gain net sur l’aliénation des immobilisations corporelles incluant les ajustements

1 886

296

Transferts d'immobilisations corporelles d’autres (à d'autres) ministères

-

29

 

136 787

88 256

Variation due aux charges payées d'avance

(1 228)

4 516

(Diminution) augmentation de la dette nette ministérielle

6 399

(34 779)

Dette nette ministérielle – début de l'exercice

225 058

259 837

Dette nette ministérielle – fin de l'exercice

231 457

225 058

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État des flux de trésorerie (non audité)

pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
20252024
Activités de fonctionnement

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts

8 028 066

7 444 626

Éléments n'affectant pas l'encaisse :

Amortissement des immobilisations corporelles (note 11)

(42 864)

(45 055)

Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 14)

(167 061)

(162 006)

Gain net sur l’aliénation des immobilisations corporelles incluant les ajustements

1 886

296

Stocks imputés

(21 240)

-

 

(229 279)

(206 765)

Variation de l'état de la situation financière :

Augmentation (diminution) des débiteurs et avances

33 118

(2 394)

(Diminution) augmentation des charges payées d'avance

(1 228)

4 516

Diminution des créditeurs et charges à payer

139 861

508 122

Diminution des indemnités de vacances et congés compensatoires

357

672

(Diminution) augmentation des autres passifs

(848)

172

Diminution des avantages sociaux futurs

9 968

4 214

Transferts d’autres ministères

291

183

 

181 519

515 485

Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement

7 980 306

7 753 346

Activités d'investissement en immobilisations

Acquisitions d'immobilisations corporelles (note 11)

187 984

141 900

Produits de l'aliénation d'immobilisations corporelles

(10 219)

(8 914)

Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations

177 765

132 986

Encaisse nette fournie par le Gouvernement

8 158 071

7 886 332

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Notes aux états financiers (non auditées)

Exercice terminé le 31 mars 2025

1. Pouvoirs et objectifs

Le Ministère exerce son activité en vertu de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, L.C. 2013, ch. 33, art. 174. Le Plan ministériel de 2025 a été établi d’après le Cadre ministériel des résultats (CMR) tel qu'approuvé par le Conseil du Trésor. Le CMR présente les responsabilités essentielles, qui sont soutenues par des répertoires de programmes, auxquels sont associés des résultats attendus et des indicateurs de performance.

Les activités du Ministère sont actuellement organisées autour des responsabilités essentielles suivantes :

Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale

En cette période d’instabilité mondiale accrue, les pays se heurtent au défi complexe d’essayer de s’adapter à un environnement mondial en évolution rapide. Le Canada ne fait pas exception et, dans ce contexte, il reste prioritaire de réaliser des progrès pour soutenir, défendre et améliorer le système international fondé sur des règles afin d’atteindre des objectifs communs. Grâce au rôle prépondérant du Ministère dans les opérations internationales du Canada et à l’orientation de sa politique étrangère féministe, le Ministère exécutera ses programmes de diplomatie et de plaidoyer pour faire respecter et promouvoir les principes démocratiques, les droits de la personne et l’égalité des genres, pour démanteler les pratiques discriminatoires persistantes et les obstacles structurels qui entraînent des inégalités, pour promouvoir la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques, pour stimuler une croissance économique durable et inclusive, pour faire respecter le droit international ainsi que pour instaurer une paix et une sécurité durables. Ces mesures contribueront à leur tour à une prospérité et à une sécurité accrue pour toute la population canadienne.

En collaboration avec ses partenaires, le Ministère poursuivra ses efforts afin de contribuer à la réalisation d’objectifs mondiaux communs, y compris ceux du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies.

Commerce et investissement

Le Ministère appuie un système commercial multilatéral ouvert, inclusif et fondé sur des règles et s’engage à poursuivre la collaboration avec les parties prenantes nationales et internationales afin de diversifier les partenariats commerciaux et économiques, de renforcer les chaînes d’approvisionnement essentielles, de créer de bons emplois pour la classe moyenne, au Canada et à l’étranger, et de permettre une croissance à long terme et inclusive. Le Ministère continuera d’approfondir et de diversifier les relations commerciales du Canada, notamment dans le cadre de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique, et d’accroître les débouchés pour les groupes sous-représentés (femmes, peuples autochtones, entrepreneurs noirs et racialisés, membres des communautés 2ELGBTQI+ et jeunes).

Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité

La réduction de la pauvreté dans le monde et l’amélioration des possibilités pour tous revêtent une importance essentielle à la construction d’un avenir sûr et durable. Orientée par la Politique d’aide internationale féministe du Ministère, l’aide internationale du Canada appuie les efforts en cours pour éradiquer la pauvreté dans le monde et contribuer à un monde plus pacifique, plus prospère et plus inclusif, notamment par l’action humanitaire tenant compte des genres. Le ministère examinera davantage d’autres moyens d’impliquer les populations autochtones aux activités de développement international du Canada, au pays et à l'étranger. Le lancement du prochain Plan d’action national du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité renforcera les efforts que déploie le Canada pour assurer une paix et une sécurité inclusives et durables. Grâce à ses travaux dans des domaines tels que la santé et la nutrition dans le monde, l’éducation des réfugiés et son engagement absolu à placer les femmes et les filles au centre de tous ses efforts, le Ministère continuera à changer la vie de personnes vivant dans la pauvreté et des situations de vulnérabilité.

Aide aux Canadiens à l’étranger

Les Canadiens qui souhaitent voyager, vivre et faire des affaires dans le monde entier ont besoin de renseignements à jour et d’un accès à des services qui les aideront à assurer leur sécurité. Pour ce faire, le Ministère offre des renseignements et des conseils, une gamme de services consulaires et une assistance d’urgence 24 heures sur 24. L’augmentation du nombre et la complexité accrue des crises internationales continueront à orienter les efforts que déploie le Ministère pour fournir des services consulaires spécialisés, compatissants et inclusifs, ainsi que des services adaptés aux voyageurs en situation de vulnérabilité potentielle, notamment les femmes, les personnes 2ELGBTQI+ et les peuples autochtones.

Soutien à la présence du Canada à l’étranger

Le Ministère continuera de veiller à ce que les missions canadiennes disposent des ressources, de l’infrastructure et du personnel nécessaires à la prestation de services de qualité aux Canadiens à l’étranger.

Services internes

Les services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes qui sont gérés de façon à répondre aux besoins des programmes et des autres obligations générales d’une organisation. Ces groupes sont les suivants : services de gestion des acquisitionsservices des communicationsservices de gestion des financesservices de gestion des ressources humainesservices de gestion de l’informationservices de la technologie de l’informationservices juridiquesservices de gestion et de surveillanceservices de gestion du matérielservices de gestion des biensservices de gestion des voyages et autres services administratifs . Les services internes comprennent uniquement les activités et les ressources destinées à l’ensemble d’une organisation et non celles fournies à un programme particulier.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Ces états financiers sont présentés en milliers de dollars canadien, à moins d’indications contraires, et ont été préparés conformément aux conventions comptables du Ministère énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public (NCSP). La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux NCSP.

Les résultats prévus présentés dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent à ceux détaillés dans l’état des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2025.

(a) Encaisse nette fournie par le Gouvernement

Le Ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le Ministère est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le Ministère sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

(b) Montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)

Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire en fin d'année entre le moment où une opération affecte les autorisations du Ministère et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le Ministère a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.

(c) Revenus

Les revenus sont constitués de revenus provenant de sources non fiscales. Ils comprennent :

  1. les transactions avec contrepartie où des biens ou des services sont fournis en contrepartie d'une obligation de prestation.
  2. les transactions sans contrepartie où il n'existe pas d'obligation de performance pour la fourniture d'un bien ou d'un service.

Les droits réglementaires sont comptabilisés lorsqu'ils sont perçus tandis que tous les autres revenus sont comptabilisés lorsque les obligations de prestation sont satisfaites.

Ces transactions peuvent être récurrentes ou non récurrentes par nature. Les transactions récurrentes sont considérées comme des activités continues et routinières qui font partie du cours normal des opérations et peuvent être utilisées pour indiquer si l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles soient à nouveau gagnées au cours des années à venir.

Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépensés à nouveau ne peuvent pas servir à acquitter les passifs du Ministère. Bien que l'on s’attende à ce que l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, l’administrateur général n’a pas l’autorité sur la disposition des revenus non disponibles à dépenser à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à dépenser à nouveau sont présentés comme une réduction du montant brut des revenus du Ministère.

(d) Charges

  1. Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité de l’exercice.
  2. Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année au cours de laquelle le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
  3. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charge au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
  4. Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charge de fonctionnement à leur coût estimatif.
  5. Les charges reliées aux actifs qui ne peuvent pas servir à acquitter les passifs du Ministère sont considérées comme étant engagées pour le compte du Gouvernement et sont donc présentées en réduction du montant brut des charges du Ministère.

(e) Avantages sociaux futurs

  1. Prestations de retraite : Les employés canadiens éligibles participent au régime de retraite de la fonction publique (le « Régime »), un régime d'avantages sociaux multi-employeurs administré par le Gouvernement. Les cotisations du Ministère au Régime sont passées en charge dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du Ministère découlant du Régime. La responsabilité du Ministère relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du Gouvernement, répondant du Régime. Les employés recrutés sur place admissibles, qui sont engagés à l'étranger par les missions, participent à divers conçus et administrés d’après les lois et les pratiques locales, ou à un régime de retraite mondial qui est administré par le Ministère.
  2. Indemnités de départ : L’accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d’employés éligibles. Les employés ont eu la possibilité d’être payé à la valeur totale ou partielle des avantages obtenus à ce jour ou de récupérer la valeur totale ou restante des prestations au moment du départ de la fonction publique. L’obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du Gouvernement. L'obligation se rapportant aux employés recrutés sur place est établie en fonction des exigences opérationnelles de la mission, des lois et des pratiques locales et est calculée selon le nombre d'employés admissibles multiplié par l'indemnité de départ estimée, établie en fonction de l'historique de paiement.

(f) Instruments financiers

Un contrat qui crée un instrument financier engendre, lors de sa conclusion, des droits ou obligations d’obtenir ou de fournir des avantages économiques. Le Ministère comptabilise un instrument financier lorsqu’il devient parti à un contrat qui fait intervenir des instruments financiers. Le Ministère décomptabilise un passif financier, ou des parties de celui-ci, lorsque le passif est annulé par le paiement de l’obligation ou que le Ministère est légalement libéré du passif par d’autres moyens.

Le Ministère classifie ces instruments financiers en fonction de leur base d’évaluation, comme le résume le tableau suivant :

Instruments financiersDeviseClassification / Évaluation

Passifs financiers

Créditeurs et charges à payer

CAD

Coût

Actifs financiers

Débiteurs et avances

CAD

Coût

Prêts à recevoir

CAD et étrangère

Coût après amortissement

Placements de portefeuille et avances

CAD et étrangère

Coût

Que les instruments financiers soient évalués au coût ou au coût après amortissement, les coûts de transaction associés sont passés en charges lors de la comptabilisation initiale.

(g) Débiteurs et avances

Les débiteurs et les avances sont présentés au moindre du coût ou de la valeur nette de réalisation. Une provision est établie pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain. Dans le cas où le débiteur ou l’avance n’est pas disponible pour acquitter les dettes du Ministère, il est considéré comme actif financier détenu pour le compte du Gouvernement.

(h) Prêts à recevoir

Les prêts à recevoir sont évalués, suite à la comptabilisation initiale, au coût après amortissement. Lorsqu’ils sont assortis de conditions avantageuses jugées importantes, ils sont partiellement considérés comme des subventions. Dans ce cas, les prêts à recevoir sont enregistrés à la date d'émission à leur valeur nominale, actualisée du montant des conditions avantageuses associées (partie subvention). La partie subvention est constatée en tant que charge à la date d'émission du prêt à recevoir, tandis que l'escompte qui en résulte est amorti par imputation aux revenus en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.

Une provision pour moins-value est utilisée pour réduire la valeur comptable des prêts à recevoir, lorsque des problèmes de recouvrement et de risque de perte existent, à un montant qui approxime leur valeur recouvrable nette. Les prêts à recevoir radiés sont présentés comme une dépense lorsque la suppression de la dette est approuvée. Si des recouvrements ultérieurs surviennent pour un prêt radié, ils seront présentés comme un revenu dans l'exercice au cours duquel les fonds sont reçus.

Les produits d'intérêts sont comptabilisés en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les prêts à recevoir ne sont pas disponibles pour acquitter les dettes du Ministère ou à émettre de nouveaux prêts et, par conséquent, ils sont considérés comme actifs financiers détenus pour le compte du Gouvernement.

(i) Placements de portefeuille

Les placements sont comptabilisés au coût moins les montants radiés afin de refléter une baisse permanente de la valeur. Les revenus de placement sont comptabilisés à titre de revenus lorsqu'ils sont reçus sous la forme d'un paiement au receveur général du Canada.

Les placements de portefeuille ne sont pas disponibles pour acquitter les dettes du Ministère, par conséquent, ils sont considérés comme actifs financiers détenus pour le compte du Gouvernement.

(j) Immobilisations corporelles

Les coûts d’acquisition de terrains, de bâtiments, de matériel et immobilisations sont capitalisés comme immobilisations corporelles et, à l’exception des terrains, sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative des immobilisations, comme suit :

Catégorie d’immobilisationsPériode d’amortissement

Bâtiments

10 à 50 ans

Travaux et infrastructures

30 ans

Matériel et outillage

5 à 25 ans

Matériel informatique

3 à 10 ans

Logiciels informatiques

3 à 5 ans

Véhicules

5 à 10 ans

Améliorations locatives

Durée du bail

Les immobilisations en construction sont comptabilisées dans la catégorie applicable dans l’exercice au cours duquel elles deviennent utilisables et ne sont amorties avant cette date. Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000$ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les œuvres d’art, les collections de musées, les terres publiques auxquelles il est impossible d’attribuer un coût d’acquisition.

(k) Charges payées d’avances

Les charges payées d’avances sont comptabilisées comme des actifs non financiers jusqu’à ce que les services connexes soient rendus, les biens consommés ou les modalités de l’accord contractuel satisfaites.

(l) Passif et actifs éventuels

Les passifs éventuels sont des obligations potentielles qui peuvent devenir des obligations réelles advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. S’il est probable que l’évènement futur surviendra ou non et qu’une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est constituée et une charge est comptabilisée. Si la probabilité de l’évènement ne peut être déterminée ou s’il est impossible d’établir une estimation raisonnable, l’éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.

Les actifs éventuels sont des actifs potentiels qui peuvent devenir des actifs réels advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. Si l’évènement de confirmation futur est susceptible de se produire, l’actif éventuel est présenté dans les notes complémentaires aux états financiers.

(m) Autres passifs

Un passif au titre de l’obligation liée à la mise hors service d’une immobilisation est comptabilisé lorsque tous les critères suivants sont satisfaits : il existe une obligation juridique d’engager des coûts de la mise hors service relativement à une immobilisation corporelle, l’opération ou l’événement passé donnant lieu au passif de mise hors service a eu lieu, on prévoit renoncer aux avantages économiques futurs et il est possible de faire une estimation raisonnable du montant en cause. Les coûts liés à la mise hors service d’une immobilisation sont normalement capitalisés et amortis sur la durée de vie utile estimative de l’immobilisation. Une obligation liée à la mise hors service d’une immobilisation peut survenir relativement à une immobilisation corporelle qui n’est pas comptabilisée ou qui n’est plus utilisée à des fins productives. Dans ce cas, les coûts liés à la mise hors service d’une immobilisation seraient passés en charges. L’évaluation du passif rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant nécessaire pour mettre hors service une immobilisation corporelle.

Lorsque les flux de trésorerie futurs nécessaires pour régler ou annuler le passif doivent s’étendre sur de longues périodes futures et sont estimables et prévisibles, il faut utiliser la technique de la valeur actualisée. Le taux d’actualisation utilisé reflète le coût d’emprunt du gouvernement et est associé au nombre estimatif d’années nécessaires pour achever l’assainissement.

Le passif comptabilisé est rajusté chaque année, au besoin, en fonction des rajustements de la valeur actuelle, de l’inflation, des nouvelles obligations, des variations des estimations de la direction et des coûts réels engagés.

(n) Opérations en devises étrangères

Les transactions en devises étrangères sont converties en équivalents en dollars canadiens en utilisant les taux de change en vigueur au moment de ces transactions. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur au 31 mars. Le Ministère a choisi de comptabiliser les gains et les pertes résultant de la conversion des devises, y compris ceux qui surviennent avant le règlement ou la décomptabilisation de l’instrument financier, directement dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle selon les activités auxquelles ils se rapportent. Les valeurs comptables des instruments financiers libellés en devises étrangères sont présentées dans les notes aux états financiers respectifs.

(o) Incertitude relative à la mesure

La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l’historique, la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation de la direction concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les avantages sociaux futurs, la provision pour les prêts et les créances douteuses et la durée de vie utile des immobilisations corporelles.

Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice lors duquel ils sont connus.

Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations sont sujets à une incertitude relative à la mesure, tel que mentionné à la note 5, en raison des technologies en constante évolution utilisées dans les activités de la mise hors service des immobilisations, de l’utilisation d’une valeur actualisée des coûts estimés futurs et du fait que tous les sites n’ont pas fait l’objet d’une évaluation complète de l’étendue et de la nature des coûts de la mise hors service d’immobilisation. Des modifications apportées aux hypothèses sous-jacentes, l’échéancier des dépenses, la technologie utilisée ou des changements de réglementation pourraient entrainer des changements considérables aux obligations liées à la mise hors service d’immobilisations comptabilisées.

(p) Opérations entre apparentés

Les opérations entre apparentés, autres que les opérations interentités, sont comptabilisés à la valeur d’échange.

Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :

  1. Les services fournis ou reçus sur une base de recouvrement des coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses, respectivement, sur une base brute et mesurés à la valeur d’échange.
  2. Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés au titre de charges au coût estimatif des services reçus.

3. Autorisations parlementaires

Le Ministère est financé par le Gouvernement au moyen d’autorisations parlementaires. La présentation des autorisations fournies au Ministère ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les NCSP étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l’État de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires.

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l’exercice en cours utilisées

Le coût de fonctionnement net du Ministère avant le financement et les transferts gouvernementaux, tel qu’il est présenté dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle, est rapproché avec les autorisations de l’exercice en cours utilisées par le Ministère dans le tableau suivant :

(en milliers de dollars)20252024
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts

8 028 066

7 444 626

Ajustements affectant le coût de fonctionnement net, mais n'affectant pas les autorités :

Services fournis gratuitement par d’autres ministères

(167 061)

(162 006)

Amortissement des immobilisations corporelles

(42 864)

(45 055)

Remboursement de charges des exercices antérieurs

34 137

21 831

Stocks imputés

(21 240)

-

Dépense pour mauvaises créances

(437)

(113)

Gain sur l'aliénation des immobilisations corporelles

1 356

888

Gain constaté sur taux de change sur les paiements de transfert

20 523

14 324

Réclamations et litiges

(22 194)

33 762

Diminution des indemnités de vacances et congés compensatoires

357

672

Diminution des avantages sociaux futurs

9 968

4 214

Diminution (augmentation) des autres passifs

(848)

172

 

7 839 763

7 313 315

Ajustements n'affectant pas le coût de fonctionnement net, mais affectant les autorités :

Acquisitions d'immobilisations corporelles

187 984

141 900

Perte sur taux de change pour le compte du Gouvernement

11

15 769

Avances aux institutions financières internationales

248 559

240 229

Contributions remboursables inconditionnelles

608 531

718 805

Acquisition de placements de portefeuille

37 500

22 736

Montant à recevoir de FinDev Canada

101 000

-

Renonciation aux créances

20 162

-

(Diminution) augmentation des charges payées d'avance

(1 228)

4 516

Autres ajustements

1 809

809

 

1 204 328

1 144 764

Autorisations de l’exercice en cours utilisées

9 044 091

8 458 079

(b) Autorisations fournies et utilisées

Les autorisations fournies et utilisées par le Ministère sont présentées dans le tableau suivant :

(en milliers de dollars)20252024
Autorisations fournies

Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement

2 374 657

2 341 977

Crédit 5 – Dépenses en capital

212 926

246 963

Crédit 10 – Subventions et contributions

6 148 344

5 676 681

Crédit 15 – Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place

112 971

107 782

Avances aux institutions financières internationales

248 559

240 229

Contributions aux plans d'avantages sociaux des employés

160 270

157 440

Autres autorisations législatives

130 446

54 803

 

9 388 173

8 825 875

Moins

Autorisations disponibles au cours des exercices ultérieurs

2 698

23 765

Autorisations périmées :

      Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement

47 600

141 231

      Crédit 5 – Dépenses en capital

24 941

102 967

      Crédit 10 – Subventions et contributions

268 540

98 681

      Crédit 15 – Paiements au titre des programmes de pension,
      d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les
      employés recrutés sur place

303

1 152

 

344 082

367 796

Autorisations de l’exercice en cours utilisées

9 044 091

8 458 079

4. Créditeurs et charges à payer

Le tableau ci-dessous détaille les créditeurs et les charges à payer du Ministère :

(en milliers de dollars)20252024
Créditeurs

Parties externes

384 851

561 334

Autres ministères et organismes gouvernementaux

38 706

40 582

 

423 557

601 916

Charges à payer

255 892

217 394

Total des créditeurs et charges à payer

679 449

819 310

5. Autres passifs

Le Ministère a constaté des obligations liées à la mise hors service d'immobilisations pour le retrait de l’amiante de ces bâtiments. Les changements survenus au cours de l’exercice dans les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations sont comme suit :

(en milliers de dollars)20252024
1 La charge de désactualisation est l’augmentation de la valeur comptable d’une obligation liée à la mise hors service d’une immobilisation en raison du temps écoulé.
2 La différence avec l’état de la situation financière représente le passif environnemental de 18 milliers de dollars (18 milliers de dollars en 2024).
Obligations liées à la mise hors service d'immobilisations – Solde d’ouverture

11 172

11 345

Passifs engagés

-

-

Passifs réglés

Charge de désactualisation 1

-

318

-

420

Révisions des estimations

530

(593)

Obligations liées à la mise hors service d'immobilisations – Solde de fermeture 2

12 020

11 172

Les dépenses futures non actualisées, rajustées pour tenir compte de l’inflation, pour les projets prévus comprenant le passif s’élèvent à 16 498 milliers de dollars (16 498 milliers de dollars en 2024). Aucun recouvrement estimé relatif aux obligations liées à la mise hors service d’immobilisations. Les principales hypothèses qui ont été utilisées pour déterminer le montant de la provision sont les suivantes :

principale hypothèse20252024

Taux moyen pondéré d'actualisation

3,00 – 3,23 %

3,37 – 3,40 %

Période d’actualisation et moment du règlement

8 à 22 ans

8 à 22 ans

Taux d'inflation

2,00 %

2,00 %

6. Avantages sociaux futurs

(a) Prestations de retraite

Les employés canadiens du Ministère participent au Régime, qui est parrainé et administré par le Gouvernement. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2,0 % par année de services ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.

Tant les employés que le Ministère versent des cotisations couvrant le coût du Régime. En raison de l'amendement de la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d’action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont rejoint le Régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.

Le montant des dépenses de 2025 s’élève à 102 418 milliers de dollars (93 220 milliers de dollars en 2024). Pour les membres du groupe 1, les dépenses correspondent à environ 1,02 fois (1,02 fois en 2024) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 fois en 2024) les cotisations des employés.

La responsabilité du Ministère relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du Gouvernement, en sa qualité de répondant du Régime.

Pour les employés recrutés sur place, le Gouvernement participe, lorsque possible, aux régimes de retraite locales. Là où le Canada ne participe pas à un régime local donnant droit à des prestations de retraite et/ou un régime de retraite offert par l’employeur normalement fourni dans ce pays, le Gouvernement fournira des avantages complémentaires de retraite. Ceci sera offert via une combinaison de divers régimes de retraite locaux ou par le régime de pension des employés du Gouvernement recrutés sur place. Chaque régime local est financé au préalable et peut être à cotisations ou à prestations déterminées, alors que le régime de pension est un régime de retraite à prestations déterminées fourni selon la méthode de financement par répartition. Le Ministère est responsable des contributions aux régimes de retraite distincts, à la sécurité sociale et aux prestations de régime de pension. La contribution de l’employeur s’élève à 81 461 milliers de dollars (78 575 milliers de dollars en 2024).

(b) Indemnités de départ

Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées étaient basées sur l’admissibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Par contre, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. La majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés en date du 31 mars 2025 et les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.

Pour les employés recrutés sur place, le flux de trésorerie futur estimé aux indemnités de départ est basé sur une moyenne historique des paiements d'indemnité de départ. Cette moyenne est multipliée par un taux pour tenir compte du fait que les employés recrutés sur place ne recevront pas tous une indemnité de départ. Finalement, le montant est multiplié par le nombre total d’employés recrutés sur place. Les indemnités de départ des employés recrutés sur place ne sont pas capitalisées d’avance, de sorte que les prestations seront payées à même les autorisations futures.

Les changements dans les obligations durant l'année sont les suivants :

(en milliers de dollars)20252024
Obligation au titre des prestations constituées – Solde d’ouverture

152 807

157 021

Charge pour l’exercice

4 849

9 596

Prestations versées au cours de l’exercice

(14 817)

(13 810)

Obligation au titre des prestations constituées – Solde de fermeture

142 839

152 807

Le passif au titre des indemnités de départ des employés canadiens s’élève à 20 953 milliers de dollars (20 341 milliers de dollars en 2024), alors que celui des employés recrutés sur place est de 121 886 milliers de dollars (132 466 milliers de dollars en 2024).

(c) Prestations d'assurance des employés recrutés sur place

Le Ministère est responsable pour les primes à des régimes garantis locaux et avantages de régimes locaux auto-assurés reliées aux prestations d'assurance des employés recrutés sur place. Elles incluent les régimes de soins de santé et de soins dentaires, l'assurance-invalidité et l'assurance-vie (crédit 15) pour des dépenses totales de 31 211 milliers de dollars (28 055 milliers de dollars en 2024).

7. Débiteurs et avances

Le tableau suivant détaille les débiteurs et les avances du Ministère :

(en milliers de dollars)20252024

Avances

Avances aux missions à l'étranger

67 873

53 392

Avances aux employés

23 645

23 893

Fonds en transit

16 116

4 259

Autres avances

6 586

6 586

 

114 220

88 130

Débiteurs

Parties externes

56 246

46 445

Autres ministères et organismes gouvernementaux

9 284

8 979

 

65 530

55 424

Provision pour créances douteuses

(16 823)

(16 954)

Débiteurs et avances bruts

162 927

126 600

Débiteurs détenus pour le compte du gouvernement

(5 042)

(1 833)

Débiteurs et avances nets

157 885

124 767

Le tableau suivant présente une analyse chronologique des débiteurs de parties externes et des provisions pour moins-value associées utilisées pour refléter leur valeur recouvrable nette :

(en milliers de dollars)20252024

Non en souffrance

12 031

2 181

Nombre de jours de retard

 

1 à 30

383

961

 

31 à 60

1 633

1 245

 

61 à 90

54

1 546

 

91 à 365

2 348

6 813

 

Plus de 365

39 797

33 699

 

 

56 246

46 445

Provision pour créances douteuses

(10 237)

(10 368)

Débiteurs de parties externes nets

46 009

36 077

8. Prêts à recevoir

Le tableau suivant détaille les prêts à recevoir du Ministère :

(en milliers de dollars)20252024

Contributions remboursables inconditionnelles fixes

Taux d'intérêt entre 0,25 % et 1,00 % par an, remboursements semestriels, non garantis, aucune modification susceptible aux modalités de remboursement, périodes de grâce de 5 à 15 ans et dates d'échéance de 2032 à 2052

1 537 783

1 409 967

Provision pour moins-value

-

(2 751)

Gain non constaté sur taux de change

218 656

115 301

 

1 756 439

1 522 517

Contributions remboursables inconditionnelles fondées sur les remboursements

Taux d'intérêt de 0 % par an, remboursements annuels ou semestriels fondés sur les rendements obtenus par la contrepartie, non garantis, aucune modification susceptible aux modalités de remboursement, périodes de grâce de 0 à 5 ans et dates d'échéance de 2036 à 2051

2 533 121

2 214 798

Provision pour moins-value

(49 527)

(80 622)

Gain non constaté sur taux de change

224 046

92 240

 

2 707 640

2 226 416

Prêts aux organisations internationales

Taux d'intérêt de 0 % par an, remboursements annuels fondés sur les rendements obtenus par la contrepartie, non garantis, aucune modification susceptible aux modalités de remboursement, sans délai de grâce et dates d'échéance en 2026 et 2037

23 100

39 048

Provision pour moins-value

(4 667)

(4 667)

Gain non constaté sur taux de change

2 122

1 711

 

20 555

36 092

Prêts aux pays en développement

Taux d'intérêt entre 2,81 % et 3,75 % par an, remboursements annuels ou semestriels, non garantis, aucune modification susceptible aux modalités de remboursement, sans délai de grâce et dates d'échéance de 2033 à 2035

469 595

309 000

Taux d'intérêt de 0 % par an, remboursements trimestriels ou semestriels, non garantis, aucune modification susceptible aux modalités de remboursement, périodes de grâce de 10 à 13 ans et dates d’échéance de 2024 à 203513 64315 944

Taux d'intérêt de 5,00 % par an, remboursements semestriels, non garantis, aucune modification susceptible aux modalités de remboursement, période de grâce de 4 ans avec une date d'échéance en 2026

7 516

11 956

Provision pour moins-value

(5 817)

(8 805)

 

484 937

328 095

Prêt-subvention

Pakistan

-

6 486

Provision pour moins-value

-

(6 486)

 

-

-

Total des prêts à recevoir

4 969 571

4 113 120

La période de grâce fait référence à l'intervalle entre la date d'émission du prêt et le premier remboursement.

Les contributions remboursables inconditionnelles (CRI) sont, dans la plupart des cas, conclus avec des banques de développement multilatérales dans le cadre de deux programmes spécifiques :

Les CRI fixes contiennent des conditions spécifiques relatives au montant et au calendrier des remboursements du prêt à recevoir, contrairement aux CRI fondées sur les remboursements, qui ne contiennent que des conditions spécifiques relatives au calendrier des remboursements. Le montant des remboursements est soumis au calendrier des recettes réelles des transactions sous-jacentes conclues par le bénéficiaire dans le cadre des objectifs du projet; par conséquent, le montant du remboursement différera à chaque date de paiement.

Le portefeuille du Ministère comprend 8 CRI fixes (8 en 2024), 17 CRI fondées sur les remboursements (16 en 2024) et 2 prêts aux organisations internationales (2 en 2024), qui sont libellés comme suit :

Un accord a été signé entre le gouvernement du Canada, représenté par le Ministère, et le gouvernement du Pakistan pour renoncer au solde du prêt de 447 500 milliers de dollars. Afin d’annuler l’obligation reliée à sa dette, le gouvernement du Pakistan est tenu d’effectuer des investissements dans le secteur de l’éducation. Le gouvernement du Pakistan a effectué les investissements nécessaires dans le secteur de l’éducation, permettant ainsi la renonciation complète de sa dette cet exercice.

Le tableau suivant présente une analyse chronologique des prêts à recevoir en souffrance ou dépréciés et les provisions pour moins-value associées, utilisées pour refléter leur valeur recouvrable nette :

(en milliers de dollars)20252024
Non en souffrance

5 018 693

4 189 003

Nombre de jours de retard

1 à 90

-

-

91 à 365

3 603

3 555

Plus de 365

7 286

23 893

 

5 029 582

4 216 451

Provision pour moins-value

(60 011)

(103 331)

Prêts à recevoir nets

4 969 571

4 113 120

9. Placements de portefeuille et avances

Le tableau suivant détaille les placements de portefeuille et avances aux institutions financières internationales (IFI) du Ministère conformément à la Loi d’aide au développement international (institutions financières) :

(en milliers de dollars)20252024
(a) Placements

Banque africaine de développement

636 814

636 814

Banque asiatique de développement

383 997

383 997

Banque de développement des Caraïbes

51 886

51 886

Banque interaméricaine de développement

328 974

328 974

Société interaméricaine d'investissement

83 935

83 935

Provision pour moins-value

(1 485 606)

(1 485 606)

 

-

-

(b) Avances

Banque africaine de développement

3 802 549

3 679 406

Banque asiatique de développement

2 632 976

2 602 840

Banque de développement des Caraïbes

514 557

494 203

Fonds pour l'environnement mondial

1 374 138

1 333 767

Banque interaméricaine de développement

463 551

463 499

Banque internationale pour la reconstruction et le développement

26 598

26 598

Fonds international pour le développement agricole

629 383

604 383

Fonds monétaire international

14 588

14 588

Fonds multilatéral du protocole de Montréal

181 984

172 481

Provision pour moins-value

(9 640 324)

(9 391 765)

 

-

-

(c) Autres placements

Aequitas

22 351

22 736

Allianz

28 000

-

BlueOrchard

37 000

37 000

Fonds d'aide à l'accès à l'énergie

21 594

27 063

LDN Catalytic 2

52 341

52 341

Mirova

39 850

30 350

ResponsAbility

33 740

33 740

Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique

46 513

46 513

Provision pour moins-value

(46 513)

(46 513)

Gain non constaté sur taux de change

18 482

6 225

 

253 358

209 455

Total des placements de portefeuille et avances

253 358

209 455

(a) Placements

Ceux-ci représentent les souscriptions au capital-actions d'un nombre d'IFI et comprennent du capital appelé et du capital exigible. Les souscriptions ne donnent pas de rendement sur le capital investi et sont remboursables au moment au cours duquel les IFI cessent leurs activités ou lors du retrait du Ministère des IFI. Les souscriptions au capital-actions appelé sont constituées d’une combinaison de versements en espèces et d’émission de bons ne portant pas intérêt et non négociables à l'ordre des IFI. Le capital exigible est composé de ressources qui ne sont pas versées aux IFI, mais qui agissent comme garanties leur permettant d’emprunter sur les marchés de capitaux internationaux afin de financer leurs programmes de prêts.

Une provision pour moins-value est comptabilisée, puisque le Ministère ne s’attend pas à recouvrer son capital dans le futur.

(b) Avances

Il s’agit d’avances accordées aux IFI pour leur permettre d’accorder des prêts aux pays en développement à des conditions avantageuses. Une provision pour moins-value est comptabilisée, puisque le Ministère ne s’attend pas à recouvrer son capital dans le futur.

(c) Autres placements

Le placement Aequitas se compose d’une contribution au fonds Aequitas, qui vise à financer le développement international et à favoriser l’atteinte des objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies, à commencer par l’égalité des genres et la lutte aux changements climatiques. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 16 444 milliers de dollars américains (16 727 milliers de dollars américains en 2024).

Le placement Allianz consiste en une contribution au Fonds Allianz Emerging Markets Paris-Aligned Debt, qui vise à offrir une exposition aux actions de grande et moyenne capitalisation dans les pays émergents, alignées sur la transition vers une économie à faible émission de carbone. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 19 483 milliers de dollars américains (nil dollars américains en 2024).

Le placement BlueOrchard consiste en une contribution au fonds BlueOrchard Amérique latine et Caraïbes pour le genre, la diversité et l’inclusion, qui se concentrera sur l’amélioration de l’accès au financement des groupes mal desservis en fournissant du financement principalement à des institutions financières. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 27 421 milliers de dollars américains (27 421 milliers de dollars américains en 2024).

Le placement Fonds d’aide à l’accès à l’énergie consiste en une contribution au Fonds d’aide à l’accès à l’énergie qui a été conçu pour fournir des prêts subventionnés à faible coût aux entreprises qui avaient des modèles commerciaux viables avant la pandémie de COVID-19 et qui sont confrontées à des problèmes de liquidité suite à la pandémie. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 17 095 milliers de dollars américains (21 424 milliers de dollars américains en 2024).

Le placement LDN Catalytic 2 consiste en une contribution au fonds pour la neutralité en termes de dégradation des terres, un fonds d’investissement lancé afin de soutenir la gestion et la restauration durables des terres. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 41 506 milliers de dollars américains (41 506 milliers de dollars américains en 2024).

Les placements Mirova consistent en :

Le placement ResponsAbility consiste en une contribution au fonds ResponsAbility pour une agriculture et des systèmes alimentaires intelligents face au climat, qui vise à fournir une dette d’expansion à long terme à des entreprises innovantes opérant dans la chaîne de valeur alimentaire en Asie-Pacifique, en Amérique latine et en Afrique. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 25 041 milliers de dollars américains (25 041 milliers de dollars américains en 2024).

Le Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique (FICA) était une initiative conjointe des secteurs public et privé, qui visait à offrir du capital de risque pour des investissements privés favorisant la croissance en Afrique. Le Ministère était un partenaire limité dans le FICA et cette initiative a été finalisée au cours de l’exercice 2020.

10. Gestion du risque

Le Ministère est exposé aux risques suivants en raison de son utilisation d’instruments financiers : risque de crédit, risque de marché et risque de liquidité.

(a) Risque de crédit

Le risque de crédit correspond au risque qu’une contrepartie manque à ses obligations contractuelles, entraînant une perte financière. L’exposition maximale du Ministère au risque de crédit correspond à la valeur comptable de ses actifs financiers, comme indiqué ci-dessous :

(en milliers de dollars)20252024

Débiteurs et avances

162 927

126 600

Prêts à recevoir

4 969 571

4 113 120

Placements de portefeuille et avances

253 358

209 455

Le Ministère a des concentrations de risque de crédit lié aux comptes débiteurs avec des parties externes. Une analyse chronologique de ces actifs financiers et des provisions pour moins-value associées utilisées pour refléter ces comptes à leur valeur recouvrable nette est indiquée dans la note 7. Le Ministère assume intentionnellement le risque de contrepartie lié à certains prêts en cours à des conditions avantageuses afin de soutenir divers objectifs stratégiques. Des provisions pour moins-value sont appliquées en conséquence pour refléter ces comptes à leur valeur recouvrable nette, comme l’explique la note 8.

(b) Risque lié au marché

Il s’agit du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier fluctuent en raison de variations des prix du marché. Le risque lié au marché comprend le risque de change et le risque de taux d’intérêt.

Risque de change

Il s’agit du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier fluctuent en raison des variations du taux de change. Le Ministère est exposé au risque de change en raison de ses prêts à recevoir et de ses placements de portefeuille libellés en devises étrangères. L’incidence d’une augmentation ou d’une diminution du taux de change en vigueur au 31 mars aurait entraîné les gains ou les pertes sur taux de change suivants :

(en milliers de dollars)20252024

Augmentation de 10 % de la devise CAD

(33 780)

(197 852)

Diminution de 10 % de la devise CAD

960 392

628 805

Risque de taux d’intérêt

Il s’agit du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier fluctuent en raison des variations des taux d’intérêt du marché. Les prêts à recevoir du Ministère portent uniquement intérêt à des taux fixes, le cas échéant. Il n’y a aucune incidence sur les états financiers du Ministère puisque les prêts à recevoir sont évalués au coût après amortissement.

(b) Risque de liquidité

Il s’agit du risque qu’une entité éprouve des difficultés à honorer ses engagements liés à des passifs financiers. Comme le financement des passifs financiers du Ministère provient du Trésor public, son exposition au risque de liquidité est totalement atténuée.

11. Immobilisations corporelles

Le tableau suivant détaille les immobilisations corporelles du Ministère :

 

 

Coût

Amortissement cumulé

Valeur comptable nette

(en milliers de dollars)

Solde d'ouverture

Acquisitions

Ajustements

Aliénations et radiations

Solde de clôture

Solde d'ouverture

Amortissement

Ajustements

Aliénations et radiations

Solde de clôture

2025

2024

Terrains

577 789

825

-

(2 153)

576 461

-

-

-

-

576 461

577 789

Bâtiments

1 946 644

8 366

63 627

(5 812)

2 012 825

1 279 013

18 149

(12 328)

(2 938)

1 281 896

730 929

667 631

Travaux et infrastructures

11 974

3 118

15 003

(72)

30 023

3 215

542

11 913

(25)

15 645

14 378

8 759

Matériel et outillage

103 868

11 030

5 126

(6 112)

113 912

82 422

7 739

415

(2 505)

88 071

25 841

21 446

Matériel informatique

12 918

708

-

-

13 626

12 016

588

-

-

12 604

1 022

902

Logiciels informatiques

146 268

9 823

-

(85)

156 006

134 513

4 383

-

(85)

138 811

17 195

11 755

Véhicules

68 311

3 541

2 381

(1 644)

72 589

44 114

6 500

(229)

(1 465)

48 920

23 669

24 197

Améliorations locatives

324 528

6 644

-

(929)

330 243

256 340

4 963

-

(926)

260 377

69 866

68 188

Actifs en construction

505 256

143 929

(85 836)

-

563 349

-

-

-

-

-

563 349

505 256

Total

3 697 556

187 984

301

(16 807)

3 869 034

1 811 633

42 864

(229)

(7 944)

1 846 324

2 022 710

1 885 923

Les ajustements incluent des actifs en construction qui ont été transférés à d'autres catégories d'actifs à la suite de l'achèvement des projets, actifs transférés entre ministères, les reclassifications et les capitalisations postérieures d'actifs.

12. Obligations contractuelles

De par leur nature, les activités du Ministère peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels le Ministère sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour mettre en œuvre ses programmes de paiements de transfert ou pour l'acquisition de biens ou de services. Les paiements prévus en vertu des obligations contractuelles importantes qui peuvent être raisonnablement estimés sont résumés par année de paiement comme suit :

(en milliers de dollars)20262027202820292030 et
exercices
ultérieurs
Total

Accords avec des organisations internationales

1 838 109

784 297

329 352

177 631

83 700

3 213 089

Accords de paiements de transfert

1 049 637

836 497

614 518

376 372

389 440

3 266 464

Contrats de location-exploitation

18 077

18 870

19 331

14 265

118 082

188 625

Achats

6 935

6 492

14 696

-

-

28 123

Total des obligations contractuelles

2 912 758

1 646 156

977 897

568 268

591 222

6 696 301

13. Passifs éventuels

(a) Réclamations et litiges

Le Ministère est impliqué dans diverses actions en justice dans le cours normal de ses activités. Ces actions en justice comprennent des éléments dont les montants ont été plaidés et d’autres pour lesquels aucun montant n’a été spécifié. Bien que le montant total réclamé dans ces actions soit significatif, leur issue n’est pas déterminable. Le Ministère a enregistré une provision pour les réclamations et les litiges lorsqu’il est probable qu’il y aura un paiement futur et qu’une estimation raisonnable de la perte peut être faite. Les réclamations en suspens et les poursuites en instance pour lesquelles l'issue ne peut être déterminée s'élèvent à un total approximatif de 174 120 milliers de dollars au 31 mars 2025 (164 504 milliers de dollars en 2024).

(b) Capital sujet à appel

Le Ministère détient du capital sujet à appel au sein de certaines organisations internationales qui pourrait nécessiter des paiements futurs à ces organisations. Le capital sujet à appel est composé de ressources qui ne sont pas versées aux organisations, mais qui leur permettent d’emprunter sur les marchés financiers internationaux afin de financer leurs programmes de prêts. Le capital sujet à appel serait seulement utilisé dans des circonstances extrêmes pour rembourser des prêts irrécouvrables dans l'éventualité pour laquelle les réserves de l'organisation ne seraient pas suffisantes. En cas d’appel de capitaux, dont la probabilité est faible, des paiements à ces organisations seraient exigés. Au 31 mars 2025, le capital sujet à appel était évalué à 30 milliards de dollars (28 milliards de dollars en 2024) et aucune provision n'a été enregistrée pour ce montant.

14. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le Ministère est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du Gouvernement. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes. Le Ministère effectue des transactions avec ces entités dans le cadre normal de ses activités et à des conditions commerciales normales.

(a) Services communs fournis gratuitement par d’autres ministères

Au cours de l'exercice, le Ministère a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, services juridiques, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, et indemnisation des accidentés du travail. Ces services ont été comptabilisés à leur valeur comptable dans l‘État des résultats et de la situation financière nette ministérielle comme suit :

(en milliers de dollars)20252024

Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires

98 624

97 184

Installations

66 063

62 676

Services juridiques

2 227

1 974

Indemnisation des accidentés du travail

147

172

Total des services fournis gratuitement par d'autres ministères

167 061

162 006

En outre, le Gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficacité et la rentabilité dans la mise en œuvre des programmes destinés au public. Le Gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette.

(b) Gestion et administration des services communs

Conformément à la Politique des services communs du Conseil du Trésor (2006), et à la Loi sur le Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, L.C. 2013, ch. 33, art. 174, le Ministère a pour mandat de gérer l'approvisionnement des biens, services et biens immobiliers dans les missions à l'étranger. Les ministères sont tenus de recourir à ces services communs lorsqu'ils doivent appuyer les missions diplomatiques et consulaires du Canada à l'étranger.

Des protocoles d’entente sont en vigueur entre le Ministère, les ministères partenaires, les sociétés d'État et les organismes non fédéraux pour définir les rôles et les responsabilités de chacune des parties. Ils décrivent notamment les principes et les lignes directrices opérationnelles qui régissent la gestion et l’administration du régime des services communs, les spécifications relatives aux services et aux normes de prestation de services, le financement des services communs, les responsabilités des parties et le règlement des différends.

i. Services communs fournis aux autres ministères

Afin de faciliter une prestation de services communs efficace et rentable à l’appui des programmes internationaux mis en œuvre par l’ensemble des ministères fédéraux et des organismes du Gouvernement, un Protocole d’entente interministériel sur les activités et le soutien des missions à l’étranger a été signé en 2021.

Les charges relatives aux modifications apportées à la représentation des ministères partenaires à l’étranger sont inscrites dans les états financiers du Ministère. Les autorisations du Ministère sont ajustées selon la mise à jour annuelle des niveaux de référence et les autorisations supplémentaires de l’exercice.

ii. Services communs fournis aux cooccupants

Afin de faciliter une prestation de services communs efficace et rentable à l’appui des programmes internationaux mis en œuvre par les cooccupants, des protocoles individuels sont signés. Les cooccupants comprennent des entités non ministérielles, des sociétés d’État, des administrations provinciales ou territoriales, des gouvernements étrangers et des organisations non gouvernementales qui partagent les locaux des missions du Ministères à l’étranger.

Cette activité s’élève à 54 038 milliers de dollars (50 375 milliers de dollars en 2024) en financement en cours d’exercice reçu via des recettes tirées d’une activité de crédit net.

(c) Administration de programmes au nom d’autres ministères

Le Ministère compte un certain nombre de protocoles d’entente avec des ministères partenaires relativement à l’administration de programmes particuliers à l’étranger. Le Ministère a administré environ 55 856 milliers de dollars (49 814 milliers de dollars en 2024) à l’égard d’activités de programme et d'activités opérationnelles de plusieurs autres ministères. Le Ministère a aussi recouvré environ 7 614 milliers de dollars (8 227 milliers de dollars en 2024) en revenus au nom d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Ces revenus et charges sont constatés dans les états financiers de nos ministères partenaires, et ne sont pas enregistrés dans les présents états financiers.

(d) Autres transactions entre apparentés avec autres ministères et organismes

(en milliers de dollars)20252024

Revenus

105 281

92 046

Charges

383 637

350 114

Prêt à recevoir – FinDev Canada

57 140

61 038

Montant à recevoir de FinDev Canada

101 000

-

Les charges et revenus divulgués en (d) excluent les services communs fournis gratuitement présentés en (a).

15. Information sectorielle

La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles du Ministère. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés par les principales responsabilités essentielles, articles de dépense et types de revenu.

(en milliers de dollars)

Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale

Commerce et investissement

Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité

Aide aux Canadiens à l'étranger

Soutien à la présence du Canada à l'étranger

Services internes

2025

2024

Paiements de transfert

 Aide au développement international

4 633

-

4 210 531

-

-

-

4 215 164

3 937 260

 Autres pays et organisations internationales

549 541

812

539 092

-

-

-

1 089 445

973 704

 Organismes sans but lucratif

30 474

23 068

58 731

-

-

-

112 273

147 543

 Industrie et particuliers

155

35 703

-

-

-

782

36 640

36 962

 Autres niveaux de gouvernement

15 103

-

-

-

-

-

15 103

14 650

 Perte (gain) constaté sur taux de change

467

70

(21 060)

-

-

-

(20 253)

(14 324)

  

600 373

59 653

4 787 294

-

-

782

5 448 102

5 095 795

 Paiements de transfert engagés pour le compte du Gouvernement

-

-

(256 842)

-

-

-

(256 842)

(289 206)

  

600 373

59 653

4 530 452

-

-

782

5 191 260

4 806 589

Charges de fonctionnement

 Salaires et avantages sociaux

377 935

251 621

147 764

66 876

667 432

293 491

1 805 119

1 763 425

 Services professionnels et spécialisés

40 658

43 596

23 980

5 178

174 319

49 751

337 482

323 033

 Dépenses locatives

20 110

13 914

6 488

2 763

242 587

20 841

306 703

291 577

 Déplacements

29 177

14 807

5 889

43 452

82 722

6 306

182 353

137 626

 Amortissement des immobilisations corporelles

1 422

540

17 654

-

21 359

1 889

42 864

45 055

 Acquisition de matériel et d'outillage

2 883

317

140

224

38 415

(88)

41 891

34 548

 Services publics, fournitures et approvisionnements

2 361

422

90

151

42 720

606

46 350

45 950

 Réparation et entretien

162

(16)

5

15

33 161

2 153

35 480

28 243

 Information

6 027

12 390

301

134

1 509

3 654

24 015

24 902

 Mauvaises créances

-

-

-

-

-

437

437

113

 Télécommunications

187

43

7

844

22 467

140

23 688

9 811

 Perte sur l'aliénation d’immobilisations corporelles

-

-

4 445

-

1 348

8

5 801

5 992

 Perte constatée sur taux de change

333

314

113

84

1 463

222

2 529

2 700

 Perte non constatée sur taux de change

-

-

11

-

-

3 671

3 682

27 944

 Stocks imputés

-

-

-

-

-

21 240

21 240

-

 Autres

22 422

194

34

1 479

1 100

(291)

24 938

(24 123)

  

503 677

338 142

206 921

121 200

1 330 602

404 030

2 904 572

2 716 796

 Perte constatée sur taux de change engagée pour le compte du Gouvernement

-

-

(11)

-

-

-

(11)

(15 769)

  

503 677

338 142

206 910

121 200

1 330 602

404 030

2 904 561

2 701 027

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des charges

1 104 050

397 795

4 737 362

121 200

1 330 602

404 812

8 095 821

7 507 616

Revenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 Revenus locatifs (opérations avec contrepartie)

-

-

-

136

87 013

-

87 149

80 678

 Droits réglementaires (opérations avec contrepartie)

-

-

-

102 068

2 922

-

104 990

91 807

 Revenus de placements

19

-

27 756

-

-

435

28 210

13 971

 Ventes de biens immobiliers (opérations avec contrepartie)

-

91

16

30

7 009

12

7 158

6 880

 Gain constaté sur taux de change

225

243

1 639

36

1 026

156

3 325

2 647

 Gain non constaté sur taux de change

-

-

251 636

-

-

11 363

262 999

9 582

 Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts

-

-

17 193

-

-

-

17 193

14 663

 Autres revenus (opérations avec et sans contrepartie)

-

318

1 151

117

6 989

665

9 240

7 259

  

244

652

299 391

102 387

104 959

12 631

520 264

227 487

 Revenus gagnés pour le compte du Gouvernement

(244)

(251)

(299 364)

(100 729)

(39 968)

(11 953)

(452 509)

(164 497)

Total des revenus

-

401

27

1 658

64 991

678

67 755

62 990

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts

1 104 050

397 394

4 737 335

119 542

1 265 611

404 134

8 028 066

7 444 626

Les revenus non récurrents totaux de 10 225 milliers de dollars (7 984 milliers de dollars en 2024) ont été principalement encourus en lien avec les ventes de biens immobiliers et autres revenus (p. ex. : intérêt sur les comptes débiteurs en souffrance).

16. Information comparative

Certains chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.

Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

1. Introduction

Le présent document fournit de l’information sommaire sur les mesures prises par le Ministère pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), de même que des renseignements sur la gestion des contrôles internes, les résultats d’évaluation et les plans d’action connexes.

Des renseignements détaillés sur les pouvoirs, le mandat et les responsabilités essentielles du Ministère se trouvent dans le Plan ministériel et dans le Rapport sur les résultats ministériels.

2. Système ministériel de contrôle interne en matière de rapports financiers

2.1 Gestion des contrôles internes

Le Ministère est doté d’une structure de gouvernance et de reddition de comptes bien établie pour appuyer les efforts d’évaluation et la surveillance de son système de contrôle interne dans l’ensemble. Un cadre ministériel de gestion des contrôles internes a été adopté et englobe :

Le CMA, un comité consultatif indépendant, est responsable de fournir des conseils à l’administrateur général quant à la pertinence et au fonctionnement des cadres et des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance du ministère.

La structure de gouvernance et de reddition de comptes du Ministère inclut également :

2.2 Ententes de services pertinentes aux états financiers

Le Ministère compte sur d’autres ministères pour le traitement de certaines opérations qui sont consignées dans ses états financiers, comme le présentent les paragraphes suivants.

Dispositions relatives aux services communs

Les lecteurs de la présente annexe peuvent consulter les annexes des ministères susmentionnés pour mieux comprendre les systèmes de contrôle interne en matière de rapports financiers liés à ces services en particulier.

2.3 Autres ententes de services

Conformément à la Politique sur les services communs du Conseil du Trésor (CT) et à la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, le Ministère a pour mandat de gérer l’acquisition de biens, de services et de biens immobiliers, au besoin, à des fins diplomatiques et consulaires. Les ministères partenaires fournissent au Ministère les niveaux de financement convenus pour la prestation de ces services. Ces coûts sont inclus dans les dépenses du Ministère présentées dans les états financiers ministériels.

Le Ministère est également responsable de gérer le paiement des dépenses propres à certains programmes et la collecte de revenus propres à certains programmes au nom de ministères partenaires dans les missions à l'étranger. Ces revenus et ces dépenses sont retournés aux autres ministères et figurent dans leurs états financiers respectifs.

3. Résultats de l’évaluation ministérielle de l’exercice de 2024-25

Le tableau suivant résume l’état des activités de surveillance continue, notamment les mesures correctives, selon le plan cyclique et le plan fondé sur les risques de l’exercice précédent.

Secteurs de contrôle clésÉtat d’avancement

Contrôles au niveau de l'entité

Terminé comme prévu; mesures correctives en cours

Contrôles généraux des TI

Terminé comme prévu; mesures correctives en cours

Revenus

Terminé comme prévu; mesures correctives en cours

Débiteurs

Terminé comme prévu; mesures correctives en cours

Processus propres aux missions

Terminé comme prévu; mesures correctives en cours

Paiements de transfert – programmes de développement

Terminé comme prévu; aucune mesure corrective nécessaire

Paiements à l'administration centrale

Terminé comme prévu; aucune mesure corrective nécessaire

Attestation du dirigeant principal des finances

Terminé comme prévu; aucune mesure corrective nécessaire

Établissement des coûts

Terminé comme prévu; aucune mesure corrective nécessaire

3.1 Contrôles clés nouveaux ou considérablement modifiés

Au cours de l’exercice en cours, il n’y a eu aucune modification importante des contrôles clés dans les processus existants qui nécessitaient une réévaluation.

3.2 Programme de surveillance continue

Le programme de surveillance continue axé sur les risques du Ministère est conçu pour surveiller de façon continue l’efficacité des contrôles internes en lien avec la gestion financière. Le programme est une approche qui envisage :

À la suite des tests d’efficacité de la conception et du fonctionnement des principaux contrôles internes sur l’information financière inhérents aux processus mentionnés ci-dessus, aucune déficience importante de contrôle, qui exposerait le Ministère à un risque d’inexactitude importante dans ses états financiers, n’a été identifiée. Il existe néanmoins quelques domaines de contrôle qui offrent des possibilités d’amélioration, pour lesquels des actions supplémentaires sont actuellement menées et suivies.

4. Plan d’action ministériel pour le prochain exercice et les exercices subséquents

Le plan cyclique de surveillance continue du Ministère au cours des trois prochains exercices est présenté dans le tableau suivant. Il est fondé sur les éléments suivants :

Le plan d'action ministériel est susceptible d'être modifié en fonction des résultats de l'évaluation annuelle axée sur les risques.

Secteurs de contrôle clés2025-262026-272027-28

Contrôles généraux des TI

Oui

Oui

Oui

Paiements de transfert – programmes de développement

Non

Non

Oui

Paiements de transfert – autres programmes

Non

Oui

Non

Salaires et avantages sociaux

Non

Oui

Non

Immobilisations

Oui

Non

Non

Paiements à l'administration centrale

Oui

Non

Non

Prêts à recevoir – prêts aux pays en développement et contributions remboursables inconditionnelles

Non

Oui

Non

Placements et avances aux institutions financières internationales

Non

Oui

Non

Directives sur le service extérieur

Oui

Non

Oui

Revenus

Non

Non

Oui

Débiteurs

Non

Non

Oui

Procédure de fin d'exercice et préparation des états financiers

Oui

Non

Non

Processus propres aux missions

Oui

Oui

Oui

Budgétisation et prévisions

Oui

Non

Non

Planification des investissements

Oui

Non

Non

Date de modification: